Éducation

La place des écoliers n'est pas dans la rue

Instrumentalisation dangereuse

Afin d’exiger un accord sur un certain nombre de revendications – principalement pécuniaires – des syndicats de l’enseignement appellent leurs adhérents à faire grève. La prochaine aura lieu demain.

Certaines écoles et lycées sont désertés par les professeurs. Ils estiment que c’est le seul moyen de faire plier le ministère de tutelle. Etrange alors que des discussions se poursuivent.

Plus étrange encore, de très jeunes écoliers 'manifestent' dans les rues de la capitale et de certaines villes de province pour réclamer le retour des enseignants. Au passage, ils tentent de perturber les cours dans les établissements privés, pas concernés par le mouvement.

On a du mal à croire à un mouvement spontané de la part d’enfants ou d’adolescents très peu concernés par les questions syndicales.

En revanche, on peut aisément imaginer que certains les aient inciter à sortir sur la voie publique avec les risques inhérents à ce genre de mouvement.

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que les écoliers sont instrumentalisés de la sorte.

Seul le dialogue permettra de trouver une issue à la crise et favorisera la reprise des cours.

Le gouvernement à indiqué à plusieurs reprises ces derniers jours que les syndicats étaient les bienvenus pour reprendre les discussions là où elles s’étaient arrêtées.

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