Éducation

Ne pas sacrifier l’excellence et la qualité de l’enseignement

L’année a débuté dans les deux grandes universités du Togo, celle de Lomé et de Kara. Le nombre d’étudiants est à la hausse: 55.000 à l’UL, contre 48.000 en 2012 et 16.000 inscrits cette année à l’UK, contre 13.000 l’an passé.

Octave Nicoué Broohm (photo), le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche espère une année sans accrocs.

‘Que les problèmes qui peuvent se poser ne donnent pas lieu à des perturbations de la cadence académique et qu’ils fassent objet de discussions constructives pour que nous arrivions à nous entendre sans jamais sacrifier à l’excellence et à la qualité de l’enseignement’, explique-t-il dans un entretien à Republicoftogo.com

Republicoftogo.com : Quel est le bilan de l’année académique écoulée ? 

Octave Nicoué Broohm : Je tiens tout d’abord à dire que le gouvernement a fait des efforts très importants. Il a été attentif aux demandes des acteurs de l’enseignement supérieur public et privé.

D’importantes sommes ont été engagées. Près de 14 milliards de Fcfa pour les deux universités publiques (UL et UK) et près d’un milliard pour les autres institutions de l’enseignement supérieur public.

Le gouvernement a également accompagné les étudiants méritants et ceux dans le besoin grâce aux allocations de secours et aux bourses pour un total de 6 milliards.

Tous ces efforts ont été rendus possibles parce que le chef de l’Etat a fait de l’éducation l’une de ses priorités stratégiques.

Cela nous a permis d’obtenir des résultats et cette politique va naturellement se poursuivre.

Cette année, nous allons construire de nouvelles salles, de nouveaux amphis, de nouveaux lieux de vie pour les étudiants.

Republicoftogo.com : Les sauts d’humeur des associations d’étudiants sont récurrents. Ils ont perturbé dans le passé le déroulement des cours. 

Octave Nicoué Broohm : Il faut insister sur le fait que les universités ont pour mission première de former les étudiants. 

Les problèmes matériels et financiers qui peuvent exister ne doivent pas être la source de perturbations. Le gouvernement accompagne les étudiants méritants et vient en aide, dans la mesure de ses moyens, à ceux qui en ont le plus besoin. Les choses de ce côté sont en train de s’améliorer.

Nous discutons avec les étudiants pour leur expliquer qu’il n’y a pas de prime à la médiocrité. Ceux qui travaillent bien, ceux qui effectuent leurs études en suivant le cursus normal bénéficieront de toute notre assistance. En revanche que ceux qui ont décidé de passer une licence en 15 ans n’attendent rien en retour.

Nous sommes aux côtés des étudiants qui sont dans une dynamique du savoir.

Republicoftogo.com : Vous tablez donc sur une année calme

Octave Nicoué Broohm : Nous invitons les étudiants à respecter les règlements des universités. En cas de problème, seul le dialogue doit être privilégié. Nous sommes à leur écoute pour trouver des solutions quand c’est possible.

Les conditions qui sont réunies aujourd’hui sont meilleures que l’année dernière et ainsi au fur et à mesure nous allons progresser.

Nous améliorons l’encadrement, les infrastructures, la qualité des formations.

Le gouvernement va s’impliquer pour que les résultats soient à la hauteur de ses attentes. Que tous les acteurs s’investissent pleinement pour qu’à la fin de l’année nous ayons des résultats encore meilleurs.

Republicoftogo.com : Meilleures conditions d’étude, mais quid des enseignants ?

Octave Nicoué Broohm : Leur métier est difficile, je le reconnais. Il y a également le problème du sous-effectif.

Le gouvernement a engagé un plan de recrutement sur 5 ans et nous sommes aussi attentifs au niveau du traitement.

Les mêmes préoccupations concernent le personnel administratif.

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