L’union européenne a financé en grande partie le Projet d’aménagement urbain du Togo (PAUT 2) dont la construction d’un 4e lac de 26 hectares, d’une capacité d’évacuation de 780 000 m3, ainsi que le drainage d’eaux pluviales dans les zones urbaines de Lomé (Akodesséwa, zone portuaire, Adakpamé, Adamavo, Kagnyikopé, Kagomé, Baguida, notamment).
Grâce à ces ouvrages, les habitants de ces secteurs devraient être à l'abri des inondations qui frappent régulièrement la capitale et la banlieue.
En théorie du moins.
Tous ces investissements risques de ne servir à rien si des mesures rapides ne sont pas prises.
Il faut, notamment, couvrir les caniveaux utilisés par les riverains comme décharge publique, ce qui les rend totalement inefficaces en cas de fortes pluies.
Autre demande des spécialistes de l’environnement, sécuriser la route menant au 4e lac afin d’éviter qu’un jour un technicien bascule avec son camion dans le bassin de rétention.