Le président Faure Gnassingbé a participé mercredi à Marrakech à la conférence sur la mise en œuvre de l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables (IAER).
Elle vise à permettre l’atteinte d’une production de 10 gigawatts de nouvelles énergies renouvelables d’ici 2020 et à mobiliser les ressources potentielles en vue de générer 300 gigawatts d’énergie d’ici 2030.
L’initiative aidera les pays africains à mettre en place des stratégies de développement à faibles émissions de carbone tout en créant des emplois, en améliorant la sécurité énergétique et en apportant de l’énergie propre, sûre et abordable aux 640 millions d’Africains qui en sont actuellement dépourvus.
Lancée à l’occasion de la COP21 à Paris l’année dernière, elle est mise en oeuvre par une unité indépendante supervisée par la Banque africaine de développement (BAD) et dotée d’une structure de gouvernance officielle sous la coordination du président de Guinée, Alpha Condé.
La France appuie financièrement l’Initiative.
ARTICLES SUR LE MÊME THÈME
Le budget prend des couleurs
Dans une démarche ambitieuse visant à concilier croissance économique et actions climatiques, le Togo se distingue en Afrique et particulièrement au sein de l'UEMOA (Union Économique et Monétaire Ouest Africaine) par ses initiatives novatrices.
Erosion et inondations
Pour faire face à l’érosion côtière, le Togo a lancé des travaux sur financement de la Banque mondiale dans le cadre d’un programme de protection régionale.
Une approche novatrice
Le Togo, dans sa quête de développement durable, met en place des politiques économiques et environnementales visant à promouvoir la croissance économique tout en préservant les ressources naturelles du pays.