Environnement

Les actes doivent suivre les paroles

Satisfaction à Paris, mais il reste à concrétiser les engagements

Après des années de négociations difficiles les 195 Etats réunis à Paris pour la 21ème Conférence sur le climat (COP21) ont adopté samedi un accord engageant tous les Etats et qui vise à limiter le réchauffement climatique bien en-deça des deux degrés. 

Le Togo, qui s’est beaucoup engagée dans les négociations, se réjouit de cette issue. 

L’accord de Paris est une base solide qui contient des éléments différenciés, solides, durables er dynamiques. Maintenant, les actes doivent suivre les paroles : les objectifs nationaux annoncés doivent être réalisés et contrôlés, les efforts de réduction des émissions doivent être régulièrement renforcés et les 100 milliards promis aux pays du Sud doivent être versés.

Comme le demandaient ces derniers, le texte acte que cette somme de 100 milliards de dollars n'est qu'un plancher. Un nouvel objectif chiffré sera posé sur la table en 2025.

Par ailleurs, les pays développés ne voulaient plus être seuls à payer et demandaient une contribution aux pays comme la Chine, la Corée du sud, Singapour, les riches pays pétroliers...

La formule proposée est que les pays développés doivent apporter des ressources financières pour aider les pays en développement.

D'autres parties (pays ou groupe de pays, ndlr) sont encouragées à apporter un soutien sur une base volontaire. Les émergents comme l'Inde ou la Chine y sont-ils prêts ? C'est la grande question auquel l'accord de Paris ne répond pas clairement.

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