Faits divers

Chris Edmunds : « Un étudiant doué et motivé »

L'un des professeurs d'Umar Farouk Abdulmutallab, le Nigérian qui a tenté de faire exploser un avion en vol, exprime sa "tristesse" face au sort de son ancien élève dans une lettre publiée par un journal émirati lundi, soulignant qu'il était un étudiant "doué" et "motivé".
Dans cette lettre ouverte publiée par le quotidien The National, Chris Edmunds précise avoir connu Abdulmutallab alors qu'il était proviseur-adjoint à la British School de Lomé au Togo, entre 2000 et 2002.
Il affirme avoir ressenti "de la tristesse et du chagrin" en découvrant que le pirate de l'air arrêté le jour de Noël alors qu'il tentait de faire détoner un explosif dans un avion était son ancien élève.
"C'était un étudiant doué, motivé et qui savait s'exprimer. Il était tout autant à l'aise en étudiant qu'en jouant au football ou en discutant des questions d'actualité", écrit-il.
"Il était, au grand plaisir des ses professeurs et de ses parents, j'en suis sûr, en train de devenir un jeune homme responsable, attentionné et confiant (...), il représentait l'espoir en l'avenir".
Au lendemain des attentats du 11-Septembre 2001 aux Etats-Unis, l'école a organisé un rassemblement "au cours duquel nous avons prié et pleuré ensemble", raconte Edmunds.
"Abdulmutallab était là, et je ne sais pas s'il a prié ou pleuré, mais je sais qu'il a sûrement compris le message que nous tentions de faire passer ce jour-là, sur la nécessité pour chacun d'apprendre à vivre avec les autres", ajoute-t-il.
Umar Farouk Abdulmutallab a tenté le jour de Noël de faire exploser un avion de la compagnie Northwest Airlines avec près de 300 personnes à bord peu avant son atterrissage à Detroit (Etats-Unis), en provenance d'Amsterdam. Il a déclaré après son arrestation avoir été entraîné et équipé par le réseau Al-Qaïda au Yémen.
Fils d'un riche banquier et ancien ministre issu du nord musulman du Nigeria, il avait obtenu un diplôme en ingénierie mécanique de l'University College de Londres, et était inscrit en gestion dans une université de Dubaï.
Lire l’intégralité de la lettre de Chris Edmunds

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