Faits divers

Trafiquants d'ivoire sous les verrous

Lomé est une zone de transit vers l'Asie

Trois trafiquants togolais qui tentaient d’écouler des défenses d’éléphants ont été interpellés la semaine dernière par l’Office central de répression du trafic illicite des drogues et du blanchiment (OCRTIDB), apprend-t-on mercredi.

La saisie est modeste – deux défenses – mais significative d’un trafic qui se poursuit. La plupart de l’ivoire transite par le Togo. Dans le cas présent, les délinquants ont indiqué que les défenses  venaient de la réserve de Fazao-Malfakassa (région centrale). 

En 2013, la police avait effectué une prise de près de 800kg d’ivoire et près de 4 tonnes un an plus tard.

Le commerce international de l'ivoire a été interdit en 1989 par la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (CITES). Mais le trafic s'est poursuivi, représentant un marché mondial estimé à 10 milliards de dollars (7,4 milliards d'euros) par an et menaçant l'espèce.

De 10 millions en 1900, la population des éléphants d'Afrique a chuté à 1,2 million en 1990 et ils ne sont plus que quelque 500.000 aujourd'hui, selon des défenseurs de l'environnement.

Entre 22 et 25.000 sont tués chaque année, soit plus de 60 par jour, et, selon la CITES et d'autres organisations de protection des animaux, 20% des éléphants d'Afrique pourraient disparaître en une décennie si le braconnage se poursuit à son rythme actuel.

Pour enrayer le massacre, 30 pays d'Afrique et d'Asie se sont mis d'accord sur un plan d'urgence lors d'une conférence internationale à Gaborone l'année dernière.

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