Eco & Finance

Ayassor table sur une croissance de 6%

Le ministre de l’Economie et des Finances, Adji Otéth Ayassor, participe depuis le début de la semaine à Washington aux réunions de printemps du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. Jadis pays paria, le Togo bénéficie désormais de toutes les attentions de la part des institutions de Bretton Woods. Il faut dire que les autorités togolaises ont fait fort en atteignant le point d’achèvement de l’Initiative PPTE en un temps record qui a même surpris les économistes du FMI. Soulagé de la quasi totalité de sa dette extérieure, le pays a toute de même besoin de l’appui du FMI et de la BM. L’occasion à Washington d’évoquer un nouveau programme d’accompagnement et de financement sectoriel.
Quel est l’intérêt de ces réunions bi-annuelles du FMI et de la Banque mondiale ?
Adji Otéth Ayassor : Ces réunions sont toujours une occasion de poursuivre les discussions avec le FMI et la Banque mondiale sur les perspectives de coopération et sur des projets précis. Une série de rencontres bilatérales sont organisées pendant presque une semaine pour faire le point des engagements des deux institutions en faveur de notre pays.
Depuis trois ans les relations avec ces deux institutions sont excellentes car le Togo a scrupuleusement respecté la feuille de route avec l’assainissement des finances publiques et un programme rigoureux concernant la bonne gouvernance. Le FMI et la BM en sont parfaitement conscients d’autant que le Togo a atteint le point d’achèvement en un temps record.
 Le FMI estime que la croissance en Afrique est intimement liée au développement des infrastructures. Partagez-vous cette analyse ?
Adji Otéth Ayassor : Absolument et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle le Togo s’est lancé dans un ambitieux programme avec la rénovation du réseau routier ou l’extension du Port de Lomé. Il y a également d’importants efforts consentis dans le secteur agricole.
Si tout va comme prévu, le Togo pourra atteindre un taux de croissance de 5 à 6% dans les deux ans qui viennent.
Pour 2011, ce sera autour de 4% et nous espérons même un peu plus.
Bref, nous maintenons le cap avec la même détermination.

En photo : le ministre de l'Economie et des Finances vendredi devant le siège du FMI

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