Certains doutaient de l’efficacité du Fonds national de la finance inclusive (FNFI). Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Depuis son lancement il y a 6 ans, plus de 96 milliards de Fcfa ont été octroyés sous forme de petits prêts aux populations déshéritées, aux communautés à la base pour leur permettre de poursuivre ou de créer une activité rémunératrice.
Le Fonds travaille en étroite collaboration avec les organismes de micro-crédit; 83 au total.
Indicateur intéressant, le taux de remboursement est de 92,2%.
Une bonne surprise pour les promoteurs du projet qui redoutaient un manque de rigueur des bénéficiaires.
Ces bons chiffres devraient permettre une extension des services d'inclusion financière à de nouvelles catégories comme les entrepreneurs.
La finance est dite inclusive à partir du moment où elle permet à une population donnée, que ça soit une famille, un jeune entrepreneur, une entreprise de plus grande taille, d'accéder à un ensemble de services et de produits, parfois personnalisés, qui répondent à un besoin spécifique.
Ces produits ou services peuvent être de type financier, comme par exemple l'accès à un crédit spécifique, à un système de paiement dématérialisé, la souscription à une assurance ou encore à un système de gestion des transactions.
Mais ils peuvent également être de type non financier : participation à une formation, disposer d'une aide juridique ou comptable, accompagnement à la création d'entreprise.
C’est la démarche initiée par les autorités togolaises.