Eco & Finance

L’Afrique que nous voulons

Donald Kaberuka, le président de la BAD

Le représentant au Togo de la Banque africaine de développement (BAD), Serge N'Guessan, a annoncé lundi les différentes manifestations qui seront organisées à l’occasion du 50e anniversaire de l’institution.

Mardi, le Premier ministre, Arthème Ahoomey-Zunu et l’ancien chef du gouvernement, Edem Kodjo seront présents à une conférence publique sur le thème de la BAD au service de l’Afrique.

Au Togo, la Banque finance divers projets d’infrastructures routières et de soutien au Programme d’appui aux renforcements des capacités institutionnelles (Parci) et au Programme d’appui aux reformes et à la gouvernance (PARG).

Lomé accueille depuis 2 ans un bureau régional, signe de la coopération active entre les deux parties.

Créée en 1964, la Banque africaine de développement (BAD), célèbre 50 ans d’assistance au développement du continent africain.

Au fil des années, la Banque, par son appui, a su être un partenaire de choix pour les pays, et notamment dans les périodes difficiles. Les programmes, projets et autres interventions ont été appréciés du fait des choix stratégiques de la BAD, ainsi que l’a indiqué Donald Kaberuka, le président : 'C’est grâce à ces choix stratégiques de la Banque et son action face à la crise financière de 2008 que les actionnaires ont consenti à tripler son capital, passant ainsi de 32 à 100 milliards de dollars… '.

Depuis sa création, l’institution est sur tous les fronts et dans tous les secteurs, même si elle a de manière stratégique mis l’accent sur telle ou telle approche ou secteur particulier en fonction du contexte. L’institution a apporté sa contribution au réveil de l’Afrique qui se traduit par un taux de croissance soutenu de 5% au cours de la dernière décennie. Les prévisions du Fonds monétaire international (FMI) indiquent que le continent devrait être la région du monde à connaître la plus forte accélération de croissance, passant de 5,1% en 2013 à 6,1% en 2014.

Mais, la BAD ne se laisse pas griser par ces chiffres. Elle est réaliste et sait que les défis sont encore nombreux, notamment en termes d’inclusion sociale, de partage de richesses et d’accès plus important aux infrastructures, notamment dans la composante énergie de ces dernières.

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