Deux sociétés de placements pyramidaux – une arnaque assez répandue – ont été fermées en juillet 2010 par les autorités. Christitex et Karus-Togo, qui totalisaient plus de 3 milliards de dépôts, ont remboursé la plupart des 6000 clients d‘une partie du principal ; les intérêts mirobolants proposés ont évidemment fondu comme neige au soleil.
Mais 887 adhérents attendent toujours de récupérer ce qu’ils peuvent. C’est ce qu’a indiqué samedi Kodjo Kloutsè, le président du Collectif des victimes.
ReDéMaRe, autre structure adepte du système de Ponzi avait du cesser ses activités il y a trois ans.
Toutes utilisaient un montage financier frauduleux qui consistait à rémunérer les investissements des clients, à des taux dépassants parfois les 12%, essentiellement par les fonds procurés par les nouveaux entrants.
Le système s’effondre dès lors que les sommes générées par les nouveaux entrants ne suffisent plus à couvrir les intérêts payés aux clients.
Dans de telles histoires, il faut des escrocs et, surtout des clients crédules. De fait, de nombreuses pyramides de Ponzi ont prospéré, pas seulement au Togo, mais dans toute l’Afrique de l’Ouest.