Neal Wolin (photo), le secrétaire adjoint américain au Trésor (l’équivalent du ministère des Finances) achève mercredi une visite de 48h au Togo. Un déplacement à caractère économique et financier destiné à examiner les défis auxquels le pays est confronté et à imaginer des partenariats avec le FMI, la Banque mondiale et le secteur privé.
Les investissements directs américains au Togo sont encore très limités. A cela deux raisons, 20 ans de sanctions économiques ont largement contribué à détourner les milieux d’affaires de ce marché ; ensuite, le Togo pendant des années n’offraient pas de d’opportunités véritablement séduisantes.
Pourtant, à la fin des années 80, le Togo avait été l’un des premiers pays africains à bénéficier du soutien de l’agence publique américaine OPIC (Overseas private investment corporation) pour l’installation d’une zone franche.
Aujourd’hui, la présence américaine la plus visible est celle de ContourGlobal, la société qui a, en partie, financée la centrale thermique de Lomé et qui en assure la gestion.
D’autres opportunités se font jour dans le secteur pétrolier et minier, dans les services bancaires et dans l’activité portuaire.
Sur le plan politique, l’assainissement des finances publiques et la bonne gouvernance constituent de bons indicateurs pour le Trésor US et à cela s’ajoutent des perspectives économiques encourageantes, comme l’indique la récente étude du Fonds monétaire international.
Lors de sa visite à Lomé, Neal Wolin s’est entretenu avec deux acteurs clés, le ministre de l’Economie et des Finances et celui des Mines.