Eco & Finance

Un modèle pour le secteur bancaire ?

L’Institut africain de finance islamique (IAFI) organise lundi à Lomé une conférence internationale consacrée à des pratiques bancaires originales.

La finance islamique, en accord avec le droit musulman, est basée sur deux principes : l'interdiction de l'intérêtet la responsabilité sociale de l'investissement. Elle lie plus étroitement la rentabilité financière d'un investissement avec les résultats du projet concret associé. L’islam interdit les transactions tant civiles que commerciales faisant recours à l'intérêt (ribâ), à la spéculation (gharar) ou au hasard (maysir). 

La finance islamique se chiffrait à 700 milliards de dollars sur le marché mondial en 2008, derniers chiffres connus.

Des experts venus d’Afrique de l’Ouest et des pays du Golfe vont pendant 3 jours «jeter les bases du développement de la finances islamique au Togo », selon les organisateurs.

Le président de l’IAFI, le Sénégalais,  Lamine Mouhamadou Mbacke, a indiqué que le Togo, pourrait emboîter le pas aux pays comme le Sénégal et le Nigéria, qui tirent profit des flux d’investissements directs des pays du golfe pour financer les grands travaux d’infrastructures.

«La finance islamique est une nouvelle niche d’investissement pour nos Etats et va leur permettre de bâtir une véritable industrie financière basée sur une croissance forte et durable », a encore souligné M. Mbacke.

Rappelons que, contrairement au Sénégal ou au Nigeria, le Togo n’est pas majoritairement musulman, ce qui ne l’empêche de profiter d’une formule originale d’ores et déjà prisée par les grandes banques des pays occidentaux.

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