Idées

Année faste pour la diplomatie togolaise

Faure Gnassingbé vendredi dernier à Lomé

Togo is back ! Après une décennie consacrée à la reconstruction de son pays très affecté par des années de crise socio-politique, le président Faure Gnassingbé peut désormais s’atteler à bâtir une politique étrangère ambitieuse.

Sans battage médiatique et dans la plus grande discrétion, il tisse des relations avec de nouveaux partenaires et consolide celles avec ses alliés traditionnels.

Cette année aura été marquée par des visites emblématiques en Chine, en Allemagne et en Israël. Le Togo a accueilli en octobre un sommet de l’Union africaine sur la sécurité maritime, premier événement international de cette envergue depuis les années 80.

Et grande première depuis 1989, un Premier ministre français vient d’effectuer une visite de travail à Lomé. Plusieurs membres du gouvernement français, mais aussi allemands l’avaient précédé.

Au sein des organisations régionales et panafricaines (Cédéo, UEMOA, UA) la voix du Togo porte plus loin. Faure Gnassingbé est sollicité et écouté.

Pour mettre en musique la partition qu’il a écrite, le chef de l’Etat a mis aux manettes son ancien conseiller diplomatique, Robert Dussey. Un homme d’expérience qui a redonné du dynamisme au ministère des Affaires étrangères.

Faure Gnassingbé ne veut pas d’une diplomatie des petits fours. A ses yeux, la politique étrangère doit en priorité servir les intérêts économiques du Togo et accompagner son développement.

C’est le cap qu’il s’est fixé. Et c’est une feuille de route qu’il entend poursuivre. 

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