La santé n’a pas de prix.
Mais elle a un coût.
Chacun doit donc préserver son capital santé et prévoir d’économiser ce qui lui sera nécessaire pour se soigner.
Le rôle de l’Etat est essentiel pour organiser les moyens de la prévention et le réseau d’hôpitaux et d’infirmeries publics.
Le corps médical par sa science et son dévouement doit être l’artisan de la bonne santé collective. La morale des savants est cependant encore plus importante que leur savoir. Le malade -ou celui qui croit l’être- est ignorant et fragile face au spécialiste qui ne doit pas abuser de ses prérogatives.
Trop de patients sont aujourd’hui désorientés face à des prescriptions ruineuses comme une échographie des sinus pour un simple rhume ou une césarienne pour un accouchement sans complications.
Il faut savoir raison garder et ne pas transformer un acte naturel en une prescription ruineuse.
Koffi Souza