Le principe démocratique est universel. Il repose sur la loi de la majorité. C'est elle qui détient le gouvernement de la Cité dans le temps et selon les modalités et limites prévues par la Constitution.
En revanche, le choix des oppositions est variable.
Celles-ci peuvent refuser toute participation au pouvoir et concentrer leurs efforts sur la contestation des gouvernants et la préparation de l'alternance.
La deuxième attitude possible est la recherche d'une participation au pouvoir soit pour mieux contrôler le gouvernement de l'intérieur, soit pour partager le pouvoir.
Cette participation peut se situer à des degrés divers comme la simple présence au gouvernement de ministres issus de l'opposition. Elle peut aussi s'appuyer sur un accord de gouvernement qui prévoira les conditions de partage du pouvoir.
Dans tous les cas, cette participation est souvent conçue par l'opposition comme une étape avant sa conquête totale du pouvoir et par la majorité comme une phase permettant l'extension de sa base politique.
La troisième tentation de l'opposition relève de l'infantilisme. Elle consiste pour les opposants à contester les résultats des élections. Dés lors que les élections sont proclamées et reconnues régulières cette dernière stratégie révèle un manque de maturité.
Ce n'est pas en contestant les verdicts du thermomètre que l'on se guérit de la fièvre.
Koffi SOUZA