Idées

Pas de Copenhague sans l’Afrique

Les Africains figurent parmi les faibles pollueurs.Ils sont,en revanche,les principales victimes du réchauffement climatique.Ils ont eu un coup de colère cette semaine lorsqu'ils se sont rendus compte que les pays développés allaient se contenter de déclarations lénifiantes alors que le protocole de Kyoto impose jusqu'ici des engagements chiffrés en matière de réduction des gaz à effet de serre.Ils refusent la disparition du texte de Kyoto, dont la première période d'engagement prend fin en 2012 et exigent de le prolonger sur 2012-2020.

Copenhague doit être un plus et non une régression

C'est le texte signé entre la France et l'Afrique, à l'issue du déjeuner entre Nicolas Sarkozy et Meles Zenawi, qui a permis de renverser la vapeur. Ce document, fixe des objectifs : la limitation du réchauffement à 2 °C en 2050 par rapport à l'ère préindustrielle et la limitation de 50 % des émissions globales de CO2 par rapport à 1990 .Il préconise une aide annuelle de 10 milliards de dollars jusqu'en 2012, dont la France souhaiterait qu'elle aille à hauteur de 40 % pour l'Afrique et, à 20 %, pour limiter la déforestation.
Copenhague doit être un plus et non une régression au nom d'un unanimisme de façade.
Koffi Souza
En photo : le Premier ministre namibien, Nahas Angula

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