Idées

Un sommet de l’UA contrasté

Le sommet de l’UA qui vient de se tenir à Addis- Abeba a été fort contrasté mêlant les facteurs positifs et les éléments négatifs.
Il s’est tenu à un moment où les régimes africains connaissent une nouvelle aspiration à la démocratie et où les populations deviennent plus exigeantes sur la qualité de la gouvernance. Les conflits de Tunisie et d’Egypte sont les premières illustrations de l’onde de choc réformatrice qui frappe les sociétés africaines. Celles-ci vont avoir à trouver de nouveaux équilibres constitutionnels et de nouvelles procédures électorales plus consensuelles.
Le cas de la Côte d’Ivoire démontre la fragilité des processus électoraux.
Mais Addis-Abeba est aussi le sommet de l’espoir. L’Afrique est un continent qui bénéficie du dynamisme de la jeunesse. L’Afrique subsaharienne comprend 62% de moins de 25 ans. Ces jeunes sont de grands utilisateurs de téléphonie mobile et d’internet. Ces nouveaux accès à une culture mondialisée rendent le changement démocratique irréversible. Par ailleurs, le niveau de croissance de l’Afrique est important. Selon le FMI la croissance du continent sera de 6% en 2011.
Invité d’honneur du sommet, Nicolas Sarkozy s’est fait l’avocat de cette Afrique gagnante. , le président français a célébré une Afrique forte :
« Mesdames et messieurs, vous êtes plus forts que vous ne l’imaginez. Affirmez votre poids dans les instances internationales, et le monde sera obligé de tenir compte de la parole des Africains».
Un nouveau volontarisme africain est né à Addis.
Koffi Souza

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.