Justice

Aucun investisseur ne peut mettre son argent dans un pays où règne l’insécurité foncière

La problématique du foncier au Togo est au cœur des préoccupations de l’appareil judiciaire, mais également des notaires dont une grande partie de l’activité repose sur la vente de terrains et les successions dont l’essentiel est constitué de propriétés, immeubles ou terrains.

Dans son numéro de janvier, ‘Reflets du Palais’, le mensuel publié par la Cour d’appel de Lomé, donne la parole à Molgah Kadjaka, la présidente de la Chambre nationale des notaires.

‘Les transactions immobilières génèrent trop de contentieux qui encombrent les tribunaux (...). On estime que 80% des litiges devant nos tribunaux sont d’ordre foncier’, explique Mme Kadjaka dans un long entretien.

Pour les notaires, l’insécurité juridique des transactions immobilières constitue une atteinte à l’intégrité des personnes et des biens. Et la patronne des notaires met en garde : ‘Aucun investisseur national ou étranger ne peut mettre son argent dans un pays où règne l’insécurité foncière. Dans ce contexte, il devient impérieux que tous les acteurs du foncier se retrouvent pour trouver les voies et moyens pour réduire les litiges fonciers’.

Information additionnelle

Reflets du Palais N°8.pdf

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