Justice

Pas de quoi fouetter un chat

Ne pas troubler la paix publique

‘La publication, la diffusion ou la reproduction par quelque moyens que ce soit de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers lorsque, faite de mauvaise foi, elle trouble la paix publique, ou est susceptible de la troubler  est punie d’une peine d’emprisonnement de 6 mois à 2 ans et d’une amende de 500.000 à 2 deux millions de Fcfa  ou de l’une de ces deux peines.’ Ces dispositions sont contenues dans un article du nouveau code pénal adopté lundi par l’Assemblée nationale.

Ces mesures – qui ne concernent pas les médias spécifiquement - ont fait bondir les associations de journalistes qui accusent les députés de remettre en cause les dispositions du code de la presse et de la communication.

Ces organisations condamnent ‘une tentative d’atteinte à la liberté de presse et à la liberté d’expression consacrées par la constitution’.

L’article incriminé ne touche pas aux principes fondamentaux de la liberté des journalistes, il constitue davantage une invitation à la prudence et au professionnalisme.

Mardi, le vice-président du groupe parlementaire UNIR, Christoph Tchao, a tenu à rappeler que tous les citoyens étaient concernés par ces dispositions qui ne dérogent en rien au code de la presse.

Tous ceux qui tentent de propager de fausses informations sont concernées.

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