Justice

Un cas d’espèces

Il y a deux ans, 33 commerçantes togolaises et nigériennes étaient interpellées à l’aéroport de Lomé alors qu’elles s’apprêtaient à se rendre en Chine. Dans leurs valises et leurs sacs à main, des milliards de Fcfa en espèces destinés à acheter des marchandises en Asie.

Des sorties de fonds de cette importante évidemment  interdites par la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest dans tout l’espace UEMOA. Ailleurs dans le monde, au delà de 10.000 dollars, les montants doivent être dument déclarés à la douane.

Mais il est vrai que les commerçantes au Togo et ailleurs en Afrique continuent de travailler à l’ancienne ; pas de virements, pas de cartes de crédits et souvent pas de comptes en banque.

Deux ans donc après la saisie, le ministre de la Justice, Tchitchao Tchalim, a restitué 987 millions de Fcfa à ces revendeuses, mais la procédure judiciaire se poursuit.

C’est un geste fait par les autorités pour permettre aux commerçantes de poursuivre leurs activités, en attentant la décision de justice, explique-t-on dans l’entourage du ministre.

Sur les 8 milliards saisis à l’époque, une grande partie de l’argent d’ores et déjà été rendu à ses propriétaires. Reste 800 millions à verser après la décision de la Cour Suprême qui devrait intervenir dans les mois qui viennent.

Mardi, les commerçantes ont exprimé leur reconnaissance aux autorités.

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