Les jours passent, l’actualité reste inchangée. La plupart des journaux privés reviennent sur la manifestation organisée vendredi dernier par le CST. Liberté affirme que la marche « a été réprimée par les forces de l’ordre et a fait plusieurs blessés dont un journaliste ». Même tonalité au Correcteur qui évoque «La brutalité policière : une trentaine de blessés dont un bébé, une femme enceinte et un journaliste ». Et ce journal d’affirmer que «cette répression de la marche du 5 octobre est la confirmation du statu quo et du visage hideux et criminels du pouvoir des Gnassingbé ».
A l’opposé de ces journaux proches de l’opposition, Le Combat du Peuple estime que « le CST est un fléau national ». Toutefois, « « Zeus Ajavon et les siens sont à bout de souffle », souligne le périodique.
Deuxième titre à la Une, encore une fois, l’affaire d’escroquerie internationale dont a été victime un ressortissant émirati. «Le Quai d’Orsay négocie l’évacuation sanitaire de Loïk Le Floch-Prigent », assure Golfe Info.
« Agba, Bodjona et le Floch-Prigent jouent avec le feu ; ils sont les vrais cerveaux de cette escroquerie internationale », écrit de son côté Combat du Peuple.
Enfin, Liberté tente d’inverser la charge de la preuve en indiquant que
« l’Emirati Abbas Al Youssef est lui-même recherché depuis 2009 par les services de sécurité ghanéens pour blanchiment d’argent ».