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Avenue Maman N’Danida : tous coupables, personne responsable

Rien ne va plus Avenue Maman N’Danida. Les travaux de rénovation de cette artère de Lomé sont stoppés. L’entreprise de travaux publics, Yamen, a reçu une mise en garde des autorités ; elle décharge aujourd’hui sa responsabilité en accusant la Tde, la compagnie des eaux. L’Union, paru vendredi, mène l’enquête.
Voici une sélection d’articles publiés par L’Union
Verbatim
Même pipe, même fumée
Ils sont invités à un dialogue inclusif, tous les partis politiques d’opposition avec le régime en place conformément aux lettres de l’Accord politique global (Apg) qui veut un dialogue permanent entre les différents partis politiques du Togo. En voulant démarrer ce nouveau rapprochement des acteurs politiques, le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé a essayé de s’entretenir avec le directoire de l’Alliance nationale pour le changement (Anc), parti de Jean-Pierre Fabre, né de la scission de l’Union des forces de changement (Ufc), à la tête d’une coalition de partis minuscules qui marchent tous les samedis à Lomé. L’invitation a été  adressée à l’Anc par le ministre en charge de l’Administration territoriale. "Le chef de l’Etat dans son message à la nation à l’occasion du nouvel an a maintenu avec l’ensemble de la classe politique togolaise et les forces vives de notre pays un dialogue inclusif et permanent. C’est dans cet esprit que le chef de l’Etat a instruit le ministre de l’administration territoriale d’invité l’Alliance nationale pour le changement (ANC) pour une rencontre avec lui ce lundi 28 février 2011 au Palais de la présidence de la république ce qui fut fait par correspondance 0020/MATDCL/CAB en date du 24 février 2011 adressée à Jean-Pierre Fabre, président national de l’Anc." a indiqué un communiqué du ministre Pascal Bodjona.
Contre toute attente, le leader de l’Anc a rejeté cet appel en évoquant une série de préalables avant toute rencontre avec le Président de la République. Entre autres, le parti exige la mise en œuvre de l’APG et des recommandations des missions d’observation électorale de l’Union européenne des législatives de 2007 et de la présidentielle de 2010, le respect de la constitution et des lois de la République par le retour à l’Assemblée nationale des députés arbitrairement exclus et ainsi privés de leur mandat, la reconnaissance de l’existence du groupe parlementaire Anc, le respect des droits et libertés des citoyens par la cessation des entraves aux activités des partis politiques…la libération de l’honorable Kpatcha et ses codétenus. "En réponse à cette main tendue, l’Anc par lettre n° 11-047/ANC/PN-SG du 25 février 2011 signée de son président, M. Jean-Pierre Fabre a décliné cette invitation et conditionne sa participation à la satisfaction d’un chapelet de préalables… ", a expliqué le ministre de l’Administration territoriale.
En réalité, la convocation du Chef de l’Etat avait pour objet d’écouter les dirigeants de l’Anc sur leurs opinions, approches et revendications pour l’amélioration des conditions de vie des citoyens que le parti prétend défendre. Et ce, tous les samedis à la plage. " …alors qu’une telle rencontre aurait permis à ces dirigeants de faire connaître au chef de l’Etat leurs attentes", indiquait M. Bodjona dans son communiqué qui déplore le refus de l’Anc. Cela nous rappelle le parti de Gilchrist Olympio, l’Ufc, qui, en son temps, refusait tout dialogue avec le pouvoir en place. Ce radicalisme a traîné le pays dans des situations de crise dont les conséquences ont été dramatiques pour nous tous. Aujourd’hui, avec la nouvelle donne politique nationale, une ouverture concrète matérialisée quotidiennement par des efforts de rapprochement, n’était-il pas opportun que le dirigeant de ce parti qui veut que l’opposition s’aligne sur lui de montrer à l’opinion sa bonne  foi de rassembleur ?
Après les deux dizaines d’années perdues pour rien avec l’Ufc, pourquoi l’Anc veut-elle faire croire encore aux esprits faibles à une fermeté gagnante alors que ses dirigeants n’entretiennent que des intérêts égoïstes -il suffit de les suivre dans leurs ping-pong hebdomadaires ? Au lieu de suivre, une fois encore, cette nouvelle farce des ex-lieutenants de Gilchrist, le reste de l’opposition ferait mieux de s’organiser autrement pour sortir de ce nouveau bourbier aux mauvais présages. Car, l’Anc et l’Ufc d’avant, c’est même pipe, même fumée…lourde.

Paradoxe dans la gestion des ressources humaines
Les agents de sécurité du CHU-Tokoin relookés à cause de Faure
Cela peut sonner comme une blague de mauvais goût, mais il est l’expression de ce que l’homme veut plutôt paraître au lieu d’être. Mardi 1er mars 2011, le président Faure Gnassingbé devait se rendre au Centre hospitalier universitaire de Lomé-Tokoin (CHU-Tokoin) pour, dit-on, inaugurer le nouveau scanner, trois blocs et la réanimation polyvalente. Du moins, jusqu’à la fin de l’après-midi de la veille (lundi) où tout a été annulé. Au CHU, on ignore la cause du report. L’information n’a pas trop circulé. Au jour annoncé, ce qui attirait l’attention de tout visiteur de ce centre de santé public est la nouvelle tenue de ses agents de sécurité. Ceux-ci ont délaissé leur ancienne tenue kaki décoloré pour de nouveaux treillis noirs, tout brillant, soutenus en bas par des chaussures rangers, non moins attractives. Même l’agent qui venait de faire la garde – c’est-à-dire qui ne devait pas être de service ce mardi matin – se pointa au rendez-vous "galant" dans son nouvel habit. Certainement pour ne pas se faire oublier dans un quelconque partage de la magnanimité présidentielle.
Auparavant, la veille, c’est un apatam qui est dressé quelque part dans la cour de l’hôpital. De la boisson a été achetée. L’équipage d’un hôtel de la place a été réquisitionné pour apprêter les brochettes et de quoi manger. Il était en pleine opération culinaire quand la "mauvaise nouvelle" tomba et il a dû se replier. Mais tout ceci doit être inscrit en dette pour le centre hospitalier : il faudra payer des services finalement non consommés. Le mardi matin, la mésentente a été palpable entre la direction du CHU-Tokoin et l’établissement qui a loué ses chaises. Pendant que la première ne voulait pas payer au motif que les chaises n’ont plus servi, le second soutenait que ses chaises ne pouvaient être immobilisées durant deux jours sans aucun paiement.
Au-delà du mélodrame, le personnel ne comprenait pas tout le show de la direction de l’hôpital pour accueillir le chef de l’Etat qui, logiquement, devait descendre dans un univers médical dans son "état de nature", c’est-à-dire tel qu’il vit au quotidien. Pourquoi doit-on brusquement changer de tenue aux agents de sécurité du seul fait de la venue de Faure ? Pourquoi vouloir changer son mode de vie pour cacher la réalité ? S’est-on senti obligé de commander les tenues précipitamment ? Au CHU-Tokoin, les mauvaises langues s’en moquent et racontent que les tenues existaient dans les magasins depuis déjà deux ans, au pire depuis des mois. Et on a voulu maintenir cette partie du personnel dans l’amertume de son look.
Plus est, il se raconte que le beau discours préparé par la direction contrastait avec l’approche du Syndicat national du personnel hospitalier du Togo qui, lui, n’entendait pas cacher son désarroi "en live" devant Faure Gnassingbé. Même si, de l’autre côté, beaucoup de médecins s’étaient apprêtés pour être gratifiés par le locataire du palais de la Marina. Après Tsévié et Dapaong.
Au demeurant, il est indéniable que l’Autorité s’efforce à soutenir un secteur qui a souffert du manque d’investissements. Dans les projections actuelles, les capacités d’accueil de l’unique structure du CHU-Tokoin se révélant dépassées, un nouveau poste de dialyse au CHU Campus doté d’une autonomie de gestion et un poste de relais dans la partie septentrionale du pays (CHU Kara), d’ici 2013, évitera aux malades la peine des longues distances. Et il faut plus de deux milliards de francs Cfa.
Le site du CHU Campus devra abriter le futur centre de prise en charge de la drépanocytose au Togo (un laboratoire spécialisé de dépistage et un laboratoire de biologie moléculaire). Mais il faudra aussi revoir le traitement des praticiens spécialistes qui, après quinze ans d’études supérieures, sont obligés de débarquer au CHU en taxi-moto. La voiture, déjà amortie, tombant trop régulièrement en panne.

Reconstruction de la route BKS-Adidogomé
Les TP confirment la réduction de 5 mètres sur la mesure initiale de l’emprise
Visiblement, les autorités en charge des infrastructures routières se ravisent après avoir fait croire que des maisons seront épargnées, puisqu’il était annoncé que l’emprise de la nouvelle route BKS-Adidogomé allait être inégalement réduite, au gré des "maisons trop coûteuses" pour la bourse de l’Etat. De sources confirmées, la largeur de la route est désormais réduite de 5 mètres, dans toute sa longueur. Donc, pas de route en forme zigzaguée. Autrement, la grande bâtisse à la jonction du pavé de Djidjolé que l’Autorité serait en train de ménager, selon la clameur, va être touchée. Selon le ministère des Travaux publics, le bon sens veut que tous les propriétaires qui ont les pièces justificatives à jour ne s’inquiètent. La mesure d’indemnisation prévoyant le juste dédommagement au prorata du dommage subi.
A en croire la Direction des travaux publics, on aura finalement une route de 25 mètres pour des "dispositions sécuritaires". Avec les 30 mètres, beaucoup de maisons allaient partir par le jeu des bulldozers. Et, avec l’emprise de 20 mètres qui était décidée entre-temps, les maisons qui échapperont à la démolition auront pratiquement leur portail sur le trottoir. Ce qui constituera un danger pour les habitants dans leur mouvement. Même la qualité des travaux projetés allait aussi prendre un coup. D’où finalement la moyenne, c’est-à-dire 25 mètres pour maintenir l’équilibre.
Au départ, la route transversale reliant Agoènyivé BKS sur la Nationale 1 et Adidogomé sur la Nationale 5, lancée le 18 janvier dernier, devrait être reconstruite en double chaussée de 2 X 2 voies de 7 mètres de large chacune, dans une emprise de 30 mètres, avec des caniveaux sous trottoirs de largeur variant entre 2 et 6 mètres, un terre-plein central supérieur ou égal à 1 mètre. Quel que soit ce qui est dit, elle garde au moins sa longueur de 6,465 km. Les travaux sont confiés à l’entreprise EBOMAF du Burkina-Faso pour un délai de 12 mois. Dans sa structure, la route sera composée d’une couche de forme en sable silteux, d’une couche de fondation en sable silteux stabilisé au ciment sur une épaisseur de 20 cm, d’une couche de base en grave concassée 0/31,5 d’épaisseur de 15 cm. Elle sera revêtue en béton bitumineux d’une épaisseur de 5 cm pour répondre aux normes régionales. Pour éviter toute dégradation par les eaux, le drainage des deux voies sera assuré par des caniveaux et dalots en béton armé de sentions conséquentes pour permettre une évacuation efficace.

Lenteur dans la réhabilitation de l’Avenue Maman N’Danida
YAMEN décharge la responsabilité sur la TdE
Alors qu’elle a attrapé, fin janvier, un « avertissement » du ministère des Travaux publics – et ne serait pas loin d’une « mise en demeure » –, pour la curieuse lenteur des travaux de réhabilitation de l’Avenue Maman N’Danida, à Lomé, l’entreprise YAMEN S.A. décharge toute la responsabilité sur la société La Togolaise des Eaux (TdE). Sur le chantier, pour les besoins des éléments de preuve, le technicien en charge a plongé les yeux de deux gars du journal L’UNION dans les caniveaux. Au fond, traînaient des canalisations d’eau de toutes les marques, notamment en laiton. C’est justement ce dernier qui semble constituer l’obstacle aux travaux.
«A chaque fois qu’on tombe sur des installations de la CEET ou de Togo Telecom, le problème est vite réglé. Mais la TdE dit qu’on n’a pas le droit de toucher à ses canalisations, et c’est cela qui fait traîner les travaux depuis», a expliqué à L’UNION Tetteh Abbey, technicien et chef chantier assainissement à l’entreprise YAMEN. Les installations et canalisations en question se situent sur le tracé des caniveaux actuellement en construction. Par endroits, l’entreprise YAMEN affirme avoir été contrainte de dévier les caniveaux, ou de les rétrécir. «La TdE nous crée des problèmes», a lâché M. Abbey.
Plusieurs rencontres avec les autorités compétentes n’ont pas, semble-t-il, permis de trouver le compromis. Une dernière réunion était prévue hier, pendant que les travaux ont repris sur le chantier après plusieurs semaines de suspension. Depuis trois mois, à cette allure de tortue sur le chantier, ce sont les bonnes femmes et les commerçants qui font les frais et se plaignent. La clientèle a déserté les lieux d’une avenue devenue momentanément impraticable, et bordée en plus de trous que l’on tarde à boucher.
Il s’agira désormais, d’après les dernières infos, de construire les caniveaux sur les canalisations d’eau en laiton. Elles sont de taille plus grosse et solidement ancrées dans le sol. Celles qui sont de petite taille, et de surcroît en PVC, peuvent être légèrement déplacées, poussées de côté, toute comme les câbles électriques et téléphoniques, pour céder la place aux caniveaux. «D’ici la semaine prochaine, les caniveaux seront achevés», déclare Tetteh Abbey, en précisant que le chantier sera terminé dans un délai d’un mois.
L’Avenue Maman N’Danida, longue de 1,49 km, tout comme l’Avenue François Miterrand (0,860 km) font partie du deuxième lot du Projet de réhabilitation de certaines rues revêtues de la ville de Lomé. Elles sont prévues pour être aménagées, assainies et finalement bitumées. Débutés le 24 octobre 2010, les travaux étaient supposés s’achever dans un délai de trois mois, d’après le ministère des Travaux publics. Deux mois après, les travaux n’avaient avancé que de 23,5%. Pas même le tiers, ce qui a valu à l’entreprise YAMEN S.A. un avertissement du ministère des TP.
Bientôt, on aura bouclé cinq mois sur ce minuscule chantier. Et pourtant, cela fait rire les premiers responsables. Pour preuve, sur le panneau d’identification du chantier, tout est inscrit : le maître d’ouvrage qui est le ministère de l’Administration territoriale, son délégué qui est  la Mairie, la date du début des travaux... Sauf une chose : le délai d’exécution desdits travaux. Ce qui sert d’argument à certains responsables de YAMEN qui nous dirigent vers ce fameux panneau supposé contenir tous les éléments d’un chantier.
En face, au ministère des Travaux publics, certains responsables ont curieusement fait comprendre que la lenteur des travaux serait liée à «une rupture des matériaux de construction». Au même moment où des réunions se tiennent pour concilier les points de vue entre YAMEN et la TdE. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans l’attribution de ce marché.
En rappel, l’entreprise YAMEN S.A. est également adjudicataire des travaux de réhabilitation et d’élargissement de la route Kpalimé-Atakpamé (entrée village Adagali) sur 22 km, sur un budget de 7,5 milliards de francs Cfa par le budget d’investissement et d’équipements.
Depuis la période des fêtes, les travaux n’ont guère bougé sur cet axe. Les ouvriers s’en sont plaints, ne comprenant pas la disparition subite des responsables de l’entreprise sur le site, les abandonnant. En dehors d’eux, personne d’autre n’en dit grand-chose. Interrogés à Lomé, les responsables de YAMEN ne veulent pas vraiment se prononcer sur Kpalimé-Atakpamé. On suppose que c’est un chantier qui est loin de Lomé.

Les prises en charge pourront excéder les 80%
En rapport au régime d’assurance maladie obligatoire devant être appliqué aux agents publics et assimilés, il est envisagé la mise en place d’un Institut national d’assurance maladie (INAM). Mercredi, au conseil des ministres, le projet de décret devant instituer cet Institut a été examiné en première lecture. L’INAM, organisme à but non lucratif, est prévu pour être un établissement public jouissant de la personnalité juridique et de l’autonomie de gestion administrative et financière. Il lui sera attribué particulièrement la mission d’assurer la couverture des risques liés à la maladie, aux accidents et aux maladies non professionnelles et à la maternité des agents publics et de leurs ayants droit. A ce titre, il devra assurer la gestion du fonds (cotisations) d’assurance maladie des agents publics en activité et à la retraite.
Sous l’autorité du ministre chargé de la Sécurité sociale, l’INAM peut décider de la création de ses formations sanitaires, ses pharmacies et ses laboratoires d’analyses et d’imagerie médicale. Bien plus, il pourra définir les conditions dans lesquelles les soins de santé sont fournis par les formations sanitaires aux bénéficiaires de l’INAM ainsi que les modalités de remboursement de ces soins. Ce faisant, un partenariat devra être établi entre l’Institut et les formations sanitaires du Togo. Cela s’entend l’ensemble des formations sanitaires publiques notamment les centres hospitaliers universitaires (CHU), les centres hospitaliers régionaux (CHR), les hôpitaux de districts (HD), les unités de soins périphériques (USP) et les établissements de soutien (institut national d’hygiène, centre de transformation sanguine…), et l’ensemble des formations sanitaires, laboratoires, pharmacies et centres d’imagerie médicale privée en convention avec l’INAM.
Les engagements de l’INAM
Dans ces formations sanitaires, les engagements de l’INAM devront couvrir les frais de consultations, d’hospitalisations, de médicaments, les actes médicaux, chirurgicaux et paramédicaux, les frais des examens de laboratoire et de radiologie, les frais de prestations de soins liés à l’état de grossesse et à l’accouchement. Le taux de prise en charge de l’INAM est attendu pour varier entre 80% et la totalité des charges (lire tableau). En tout, l’on doit compter une vingtaine de prestations couvertes dont la césarienne, la consultation de spécialité, les accouchements compliqués, la poche de sang…
Cette couverture tient à condition que les dépenses de santé ne soient pas effectuées dans des structures sanitaires non conventionnées par l’organisme. Il sera également exclu les soins « non autorisés » à l’étranger, la chirurgie esthétique, la désintoxication liée à l’alcool ou à la drogue, la tentative de suicide, les soins de confort, les produits pharmaceutiques de confort, les contraceptifs… La facturation des prestations fournies au bénéficiaire est transmise à l’INAM – avec tous les éléments d’information – dans un délai à fixer par la loi. La loi déterminera également le délai de règlement par l’INAM de sa part, dès réception  de la facturation.
L’accent est ici mis sur la qualité des prestations fournies aux bénéficiaires. Elle porte autant sur les moyens, les procédures du diagnostic et de traitement, que sur la manière dont les soins sont mis en œuvre et sur les résultats.

Assurance maladie obligatoire
Le tableau des prises en charge clairement établi par décret
Le taux global de cotisation des agents en activité est calculé en pourcentage de la rémunération. Il est fixé à 7% et est applicable à l’identique, sur chaque rémunération quels que soient la catégorie et le classement indiciaire des agents concernés. La quote-part de l’Etat employeur et de ses démembrements est fixée à 50% du montant total de la cotisation de chaque agent en activité. Pour chaque agent en activité, la cotisation à charge de l’Etat employeur est fixée au taux de 3,5% du salaire ou traitement.
La cotisation à charge de chaque agent en activité est fixée au taux de 3,5% du salaire ou traitement (solde de base + sujétions) calculé et prélevé en déduction sur l’ensemble des éléments de rémunération. Dans le cas où les éléments de la rémunération sur lesquels le taux est appliqué n’offrent pas une bonne visibilité, les éléments ou la portion à prendre en compte sont déterminés par arrêté. La cotisation à charge des agents de l’Etat en activité est prélevée mensuellement directement à la source sur leur rémunération par le trésor public qui transfère ce montant directement sur le compte de l’INAM. Le même rythme de prélèvement frappe les agents des collectivités territoriales, des établissements publics administratifs et de toutes autres institutions administratives assujetties.
Le taux global de cotisation des agents à la retraite est fixé à 3,5% du montant de la pension de retraite de chaque agent. La cotisation à charge de chaque agent à la retraite est fixée à 3,5% calculé et prélevé en déduction du montant de sa pension. Elle est prélevée mensuellement à la source sur la pension de l’agent par la Caisse de retraites du Togo qui transfère ce montant sur le compte de l’INAM. Pour les agents immatriculés à la Caisse nationale de sécurité sociale, le prélèvement est fait par celle-ci.
Lorsque les deux époux sont agents publics, chacun paye sa propre cotisation. Le prélèvement des cotisations des agents en activité et à la retraite se fait de manière anticipative à l’ouverture des droits aux prestations couvertes par l’INAM. Le prélèvement sur les rémunérations ou la pension du mois en cours est destiné à couvrir les droits aux prestations du mois qui le suit immédiatement pour les prestations servies entre la date du premier jour du mois jusqu’à la date du dernier jour du mois concerné. Dans tous les cas, les versements des cotisations relatifs à un mois donné doivent être positionnés sur le compte de l’INAM au plus tard le 15 du mois suivant.
 L’INAM, chargé de la gestion du fonds d’assurance maladie des agents publics, ouvre auprès des établissements financiers de la place un compte intitulé « Fonds d’assurance maladie des agents publics », spécifiquement destiné à recevoir les versements des différentes cotisations.
Tout rappel de salaire ou de pension donne lieu à un rappel de cotisations à l’INAM.
La cotisation à charge de l’Etat employeur est versée mensuellement par le trésor public sur le compte de l’INAM au même moment que sont libérés les salaires et traitements. Toutefois, afin d’assurer le bon démarrage des activités de l’INAM, le premier versement de cotisation à charge de l’Etat employeur est fait sur une base pluri-mensuelle et de manière anticipative en conformité avec les dispositions de la loi de finances. Ce premier versement est une avance de démarrage à l’INAM qui viendra en déduction successive des versements mensuels suivants au prorata du montant initial versé et jusqu’à apurement complet du montant de l’avance octroyée.
En rappel, la fixation des taux, leur répartition, ainsi que les modalités de paiement des cotisations font partie des paramètres fondamentaux dans le montage technique de l’assurance maladie. La viabilité et la durabilité des produits d’assurance obligatoire dépendent de façon primordiale de la manière dont sont déterminés et organisés ces différents paramètres. Le décret adopté ce 2 mars lance la phase de recouvrement des cotisations de tous les agents publics avant le démarrage effectif des prestations.

Economie
D’après le Comite de politique monétaire de l’UMOA
Le système financier régional menacé par la crise ivoirienne
L'impact de la crise en Côte d'Ivoire sur les perspectives économiques de l'Union monétaire ouest africaine (Umoa) et sur le système financier régional pourrait être significatif en 2011. C’est ce qui ressort de la réunion ordinaire du Comité politique monétaire de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao) tenue mercredi 2 mars 2011, au siège de la Banque centrale à Dakar, au Sénégal. A cet égard, le Comité a demandé à la Bceao de poursuivre ses actions en faveur de la préservation de la stabilité financière dans la sous région. Il a également recommandé aux Etats membres la mise en œuvre de mesures structurelles de soutien à l'offre.
Le Comité a relevé que les pressions inflationnistes resteront fortes au cours du premier semestre 2011 et que, pour les années 2011 et 2012, les perspectives d'inflation sont empreintes d'incertitudes, au regard du contexte actuel de l'Union. Le Comité a décidé de maintenir inchangés les taux directeurs de la Banque centrale. Ainsi, le taux minimum de soumission aux opérations d'open market et le taux des opérations sur le guichet de prêt marginal restent respectivement fixés à 3,25% et 4,25%. Par ailleurs, le Comité a décidé de maintenir le coefficient des réserves obligatoires à son niveau de 7,0% en vigueur depuis le 16 décembre 2010. Au cours de cette réunion, le Comité s'est préoccupé de la résurgence des pressions inflationnistes, consécutive au renchérissement des denrées alimentaires importées et à la progression des prix des carburants dans la plupart des pays. Le taux d'inflation, en glissement annuel, s'est, en effet, accru de 2,6 points de pourcentage entre fin septembre 2010 et fin décembre 2010 où il s'est établi à 3,9%. Une vigilance accrue est recommandée dans le suivi de l'inflation afin de prendre, en temps opportun, les mesures appropriées.
Le Comité de politique monétaire a, par ailleurs, relevé une évolution mitigée de l'activité économique, marquée par les effets de la crise énergétique dans la plupart des pays, les contre-performances du secteur industriel et la bonne orientation des secteurs tertiaire et agricole. En effet, pour le troisième trimestre consécutif, l'indice de la production industrielle s'est inscrit en baisse de 5,4%, en glissement annuel, au quatrième trimestre 2010, le secteur industriel ayant été affecté par le recul de la production des industries extractives et manufacturières. En revanche, l'activité commerciale s'est bien tenue, l'indice du chiffre d'affaires dans le commerce de détail ayant augmenté de 3,3%, en rythme annuel. Les dernières données des statistiques agricoles indiquent une progression de 15,1% de la production vivrière de la campagne 2010/2011.
L’Umoa regroupe huit pays d’Afrique de l’ouest ayant en partage le Franc CFA. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo.
  

Energie électrique
La Bad met 12 milliards Cfa dans le projet Kivuwatt au Rwanda
Le Conseil d'administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, au cours du mois de février, un prêt senior du secteur privé de 25 millions de dollars (environ 12 milliards de francs Cfa) pour financer le projet KivuWatt au Rwanda. Le projet comprend une première phase (dite Phase I du projet KivuWatt), avec une centrale intégrée composée de générateurs d’une capacité totale de 25 MW pour la production de méthane et d’électricité.
Durant cette phase, le gaz sera extrait à partir d’une barge flottante installée à environ 12,5 km au large de la ville de Kibuye, puis traité et ensuite pompé vers la côte afin de produire de l’électricité. Durant la Phase II, les installations mises en place durant la phase I seront renforcées pour produire 75 MW supplémentaires.
L’avantage du projet KivuWatt est de produire de l’électricité à faible coût et à appuyer le Rwanda à satisfaire ses besoins en matière d’énergie, tout en réduisant la dépendance vis-à-vis de l’extérieur et aussi la charge des groupes électrogènes diesel dont le prix de revient demeure très élevé. La réduction du coût de la charge énergétique aura des effets positifs à long terme sur la compétitivité et le développement des entreprises car favorisant un climat plus propice aux activités du secteur privé. En plus, durant les travaux, au moins 250 emplois seront créés dont 200 pour la main-d’œuvre locale.
Ce projet rentre dans à la stratégie de la BAD, relative au développement économique et à la lutte contre la pauvreté à travers la réduction du coût de l’électricité, la diversification des sources et en se basant sur les ressources locales, notamment le méthane du lac Kivu, l’hydroélectricité et la géothermie pour le cas du Rwanda.

Société
Pour mieux lutter contre la pauvreté
Les acteurs de développement à la base à l’école des plates formes multifonctionnelles
Comment aider le paysan togolais surtout la femme en milieu rural à améliorer ses conditions de vie et de travail? C’est à partir de cette préoccupation qu’un atelier de 11 jours,  destiné à mettre en œuvre la stratégie nationale d’implantation et de gestion des plateformes multifonctionnelles (PTFM), a été ouvert depuis le 01 mars 2010 à Tsévié (35km au Nord de Lomé). Au total, dix-sept (17) acteurs de développement à la base participent à cet atelier, dont 4 de la Cellule PTFM, 3 du Comité Multisectoriel Energie du Togo, 3 du Projet Conjoint Communes du Millénaire, 1 Volontaire des Nations Unies, 1 représentant du PNUD et 5 sociologues du ministère affectés dans les régions du Togo.
Durant leur séjour à Tsévié, ils seront  initiés à la démarche de l’implantation et de la gestion des plateformes multifonctionnelles, au suivi, au développement des activités économiques autour des plateformes, à l’organisation et à la formation des comités féminins de gestion. Ils recevront par ailleurs une bonne dose de notions en professionnalisation et en organisation des réseaux d’artisans.
Les plateformes multifonctionnelles selon le coordonnateur de la PTFM  Mensah Agbogbazé, sont des infrastructures comprenant principalement un moteur et des modules de transformation de produits agricoles (décortiqueuses, malaxeuses, presses à huile, égreneuses etc.) et de services notamment des postes de soudure, et d’aiguisage. Elles sont conçues pour se substituer à la force motrice des habitants dans les zones rurales afin d’alléger leurs corvées quotidiennes et renforcer l’autonomie financière des femmes. «Au plan social, un tel programme permet le renforcement de l’organisation des femmes, la promotion des femmes par l’accès à des emplois et des revenus plus substantiels, l’amélioration du niveau d’accès aux services sociaux de base, l’allègement des corvées pénibles pour les femmes », a précisé, Mme Victoire Tomégah-Dogbé, ministre du développement à la base.
Les plateformes multifonctionnelles sont également des infrastructures d’énergie décentralisée qui permettront d’alimenter les villages en électricité et de générer des emplois au niveau local. La formation sera dispensée par des experts du programme national PTFM du Burkina.
Pour rappel, le programme PTFM a été déjà expérimenté au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal, en Guinée Conakry et au Ghana.
Le programme d’implantation des plateformes multifonctionnelles apporte des solutions durables à la question de la pauvreté surtout des femmes en milieu rural et prend en compte à la fois la pauvreté humaine, monétaire et énergétique.
Le programme d’implantation des plateformes multifonctionnelles apporte des solutions durables à la question de la pauvreté surtout des femmes en milieu rural et prend en compte à la fois la pauvreté humaine, monétaire et énergétique.  Cinq plateformes multifonctionnelles sont prévues dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Conjoint des Communes du Millénaire, dans les communes de Naki-Est et de Kountoiré dans les Savanes.
Au cours de la formation des artisans, au total 25 plateformes multifonctionnelles seront installées par le programme dans les cinq régions du pays.  « Nous sommes dans une phase cruciale et il nous faut mettre l’accent sur la formation. Si nous ratons cette phase de formation, nous ne pouvons même pas aller aux mille plateformes que nous annonçons », a-t-elle renchérit.
Dans le cadre de l’implantation du programme PTFM au Togo, des locaux devant abriter les machines sont déjà construits dans les préfectures de Vo, Zio, Ogou, Blitta, Sotouboua, Tchamba et Kozah.

Dur, dur d’être enfant de rue
Entre oisiveté et petits métiers, le quotidien de ces jeunes n’est pas aisé et demande beaucoup de courage.
Poste centrale de Lomé Il est 23h 30. Les rues sont désertes. En cette nuit du samedi 26 février, le temps est propice aux petites balades nocturnes, à cause de la chaleur.  Malgré cette heure tardive, quatre petits garçons, dont l’âge varie entre 10 et 15 ans, errent dans la rue. Avec des tenues légères et des sandales visiblement raccommodées à maintes reprises. Ils semblent cheminer sans destination, chacun muni de morceaux de cartons.
Ces enfants fument une espèce de cigarette dont ils sont les seuls à connaître la composition et les effets. Ces garçons sont des enfants de la rue. Ils divaguent à longueur de journée et dorment le soir à la belle étoile, généralement là où la nuit les aura trouvés. L’un d’eux explique : « quand il ne se fait pas encore trop tard, on se balade au centre ville. On s’arrête parfois devant les boîtes de nuit où les bars pour passer le temps. Vers 2h du matin, lorsque tout est fermé, chacun cherche où dormir et le matin on se débrouille comme on peut pour trouver quelque chose à manger », affirme-t-il, décontracté.
Après une heure de vagabondage, ces jeunes qui communiquent en « éwé » échouent au lieu dit « Agbadahonou ». Ici, ils installent leurs cartons à même le sol et se couchent, les mains entre les cuisses, comme pour se protéger du froid. Pas de drap ni de couverture. Leurs petits corps sont livrés aux intempéries de la nuit. Et ils sont nombreux dans cette situation. Dans les environs, une dizaine d’autres enfants sont endormis là, enfouis dans des sacs plastiques pour les uns et dans des coupons de tissus pour les autres. Un ancien de la rue, Edem, 20 ans, surnommé « Fofo », explique que « c’est sur les vérandas des immeubles que la majorité des enfants de la rue de Lomé dorment. Il y a dix ans, il fallait payer des taxes aux aînés pour pouvoir se coucher dans ces lieux. Dans le cas contraire, ils vous tabassaient copieusement. Mais actuellement qu’ils font des petits jobs rémunérés en journée, ils ne torturent plus trop les nouveaux ».
Après une nuit  sans sécurité aucune, les enfants de la rue se jettent chacun dans son domaine, à la recherche du pain quotidien. Face pharmacie du boulevard il est bientôt 12h ce mercredi 02 mars.
Les feux sont au rouge. Entre les véhicules stationnés, deux petits garçons mal vêtus et visiblement abattus par la famine. La petite main tendue, ils font le tour des automobilistes, quémandant une pièce. L’exercice n’est pas aisé puisque ce n’est qu’après 30 minutes de quête que l’un des garçons a pu avoir sa première pièce du jour : 50 F. Pas grand-chose pourrait-on croire. Mais beaucoup pour lui. D’ailleurs, c’est le sourire aux lèvres desséchées, qu’il se dirige au petit trot vers la première vendeuse de beignets du coin.
 
Combat quotidien
Après dégustation, le petit se jette à nouveau dans la bataille. Ils peuvent mendier ainsi jusqu’à très tard dans la nuit. Pendant que les plus jeunes se « défendent » entre ces voitures, les aînés, quant à eux, rendent différents services dans les marchés, moyennant une paye à la fin de la journée. Certains font la « plonge » auprès des restauratrices contre un plat de nourriture. Puis, ils sont « porteurs » ou « laveurs » de voitures. « Nous n’avons pas de travail fixe. On fait tout ce qu’on peut pour vivre. Tout dépend de notre état de santé », explique Edem. Il poursuit, affirmant qu’à mesure qu’ils grandissent, ils perdent le statut de mendiant, et se voient obligés de chercher autre chose pour survivre.
Malgré la quête quotidienne de leur pain, les enfants de la rue savent se divertir. Après une journée difficile, ils se retrouvent dans certains cadres pour se récréer. C’est le cas des vidéo clubs. En entrant, on se croirait dans une salle de cinéma, tant ils sont nombreux. L’ambiance est bon enfant et  tous sont facilement accessibles. Leurs histoires sont plutôt tristes pour la plupart : « Je suis dans la rue depuis la mort de mes parents. Je vivais d’abord avec mes oncles, mais tous les jours, ils m’accusaient de vol alors que je ne volais pas. Il y avait aussi leurs enfants à la maison, mais ils ne les soupçonnaient jamais. Tout ce qui disparaissait à la maison, c’était moi et j’ai préféré partir de la maison », raconte Mawunyo K.
Il explique aussi que le ministère des Affaires sociales lui avait permis de rentrer en famille, il y a quelque temps. Mais une fois encore, il n’a pas pu supporter les humiliations. Un autre, Victor R., explique qu’il a quitté son village natal pour «se chercher à Lomé ». Mais après un séjour en prison, il pense comme beaucoup d’autres d’ailleurs, que leur vie, c’est dans la rue. Ainsi, les rues de Lomé sont encombrées de jour comme de nuit par ces enfants. Ils en font leur habitat et leur dortoir.
Pour lutter contre ce phénomène, le ministère des Affaires sociales, dans le cadre de ses missions de protection de l’enfance, a lancé un programme de réinsertion de ces enfants dans leur cadre familial. A cette date, plusieurs centaines ont déjà rejoint leur maison. Malheureusement, ils sont sensiblement le même nombre à en sortir chaque année…

Culture
Patrimoine
Lancement d’un festival tamberma
Le comité d’organisation du Festival tamberma (Festamber), a procédé au lancement de la première édition d’un premier festival tamberma. La cérémonie de lancement a été organisée dans la salle de spectacle du ministère des arts et de la culture.
Le Festamber aura lieu du 26 au 30 mars prochain. Le Festamber s’inscrit « dans la logique de la contribution de la communauté des Batammariba aux efforts du gouvernement togolais dans la sauvegarde des valeurs culturelles nationale », a souligne M. Kouagou N’Térantémou, député RPT de Kanté.
Le Festival a donc pour objectif de promouvoir et pérenniser l’art et la culture Tamberma. Il permettra de favoriser la découverte des potentialités artistiques, culturelles et touristiques d’un milieu  déjà célèbre pour son patrimoine culturel, à l’instar de son habitat inscrit au patrimoine de l’humanité par l’UNESCO.
Selon le quotidien Togo-Presse, le Festamber pourra interpeller la conscience individuelle et collective de la communauté Tammari du Togo et sa diaspora. Il pourrait permettre l’ouverture d’un débat scientifique sur l’avenir et le devenir de la culture Tammari en tant que maillon essentiel du site Koutammakou.
Le programme du festival comprend un large éventail d’activités allant d’animation culturelle et artistique avec des contes, devinettes en langue Dimamari, des chants et danses traditionnels ainsi que des concours littéraires.
Il est également prévu des produits artisanaux tammari, agricoles, des causeries-débats sur des thèmes sur le développement économique, culturel et social.
 
 © L’Union du 4 mars 2011
 
 

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