Le quotidien Liberté, qui vient de fêter son septième anniversaire, organise dimanche une grande fête pour marquer l’évènement. Une longévité exceptionnelle au Togo où de nombreux journaux naissent et meurent aussi rapidement, faute de lecteurs et de revenus publicitaires.
« On a commencé l’aventure le 2 mars 2005 sans savoir jusqu’où elle allait nous conduire », explique le patron du journal Zeus Aziadouvo.
Politiquement, Liberté se place résolument dans l’opposition avec des critiques acerbes contre les dirigeants togolais qui se sont habitués à se faire régulièrement étriller dans les colonnes du journal.
Le quotidien n’est cependant pas à l’abri de dérapages avec la diffusion de fausses informations ou des articles diffamatoires qui lui valent quelques condamnations financières.
Mais pas de quoi remettre en cause la liberté de ton dont jouit ce journal qui souhaite désormais évoluer vers davantage de professionnalisme en renforçant la pagination (de 8 à 12 pages), couvrant l’actualité régionale grâce au recrutement de correspondants locaux et en créant de nouvelles rubriques.
Mais tout cela coûte cher ; raison pour laquelle Zeus Aziadouvo souhaite que l’Etat renforce son aide à la presse privée en respectant les critères d’attribution.