Le mot d’ordre de grève des médias, lancé pour jeudi à l’appel du collectif «SOS Journalistes en danger», n’a pas obtenu l’écho escompté.
Plusieurs journaux privés étaient en kiosques (Forum, Chronique), mais pas Liberté, organe officieux de l’ANC, et quelques radios passaient de la musique en lieu et place de leurs programmes habituels.
Le président du Conseil national des patrons de presse, Jacques Djakouti, s’est d’ailleurs étonné de la démarche qui n’a associé aucune organisation professionnelle.
«Je suis d’accord que des initiatives soient prises pour obtenir la réouverture des trois radios fermées, mais il faudrait un minimum de concertation. Je suis très déçu de l’attitude de ce Collectif», a-t-il déclaré aux micros de plusieurs radios.