Médias

La presse en fait tout régime

Les recommandation formulées récemment par le Comité de suivi de l’accord RPT-UFC concernant le régime présidentiel, continuent de susciter des commentaires dans la presse. Le RPT et l’UFC se seraient entendus sur le principe d’un régime présidentiel « tempéré » dans lequel le président nomme le Premier ministre et met fin à ses fonctions.

« Régime présidentiel tropical ou régime présidentiel tempéré, Gilchrist Olympio enterre la constitution de 1992 », titre mercredi Actu Express.
Ce journal estime que ce choix « est un artifice pour renforcer le pouvoir du président de la République ».

Liberté s’étonne, pour sa part, du silence de la classe politique. « C’est étonnant que les leaders traditionnels de la vie politique observe ce mutisme ahurissant après la sortie de ce fameux Comité ».
« Personne ne connaît cette type régime au monde et ce concept n’existe nulle part dans les typologies classiques », écrit encore le quotidien.

Le Magnan Libéré pense que cette disposition est le «remake de la constitution toilettée de Natchaba en 2002 ». Le journal rappelle que « la constitution de 1992, que le peuple s’est librement donnée, avait prévu un régime semi-présidentiel où le président de la République nomme le premier ministre dans la majorité parlementaire ».

Autre grand sujet traité mercredi par les journaux, les suites de l’affaire Redémarre.

Forum de la Semaine s’indigne du maintien en détention du directeur général de cette structure de placement qui promettait à ses adhérents des intérêts mirobolants.
« C’est la première fois au monde que l’on met une personne en prison pour un délit qui n’est pas encore constitué, mais que l’on soupçonne le prévenu de pouvoir commettre un jour », écrit le quotidien.

Liberté annonce que les avocats de Redémare ont fait appel de l’ordonnance demandant la mainlevée sur les comptes bancaires de la société.
« Les avocats s’opposent à cette mainlevée et ont envoyé des courriers aux banques leur demandant de ne pas se soumettre à la demande du doyen des juges en attendant les suites de l’appel introduit », indique Liberté.

Après le soulagement des premiers jours, les polémiques sont de retour au sujet de l’élection de Gabriel Améyi à la tête de la FTF.
« Chronique d’une victoire aux lendemains incertains », titre Le Messager.
« La corruption, le tribalisme, les intimidations et les pressions ont été les éléments qui ont joué en faveur de Gabriel Améyi », indique le journal qui affirme que M. Améyi a monnayé son élection en versant à certains grands électeurs des sommes allant de 2 à 7 millions de Fcfa.

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