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« Les tueurs d’enfants sont parmi nous ! »

Après une période d'accalmie, les tueries d'enfants ont repris dans la Kozah et, particulièrement, à Kara, rapporte La Dépêche. Dans son édition parue mercredi, le journal assure que les assassins sont des Béninois ; il relate le crime d’une petite fille de 2 ans retrouvée il y a quelques jours les membres sectionnés. « Les tueurs d’enfants sont parmi nous. Alors, vigilance », prévient La Dépêche.

Voici une sélections d'articles publiés par La Dépêche
Situation catastrophique à Lomé
Des morts et des sans abris à Accra
Depuis quelques temps, les loméens ont renoué avec ce qui est devenu leur pire cauchemar, les inondations. Il suffit qu'une petite pluie s'abatte sur notre capitale, pour que nos maisons et nos rues soient sous les eaux. Et la situation risque de s'empirer car la saison pluvieuse ne vient juste que de commencer. Les pluies qui tombent ces derniers temps occasionnent non seulement des dégâts mais aussi d'énormes perturbations dans le déroulement des activités de la population. Hormis les zones reconnu inondables qui font les frais de ces pluies, le phénomène d'inondation prend de l'ampleur en s'étendant à des zones jusque là épargnées.
Dans certains quartiers des habitations entières, des boutiques et magasins, des services et même des centres de santé sont envahis par des eaux de pluie, causant des dégâts énormes, des sans abris et des sinistrés. Celle de la nuit du 19 au 20 juin a été désastreuse pour le loméens. Les marchés sont impraticables à cause de l'eau et de la boue qui stagne, empêchant du coup les femmes d'exercer librement leurs activités.
Dans des quartiers comme Nukafu, Kagomé et Adakpamé et environ, la situation est très dramatique. On se croirait dans un déluge. Les habitants impuissants se retrouvent sans rien, sans nourriture et sans logement. Des scènes en ville sont proches de l’apocalypse. Aujourd'hui, se rendre par exemple au marché d'Adawlato est devenu un véritable parcours de combattant. Même les quelques rues en bons états sont envahies par les eaux causant des situations fâcheuses. Au niveau du carrefour des feux tricolores du boulevard du Eyadéma et des pavés d'Adéwi, il faut user de tact et de gymnastique pour se frayer un chemin à travers les eaux qui se retirent difficilement. Les motocyclistes et les conducteurs sont obligés de nager avec leurs engins avant de pouvoir trouver la rue ferme. Il faut alors faire des acrobaties pour se tirer d’affaires.
Ailleurs, des voies sont restées bloquées à cause de la hauteur des eaux provoquant des déviations anarchiques et la perturbation de la circulation. Même si on accuse souvent les populations sinistrées d'avoir construit dans les zones inondables, le facteur aggravant réside dans une urbanisation mal faite et parfois inexistante. Les rues sont construites sans caniveaux. S'ils existent, ils ne sont pas assez larges pour permettre le bon écoulement des eaux. En outre les travaux d'évacuation des caniveaux et d'égouts ne sont pas réguliers. C'est clair que cette situation pourrait être éviter s'il y avait de vraies infrastructures de canalisation des eaux. Cette situation semble profiter à certains taxi-motos qui y trouvent l'occasion de laver leurs motos sans charge. Mais il est clair que les autorités doivent prendre des mesures et plans d'urgences pour résoudre ce problème qui si rien n'est fait risque de nous conduire à un déluge.
Nous interpellons vivement le service des TP et de l'urbanisme à prendre à bras le corps ce problème pour ramener la quiétude dans nos populations. Nous ne sommes pas les seuls à en partir des inondations du week-end dernier. Au Ghana voisin, on déplore une trentaine de morts de milliers de sans abris à Téma.

B.A

Hausse des prix des produits pétroliers
Un coup de massue sur la tête des Togolais
Le ministre du Commerce et de la promotion du Secteur privé, M. Kokou Gozan a, dans un communiqué du vendredi 18 juin 2010, annoncé l'augmentation du prix des produits pétroliers. Motif, le gouvernement n'est plus en mesure de subventionner le cours du pétrole. Les nouveaux prix par litre se présente comme suit : essence sans plomb (+75F) : 580F au lieu de 505F, gaz oil (+75F) : 575F contre 500F précédemment, le pétrole lampant (+85 F) 475 F au lieu de 390 F, le mélange à deux temps (+95F) : 650F au lieu 555F. Seule la bouteille de gaz domestique ne change pas de prix : 3500F par 12 kg, mais introuvable sur le marché.
En effet, le gouvernement de large ouverture qui a suscité tant d'espoir au sein de l'opinion publique, annonce malheureusement les couleurs de déception et d'inquiétude. Il semble que l'Etat ne se rende pas compte du niveau de vie du Togolais moyen. Alors que la promesse des réformes en vue de l'amélioration du panier de la ménagère n'arrive pas, on assiste à des augmentations exagérées et intempestives des prix des biens et services avec des conséquences sur toute la vie socio-économique.
Le volet social tant prôné par le gouvernement semble un trompe l'œil à partir du moment où une telle décision n'est suivie d'aucune mesure d'accompagnent. Dans notre parution précédente, nous nous interrogions sur le fait que le gouvernement entretient trop de flou sur le prix à l'importation des produits pétroliers. Et les caisses de péréquation, qu'en est-il ? Notre pays a besoin d'un minimum de transparence. Le premier ministre doit scrupuleusement veiller à cela. Nul n'ignore l'incidence de la fluctuation du pétrole dans le circuit économique du pays.
Impact sur le quotidien du Togolais
L'activité économique et le niveau des prix des biens surtout ceux de première nécessité (céréales, savons, pâtes alimentaires, etc.) sont dans un pays liés au coût du transport. Donc du niveau du prix du carburant. La hausse du prix des produits pétroliers par le gouvernement intervenu le week-end dernier a semé la panique au sein de la population. Ainsi sur le marché le sac du riz est passé de 14000F à 20.000, le sucre en poudre de 14.000 à 24.000, le paquet de pâte alimentaire de 4000 à 7500F pour ne citer que ceux-là. Des augmentation de plus de 80%.
Le front social en ébullition
Comme il fallait si attendre l’augementation du prix des poroduits pétroliers a été suivi de la grève des taxis et de Z man. Lomé était en état insurectionnel le lundi dernier. Le mécontentement était persectible partout même au sein des forces de sécurité devant assurer la sécurité dans la rue. Il y a des décisions qu’il faut nourrir avant de prendre. Le motif invoqué est valable.Mais ce qui est surprenant le gouvernement l’exerce pas la même promptitude à réduire les prix aux robinet quand le dollard était plus bas. teurs routiers fixent les tarifs officiels de transport inter et extra-urbain. Que le gouvernement de large ouverture apporte des solutions et non aggravé les conditions de vie des Togolais.
T. Vivien

Gilchrist Olympio recadre le Bureau de l’UFC
Suite aux crises à répétition qu'a connues l'UFC Gilchrist a repris les choses en mains, en remettant de l'ordre au sein des rangs du parti en procédant à un remaniement du bureau national. En effet, dans une lettre circulaire datant du 15 juin 2010, se référant aux récents événements à procéder a un recadrage du fonctionnement des organes directeurs en les mettant en conformité avec les dispositions des statuts et règlement intérieur du parti. Ainsi, conformément à l'article 16 des status en vigueur et en vertu des prérogatives inhérentes à sa fonction et en sa qualité de premier responsable du parti, il recompose le bureau national dans lequel sont maintenus à leur poste MM. Jean-Pierre Fabre et Patrick Lawson. Quant à Me Amégavi, Eric Dupuy et Jean Claude Délava, ils tombent disgrâce Elliot Ohin, le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération devient le nouveau porte-parole du parti. Quant aux sections Dame et Jeunesse, celles-ci sont carrément supprimées dans le nouveau bureau national. Le cabinet du président reste inchangé.
Ainsi le nouveau bureau national se compose comme suit:

Président: M. Gilchrist Olympio;
1er vice-président: M. Patrick Lawson; 2e Vice-président M. Kalakouley Brim Diabacté; 3e vice-président: M. Emmanuel Kakou; Secrétaire Général: M. Jean-Pierre Fabre; Secrétaire général adjoint: Mme Elise Zotsi; Secrétaire à l’organisation M. Robert Olympio; porte parole du parti M. Eliot Ohin; Trésorier général M. Octave Antony; Trésorier général adjoint Mme Dorian Olympio;
Les conseillers: M. Seth Wilson; M. Djovi Gally; M. Crosby Quist; Mme Togoto Agbodjan; Mme Guégué Gertruide A. Divi; M. Yempabou Laré. Président d’honneur M. Emmanuel Bob Akitani
Le comité des sages: Présidente Mme Dopé Atakpaméto Haden;
Les membres: M. Godwin Tété; M. Aladji Taïrou Mama; M. Seth Wilson; M. André Kuévi; M; Ahlin Bruce; Mme Togoto Agbodjan; Mme Marthe Béléyi; M. Kokou Akakpo; M. Pierre Jimongou;
Conseilier spéciaux: M. Eric Amerding; Georges Latévi Lawson
Par ailleurs, Gilchrist a souligné dans la présente lettre que ce recadrage permettra le fonctionnement régulier des organes de l'UFC, en attendant le congrès extraordinaire qui permettra de renouveler les organes directeurs, de déterminer à nouveau la ligne politique du parti et ramener ainsi la sérénité au sein du grand parti UFC.
B.A

Commémoration de la Journée de l'Enfant Africain
IDAY-TOGO interpelle les autorités sur les droits des enfants
Suite au massacre des enfants de Sowéto (1976) qui marchaient pacifiquement pour revendiquer leur droit à l'éducation, le 16 juin est décrété Journée de l'Enfant Africain par l'Organisation de l'Unité Africaine en mémoire des disparus. Le thème de cette année est " Planifier et budgétiser en vue du bien être de l'enfant, une responsabilité collective ". L'International Day of the African Childhood And its Youth (IDAY), par la voix de son représentant Régional M. Amouzou Gabriel, a saisi l'occasion pour encourager les autorités togolaises à poursuivre les efforts en vue d'une véritable éducation pour tous. Elle a organisé à cet effet une causerie-débat le mercredi dernier à Brother Home à Lomé, sur l'importance de l'éducation pour tous les enfants aujourd'hui. On notait à cette rencontre la présence des autorités administratives, notamment M. Yovo Komi, attaché de cabinet du ministre de la Justice, du représentant du ministère du Développement à la Base, de l'Artisanat, de la Jeunesse et de l'Emploi des Jeunes, M. MAKAGNI Koyabi, Directeur du développement communautaire. Il y avait également des représentants des associations de défense des droits des enfants, telles que le Forum des Organisations de Défense des Droits des Enfants au Togo (FODDET), du Réseau des Structures d'Accueil des Enfants vulnérables au Togo (RESAEV), etc.
Selon le directeur exécutif de l'ONG ANGE, représentant régional de IDAY-Togo, M. Amouzou Gabriel, " Malgré la ratification de nombreux instruments juridiques et de protection des droits de l'enfant par les pays membres de l'Union Africaine, notamment la Déclaration universelle des droits de l'Enfant (CDE), la Charte Africaine des Droits et du Bien être de l'enfant (CADBE), la situation des enfants demeure encore précaire. Elle se caractérise par une violation de leurs droits les plus fondamentaux tels que la survie, la protection, la participation, et surtout l'éducation… ". Il s'est réjoui des mécanismes mis en place par l'Etat togolais pour favoriser le respect des droits de l'enfant.
Après la causerie-débat, il est prévu un tournoi de football entre les enfants des structures d'accueil et les enfants de la rue à la plage.
T. V

Série de tueries d'enfants à Kara
Des sorciers béninois indexés
Après une période d'accalmie, les tueries d'enfants ont repris dans la Kozah et particulièrement à Kara. De toutes les tueries d'enfants, celle intervenue le 11 juin 2010 a choqué l'opinion dans la Kozah.
La petite Donga (une jumelle) âgée de 2 ans et deux mois a disparu de la maison le vendredi 11 juin 2010. Les recherches sont aussitôt engagées dans toute la ville de Kara, mais en vain. Le 17 juin, des étudiants découvrent sous le nouveau pont de Kara sur la nationale N°1 un cadavre d'enfant dans un état atroce. Un pied, le bras gauche, une partie du cou et le sexe emportés ! La fillette découpée est bien la petite Donga. La découverte des restes du corps a mis la Kozah dans la tristesse et l'embaras.
Suite aux crimes, les spéculations vont bon train et les présumés coupables sont vite trouvés. Il s'agirait de Béninois spécialisés dans ce genre de crime. En effet, le 5 juin 2010 sur la gare du grand marché, un Béninois a été surpris avec une tête d’une dame dans son sac. Selon ses aveux son forfait a été réalisé à Agbassa. Dans le nuit du 18 juin 2010 un jeune homme venant d’Atchangbadè a eu la vie sauve grâce au passage d’un homme à bord d’un moto. On le voit, des tueurs d’enfants sont parmi nous. Alors, vigilance
K.V.

Santé
L'AFD, un partenaire privilégié du Togo
Une cérémonie de signature d'une convention de financement et d'inauguration d'un nouveau joyau du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) s'est déroulée vendredi 18 juin 2010 dans l'enceinte du CNTS à Lomé. Elle a été présidée par le Premier ministre Gilbert Fossoun Houngbo, entouré des membres du gouvernement, de l'Ambassadeur de France au Togo, M. Dominique Renaux, du directeur de l'Agence Française de Développement (AFD), M. Yves Picard, du directeur du Centre National de Transfusion Sanguine, Pr. Yvon Ségbéna, et de nombreuses autres personnalités.
La convention de financement intervenue entre le gouvernement togolais et l'AFD est relative à l' " Amélioration des capacités de gestion des ressources humaines et du médicament ". Ce projet financé sous forme de don par l'AFD, s'élève à 8 millions d'euros, soit environ 5.250 milliards de FCFA. Selon l'Ambassadeur de France au Togo, " il vise d'une part à améliorer les capacités, la disponibilité et la gestion du personnel du système de santé, et d'autre part à développer les capacités du secteur pharmaceutique et notamment de la CAMEG, pour garantir l'accès des populations aux médicaments essentiels ". Il a passé en revue quelques réalisations récentes de l'AFD entre 2003 et 2009, entre autres, le projet d'appui aux districts sanitaires dans la région des Plateaux, grâce à une subvention de 3.6 milliards de FCFA, la construction et la réhabilitation de plus d'une dizaine d'infrastructures de santé, la formation et le renforcement des capacités des centaines de personnels soignants, etc. L'AFD a débloqué en 2009 près de 500 millions de FCFA pour l'acquisition des ARV pendant près d'une année au profit de 6300 personnes vivant avec le VIH.
S'agissant du nouveau bâtiment technique du CNTS, fruit de la coopération entre le ministère de la Santé et l'AFD, ce joyau, selon l'Ambassadeur, répond aux dispositifs de transfusion sanguine en matière de qualité des soins, de sécurité transfusionnelle et de santé des populations. Il a réitéré l'engagement de son pays à accompagner le Togo dans le processus de développement.
Dans son discours, le ministre de la Santé, M. Komlan Mally s'est réjoui du bon partenariat entre l'AFD et le gouvernement togolais. Il a, au nom du gouvernement, remercié l'Ambassadeur et les responsables de l'AFD pour leur soutien multiforme sur le plan de la santé en général et en particulier dans le domaine de la sécurité transfusionnelle et de la lutte contre le VIH/SIDA. " Les Centres de Transfusion Sanguine contribuent à l'atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement en termes d'amélioration de la santé maternelle, de diminution de la mortalité infantile, et de lutte contre la propagation du Sida ", a-t-il relevé. Il a ajouté que le projet de financement qui vient d'être signé permettra dans sa composante " Ressources humaines ", le développement des capacités et des outils de gestion stratégique et opérationnel des ressources humaines par la création d'une direction des Ressources Humaines. Il permettra également la définition d'un paquet incitatif pour la rétention des ressources humaines en zones éloignées.
Enfin, M. Komlan Mally a promis la détermination de son ministère à œuvrer pour l'aboutissement heureux de ce projet.
T.V.

Les acteurs du Secteur Minier du Togo sensibilisés sur la Directive de la CEDEAO
Faire du secteur minier un vrai moteur de développement, tel était l'objectif d'un séminaire de sensibilisation organisé hier à l'Hôtel Palm Beach à Lomé à l'intention des acteurs du secteur minier du Togo. Il s'agissait pour les organisateurs, de faire connaître aux participants, les grandes lignes de la Directive de la CEDEAO, document portant sur l'harmonisation des principes directeurs et des politiques dans les secteurs miniers. C'était en présence des représentants des partenaires en développement, des représentants des différents départements ministériels, des représentants des ONG et de la société civile ainsi que des médias. Ouvrant les travaux du séminaire, le secrétaire général du ministère des Mines et de l'Energie, M. Aborazé Yaogan a souligné que le document sur l'harmonisation des principes directeurs et de politique du secteur minier est le fruit d'un long processus. Le présent séminaire s'inscrit selon lui, dans le cadre des réunions visant sa vulgarisation dans les Etats membres de la CEDEAO et à pour objectif de présenter les grandes lignes du document cadre.
M. Messan Lawson-Hetchéli, directeur des Mines et représentant du commissaire de la CEDEAO en charge du Commerce, a pour sa part affirmé que la place qu'occupe le secteur minier dans l'économie oblige les Etats de la CEDEAO à oeuvrer pour l'harmonisation d'un cadre juridique définissant l'exploitation et la gestion des mines. Cette harmonisation s'est faite en trois étapes, notamment l'élaboration d'un document directeur, la formulation de la politique minière et l'adoption d'un code minier régional. L'objectif du séminaire selon lui, est d'échanger avec les participants sur les dispositions prises pour l'harmonisation de la Directive de la CEDEAO relative au secteur minier et de faciliter sa mise en œuvre. Le document quant a lui, vise entre autres la protection de l'environnement, le partage équitable des revenues des mines, la protection des droits de l'homme et des citoyens et celle des exploitants miniers. C'est dans ce cadre qu'il y a eu l'installation d'un observatoire sur l'élaboration d'un document politique et de cadre juridique.
Le représentant du ministre des Mines et de l'Energie, directeur de cabinet, M. Assoumatine Ayissa, a pour sa part souligné que l'adoption de ce document permettra de contribuer au développement des Etats membres de la sous-région, de promouvoir le développement et les infrastructures, de répartir équitablement les revenus au profit des collectivités locales, d'assurer la transparence dans la conduite et les résultats des activités minières. Ainsi, la Directive de la CEDEAO relative au secteur minier, en assurant les capacités de subvenir aux besoins vitaux des populations, conduira à l'élaboration d'une politique forte et d'un cadre juridique communautaire en vue d'une meilleure gestion des ressources minières à l'avenir.
B.A.

Emmanuel Adébayor pourrait rejouer pour le Togo
Le capitaine des Eperviers Emmanuel Adébayor, on se souvient, avait contre toute attente annoncé en avril dernier son intention de ne plus porter le maillot des Eperviers suite aux événements de Cabinda. Mais suite aux démarches entreprises par les autorités du Sport du Togo, il est revenu à de meilleurs sentiments en annonçant sur les antennes de RFI hier qu'il pourrait rejoindre la sélection Nationale Togolaise à condition qu'il y ait une bonne organisation pour les préparatifs des Eperviers à la prochaine compétition, que le gouvernement s'y attèle et que le politique ne se mêle pas du Sport.
Quelle relation y a-t-il entre les arguments avancés pour justifier son retrait et les conditions qu'il pose pour son retour ? Seul l'intéressé peut y répondre.
De toutes les façons, quoi qu'on dise le capitaine des Eperviers a fait preuve de manque de patriotisme en abandonnant ses coéquipiers. Peut-être c'est conscient de cela qu'il fait amende honorable.
DAO Bissang
Les carottes sont cuites pour les équipes africaines
Les 6 représentants de l'Afrique, sont en passe de sortir par la petite porte. C'est ce qui ressort des derniers matchs de poule. Ainsi après la sortie du Cameroun, c'est le tour de l'Afrique du Sud, pays organisateur et du Nigeria de quitter la compétition tête basse. Malgré leur victoire sur les Tricolores en dernière journée hier (2-1), les Bafana Bafana n'ont pas obtenu leur ticket pour les 8ièmes de finale, une première pour un pays organisateur.
Dans le groupe B, le Nigéria qui affrontait la Corée du Sud n'a pu arracher qu'un match nul (2-2).
Les chances de qualification du Ghana et surtout de la Cote d'Ivoire restent très infimes. Le Ghana avec 4 points est en tête du groupe D suivi de l'Allemagne et de la Serbie, 3 points. Les Black Stars seront face aujourd'hui à l'Allemagne. Un nul suffit pour ouvrir la porte des 8ièmes de finale aux Black Stars.
Les Eléphants de la Côte d'Ivoire, avec un point au compteur, doivent impérativement battre la Corée du Nord sur un large score voire 8 buts à 0 ce vendredi et espérer une défaite du Portugal pour espérer continuer la compétition.
D.B.
© La Dépêche N° 524 du 23 juin 2010

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