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Merveilleux !

«L’Indien est discipliné. Chacun sait exactement ce qu’il doit faire, même devant un travail difficile. Et c’est cela la force de l’Inde. Je l’enseignerai dans mon pays ». L’envoyé spécial du journal L’Union à New Delhi, a été conquis par le pays des Maharajas. Enthousiaste par tout ce qu’il a vu : une vile propre, un trafic automobile fluide, une population souriante et aimable. Il est vrai que la capitale indienne a de quoi séduire, mais les autres grandes villes de ce vaste pays, comme Mumbaï ou Calcutta, n’offrent pas nécessairement cette vision carte postale.
 
Verbatim
La discipline indienne
Le peuple indien a accueilli pendant deux semaines au moins deux évènements de taille majeure ; la Coupe du monde de cricket et le 7ème conclave Inde-Afrique.
Par le sport, l’Inde a réaffirmé sa suprématie dans le domaine en remportant ce Mondial aux dépens du Sri Lanka, finaliste malheureux, par six wickets. Cela aura également été un grand coup politique d’autant plus que le premier ministre pakistanais Yousuf Raza Gilani a assisté au côté de son homologue indien Manmohan Singh à la finale. Alors même que l’Inde avait battu en demi-finale son voisin ennemi puisque les deux pays sont divisés par le conflit cachemirien. Plusieurs observateurs avaient dénommé cette phase de mondial de la réconciliation.
La veille de ce grand évènement mondial, prenait également fin le 7ème conclave Inde-Afrique qui regroupait plus d’une quarantaine de délégations africaines et plusieurs maillons importants de l’économie indienne. 
Placé sous le thème les « opportunités et les challenges du partenariat Inde-Afrique en matière d’infrastructures », le forum a été l’occasion une fois encore aux Africains et Indiens de consolider leur partenariat privilégié. Il a surtout été question pour les participants de convertir sur les échanges commerciaux à travers des tables rondes et des partages d’expériences. Les interventions portaient sur les rapprochements entre investisseurs et opérateurs économiques sous le couvert des Etats dont le principal rôle est de favoriser le développement des partenariats. C’est donc une coopération sud-sud dans une formule gagnant-gagnant entre l’Inde et l’Afrique.
Pendant cette période d’entre deux évènements capitaux pour l’Inde, la mobilisation a été très forte dans le pays. La majorité des indiens y ont pleinement adhéré. Les étrangers présents ont été émerveillés par la propreté de la ville de New Dehli, la capitale et ses environs. En tout temps la circulation a été très fluide malgré la largesse des routes, boulevards et tronçons.
Contrairement à ce qu’on avait appris sur ce pays où les bœufs, les chiens et les singes circulaient librement, voire dérangeraient le passage des engins, on a trouvé une ville propre avec moins de bêtes. Le plus frappant aura été le comportement apaisant du peuple indien. Partout, l’indien affichait un sourire comme pour montrer son indifférence aux problèmes de la vie. Piétiné, il lui suffit de vous le dire "sorry" et de continuer sa route ; en faute grave, le patron n’a besoin que d’un rappel pour remettre les pendules à l’heure. Pour autant, cela ne veut pas dire que l’Indien n’est pas mécontent de son sort, n’a pas de problèmes, n’est pas agressif…
En réalité, l’Indien est discipliné. Chacun sait exactement ce qu’il doit faire, même devant un travail difficile. Et c’est cela la force de l’Inde. Je l’enseignerai dans mon pays.

VIIème conclave Inde-Afrique
Gilbert Houngbo appuyé par Damipi croit aux potentialités du Togo
Tout est bien qui finit bien dit un vieil adage. Le 7ème conclave Inde-Afrique s’est terminé sur une note de satisfaction pour la forte délégation togolaise. Pays d’honneur aux assises, le Togo, a été un interlocuteur privilégié, non seulement pour les industriels indiens qui ont été attirés par les potentialités togolaises, mais en plus par les participants d’autres pays africains visiblement émus par les exhibitions de la délégation togolaise.
Nul ne peut ignorer aujourd’hui, les efforts déployés par les premières autorités togolaises pour développer le pays à travers les grands travaux routiers entamés ça et là pour moderniser les infrastructures pratiquement inexistantes depuis quelques années. Le 7ème conclave Inde-Afrique placé sous le thème les «opportunités et les challenges du partenariat Inde-Afrique en matière d’infrastructures» tombait à pic pour le Premier ministre Gilbert Fossoun Houngbo et sa délégation de l’affirmer haut et fort afin d’attirer les investisseurs vers ce domaine qui leur tient à cœur. Evidemment, le développement du Togo passe par le renforcement de ses infrastructures, mais il n’est pas le seul secteur prioritaire pour sortir le pays de la pauvreté. Comme l’a souligné le premier ministre Houngbo, l’agriculture, l’énergie, la technologie, la télécommunication, la santé, le tourisme, etc. sont des domaines que les investisseurs peuvent explorer au Togo.
D’énormes potentialités au Togo
Le Premier ministre Gilbert Houngbo a placé très haut la barre en divulguant aux participants au conclave la nouvelle dynamique au tour des infrastructures de son pays. Il s’est appesanti sur le vaste programme de modernisation des infrastructures mis en route par son gouvernement. En termes de routes, le Togo est en chantier avec plusieurs axes routiers entamés et d’autres qui suivront. Le Port autonome de Lomé, le seul port en eau profonde de l’Afrique de l’Ouest est en pleine mutation dont l’accent est mis sur la rapidité et la fiabilité des services; les travaux de construction d’un troisième quai en sont une illustration parfaite.
L’aéroport de Lomé sera adjoint d’un flambant neuf aux normes internationales avec une capacité d’accueil très important. Il est prévu la mise en route d’un réseau ferroviaire qui va parcours en latitude le pays pour s’ouvrir aux pays de l’hinterland afin de faciliter le transport des marchandises depuis le port de Lomé.
Suivant la voie tracée par le Chef du gouvernement,  le ministre de l’Energie et des mines Noupokou Damipi a évacué son carquois des offres du Togo dans le secteur des mines. De son exposé, il ressort que le Togo dispose d’un gisement de phosphate composé de deux (02) types de minerai : un gisement meuble de très bonne qualité exploitée depuis le début des années 60 avec une teneur de 35% environ de phosphate et un gisement de phosphate carbonaté non encore exploité dont la réserve est estimée à 2 milliards de tonnes. Non loin de la mer, le Togo exploite un gisement de calcaire estimé à 175 millions de tonne pour la production du clinker alors même qu’un deuxième gisement, voisine de la première, de plus de 200 millions de tonne est en standby car elle contient un peu de phosphate et donc impropre pour la fabrication du clinker.
Le  Togo dispose d’un gisement de fer situé dans le centre du pays dont les réserves du minerai de fer ont été estimées à 500 millions de tonnes, avec une teneur moyenne de 45 % de fer. Quand à ce qui concerne le marbre, son exploitation s’est arrêtée depuis plusieurs années et une licence vient d’être accordée à une société espagnole pour la reprise de cette exploitation. Le Togo n’est pas encore un pays pétrolier, cependant des recherches sont en cours par une société italienne, ENI, avec laquelle un contrat a été signé.
De façon générale, c’est le directeur général de la Société d’administration de la zone franche (Sazof), M. Sikpa qui fera, assisté de deux indiens dont l’un est opérateur économique au Togo, la présentation géographique et économique du Togo afin d’inciter les investisseurs à faire le bon choix. Pour lui, les atouts économiques du Togo sont innombrables surtout avec le climat des affaires qui est en phase complète d’assainissement avec des textes favorables aux investissements. Dans tous les domaines économiques, toutes les pistes sont à explorer au Togo. Il a expliqué que les industries installées dans la zone franche au Togo bénéficient des avantages exceptionnels du fait de la main d’œuvre qualifiée mais abordables, des conditions douanières étudiées et des facilités d’écoulement des produits finis.
Un climat favorable à l’investissement
Tout en  reconnaissant les turpitudes politiques et les bouleversements sociaux à travers le contient, Gilbert Houngbo n’est pas passé sous silence le climat politique au Togo qui, contrairement à d’autres pays africains est apaisé. Il pense que c’est un atout favorable aux investissements. Même son de cloche du ministre Damipi : " Comme l’a bien mentionné le Premier Ministre Togolais hier, le premier atout pour les investisseurs c’est la paix et la stabilité politique du Togo." a-t-il mentionné. Pour conclure : "Nous sommes ouverts à engager toute discussion avec les investisseurs indiens qui s’intéressent au secteur minier Togolais. Nous les exhortons à prendre contact surtout avec les investisseurs nationaux togolais, dont une importante délégation assiste au présent conclave pour nouer des partenariats et servir d’appui local." Cela aurait suffi si le premier ministre n’avait donné rendez-vous à tous les investisseurs indiens au Togo.

Plus de visites à domicile, absence de contrôle des denrées
Le Service togolais d’hygiène/assainissement lutte contre son agonie
La difficile tentative de cet agent du ministère de la Santé d’embellir la réalité vécue n’aura pas empêché les cadres de l’Administration publique, réunis en atelier de revue annuelle de la mise en œuvre des réformes, de clamer que le Service d’hygiène n’existe plus. Il aura beau insister que, mis à part Lomé, le travail normal des agents d’hygiène continue à la périphérie et dans les districts de l’intérieur du pays. « Il ne faut pas insinuer que nous autres, nous n’allons pas dans nos villages », a finalement lâché un autre participant en cette matinée du 23 mars 2011. Le second échappatoire n’aura pas marché non plus : la précision du représentant du ministère de la Sécurité pour dire que son employeur n’a plus reçu de demande d’assistance des agents d’hygiène aura bouché la voie. Qu’à cela ne tienne, l’abandon des visites à domicile et le défaut de contrôle des denrées alimentaires servies ici et là inquiètent. Avec l’insalubrité et les dépotoirs sauvages.
Des mois sont passés, mais le bout du tunnel se fait désirer. Au ministère de tutelle, on veut peut-être amortir le risque. D’aucuns ont fini par lâcher le morceau : problème de personnel et absorption de la question d’hygiène par le portefeuille de la Santé. C’est à croire que la situation n’a pas trop changé depuis trois ans.
Avec l’administration coloniale, le Service d’hygiène/assainissement disposait de tous les moyens pour contrôler la salubrité de la ville et aider à la maîtrise des épidémies. Il a survécu à cette époque et a rayonné jusqu’aux années 80. Mais avec la naissance d’autres structures (environnement, les services techniques municipaux, qui interviennent dans le domaine de l’hygiène et de l’assainissement), le monopole du service est tombé et récupéré aujourd’hui par le ministère de la Santé. Il disposait à l’époque de personnel et d’un budget directement octroyé à la direction générale de la Santé. Il était également fortement appuyé par la municipalité.
Jusqu’en début 2008, le Service n’existait pas dans le cadre institutionnel officiel du ministère. Un vrai problème d’organisation. En 2001, un document de politique d’hygiène/assainissement initié par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) – qui a amené le ministère à faire un diagnostic du secteur – avait proposé la création d’une Direction de l’hygiène et de l’assainissement, et son opérationnalisation. C’était un début de solution pour mieux visiter les domiciles, conseiller les gens et, au besoin, les sanctionner. Le Service d’hygiène/assainissement étant le domaine du terrain : il faut opérer des inspections sanitaires au niveau des domiciles, conseiller les populations sur le choix des ouvrages d’assainissement de base, les accompagner dans la réalisation de ces ouvrages. Mais pas d’agents opérationnels.
C’est le vrai goulot d’étranglement. En exemple, en 2008, seuls deux agents géraient le service régional de Lomé, censé coordonner les activités et apporter son appui technique à toutes les structures sur le terrain. Contre une quarantaine d’agents qui quadrillaient les cinq districts de Lomé, suivant un plan de déploiement.
Le tableau est dramatique au plan des ressources matérielles : pas facile de croiser un pulvérisateur, la prise d’analyse rapide de l’eau fait défaut. Par manque d’engins, les saisies sont impossibles à l’issue d’une inspection des denrées alimentaires. Ce n’est pas le beau temps dans les autres régions sanitaires du Togo.
Pour le reste, à partir des années 1990, les populations n’ont plus collaboré avec les activités de salubrité, en ne répondant plus souvent aux convocations de discussion avec le Service d’hygiène/assainissement. Peut-être, on croit rejeter ainsi l’autorité. Sans se soucier de sa propre santé. On a recours à des trous sur la voie publique pour soulager les puisards. Plus est, on tend à cantonner le rôle du Service d’hygiène/assainissement au constat de défaut de latrine dans les maisons déjà érigées. Or, il se souvient que ce service était le dernier à apposer sa signature dans l’octroi du permis de construire, après le cadastre et la municipalité. Ce qui permettait de régler le problème en amont. Mais depuis 1992, cette mission a été court-circuitée.
La déduction directe est que les agents du Service ne peuvent plus se prévaloir d’un droit de visite et de contrôle des chantiers en construction pour s’assurer des mesures d’assainissement de base. Par le passé, ils arrêtaient tout.
L’hygiène/assainissement est l’un des multiples services du ministère de la Santé. En amont, se trouve la Division de l’hygiène et de l’assainissement (prochainement Direction de l’hygiène et de l’assainissement de base selon un prochain organigramme), l’une des multiples divisions de la Direction des soins de santé primaires qui va devenir la Direction générale de l’action sanitaire. Les Services régionaux d’hygiène/assainissement se partagent les six régions sanitaires du Togo et dépendent des directions régionales de la Santé.

A l’OHADA
Le Béninois a remplacé le Togolais au Secrétariat permanent à Yaoundé
Le Professeur Dorothé C. Sossa est le nouveau Secrétaire Permanent de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA). La salle des conférences du siège basé à Yaoundé a servi de cadre ce 31 mars 2011 à la cérémonie de passation de service entre les secrétaires permanents entrant et sortant, selon un communiqué publié sur le site officiel de l'Organisation.
Une cérémonie faste à laquelle ont pris part plusieurs membres du gouvernement camerounais, au rang desquels le Président en exercice du Conseil des Ministres de l'OHADA, Hamadou Ali, vice-Premier ministre, ministre de la Justice, ainsi que de nombreux membres du corps diplomatique.
Dans son discours de circonstance, le Secrétaire Permanent sortant, Koleka Boutora-Takpa de nationalité togolaise, a d'emblée exprimé sa gratitude aux membres du gouvernement camerounais pour tout le soutien dont il a bénéficié dans l'accomplissement de sa tâche. Au personnel du secrétariat permanent et de l'assistance technique, il a exprimé sa reconnaissance tout en rappelant les grandes missions que ces derniers ont mené à bien pour l'avancée de l'institution. Quant au Secrétaire Permanent entrant, le Pr Dorothé C. Sossa, il a magnifié le travail abattu par son prédécesseur et a promis de faire mieux pour mériter la confiance placée en lui. D’aucuns parleront d’un langage diplomatique traditionnel. Koleka Boutora-Takpa cède donc son fauteuil au Pr Dorothé Sossa, de nationalité béninoise, Agrégé des facultés de droit et ancien ministre.

Pour répondre aux standards internationaux de délégation de gestion
La réforme du sous-secteur eau potable pend forme
Dix mois après l’adoption, par les parlementaires en juin 2010, de la loi portant organisation des services de l’eau potable et de l’assainissement collectif des eaux usées domestiques, le ministre en charge du secteur, le général Zakari Nandja, était à la barre du conseil des ministres le 30 mars dernier pour actualiser les esprits. Il s’agissait, officiellement de faire le point de la mise en œuvre de la réforme du sous-secteur eau. Cette réforme a prévu la création d’une société de patrimoine qui sera chargée de la programmation et de la réalisation des investissements dans le cadre d’un partenariat public-privé à coté d’une société délégataire que sera désormais la Togolaise des Eaux (TdE), société d’exploitation qui a pour mission de fournir le service public de production et de distribution de l’eau potable en assurant l’entretien et la réparation des installations d’eau potable et d’assainissement collectif.
La délégation de gestion
Le nouveau schéma institutionnel proposé par la loi n°2010-006 du 18 juin 2010 pour le sous-secteur de l’eau correspond au régime de délégation de gestion par affermage et permet, en cas de transfert de compétence de l’Etat aux collectivités locales, aux communes de faire appel à un délégataire exploitant fermier de son choix. Ici, le captage, la production, le transport et la distribution d’eau potable en vue de satisfaire les besoins du public, ainsi que l’assainissement collectif des eaux usées domestiques correspondantes constituent des services publics nationaux placés sous la responsabilité exclusive de l’Etat. Les activités d’alimentation en eau potable et d’assainissement collectif des eaux usées domestiques sur le territoire togolais sont assurées par toute personne morale, de droit public ou privé dûment qualifiée, selon les modalités fixées par la loi et ses textes d’application.
Dans le cadre de la présente loi, la délégation de gestion du service peut couvrir différents modes contractuels, à savoir la concession, l’affermage ou la régie, ainsi que toute variante ou combinaison de ces trois contrats. Les missions attachées à la délégation comprennent la gestion du patrimoine, la réalisation des investissements d’installations d’eau potable, la réalisation des investissements d’installations d’assainissement collectif, l’exploitation du service public de l’eau potable, l’exploitation du service public de l’assainissement collectif. Ces missions peuvent être assurées par des entités distinctes ou une entité unique. Toutefois, dans les milieux ruraux, la gestion du service public d’eau potable et de l’assainissement collectif peut faire l’objet d’une organisation communautaire en matière de fourniture et de tarification.
Les termes généraux de la délégation de gestion et notamment son objet, sa durée et son assise territoriale sont fixés dans le contrat de délégation de gestion. La durée des contrats de délégation de gestion du service public de l’eau potable et de l’assainissement collectif tient compte de la nature et du montant des investissements à réaliser par le délégataire. La délégation de gestion ne peut dépasser une durée maximum de 30 ans pour une concession, de 15 ans pour l’affermage et de 5 ans pour la régie.
Le droit à l’accès à l’eau
Le délégataire du service public est tenu à tous égards à une stricte égalité de traitement des usagers. L’autorité délégante est responsable du respect du droit des populations à l’accès à l’eau potable et à l’assainissement collectif. Les services publics de l’eau potable rendus sont rémunérés sur la base d’un système tarifaire. Les tarifs doivent préserver l’équilibre financier du secteur de l’alimentation en eau potable. Dans tous les cas, les tarifs doivent couvrir au minimum les charges récurrentes d’exploitation.
Les redevances d’assainissement collectif sont perçues dans les centres assainis et doivent avoir pour objet exclusif de couvrir les charges de fourniture des services d’assainissement collectif. Des taxes et surtaxes peuvent être instituées au profit des collectivités territoriales. Les délégataires ont l’obligation de collecter ces taxes ou surtaxes et de les reverser aux bénéficiaires, sans frais pour les délégataires.
Tout délégataire qui aura sciemment facturé à tout consommateur tout service lié à la fourniture de l’eau potable à des prix plus élevés que ceux fixés au règlement tarifaire sera puni d’une amende de 5 millions de francs Cfa par la loi. Tout délégataire qui, sans justification, aura refusé de fournir de l’eau potable à tout consommateur ayant déposé une demande en ce sens sera puni d’une amande de 2,5 millions de francs Cfa.
La nouvelle loi permettra de renouer avec les standards internationaux de délégation de gestion, de concentrer la Togolaise des Eaux (TdE) sur l’activité d’exploitation en respectant le cahier des charges quant aux performances de qualités de service attendues d’elle, d’avoir une société nationale du patrimoine de l’eau potable et de l’assainissement collectif des eaux usées en milieu urbain qui aura pour mission exclusive d’appliquer la politique nationale de l’eau potable et de l’assainissement collectif des eaux usées domestiques. Elle permettra également d’assurer l’équipement des villes qui sont dans son périmètre d’intervention pour le développement des infrastructures nécessaires aux services d’eau potable et d’assainissement collectif des eaux usées domestiques. Les ménages qui sont branchés à l’eau potable peuvent aussi à la collecte d’eaux usées domestiques. Une fois qu’un collecteur passe devant la maison, on peut y être raccordé à la demande à condition d’avoir un branchement d’eau potable.
La mise en pratique de la nouvelle loi sur le sous-secteur eau devra mettre un terme à une série de réflexions menées depuis les années 90. Deux contrats signés avec la TdE, en mars 1991 et novembre 1996, n’ont permis d’atteindre les résultats escomptés. Ni d’ailleurs la création du Fonds de développement du secteur de l’eau potable et de l’assainissement (Fodesepa) le 10 novembre 2003 par une loi de l’Assemblée nationale. Les relations entre l’Etat délégataire, la société de patrimoine et la TdE seront régies par des conventions auxquelles sont annexées des contrats de concession, d’affermage, des cahiers des charges et des contrats de performance. Le périmètre de la concession sera étendu au milieu semi urbain pour permettre à la société de patrimoine d’avoir une réelle maîtrise de l’évolution des infrastructures et assurer ainsi une planification cohérente du développement des infrastructures d’eau potable et d’assainissement collectif des eaux usées domestiques. Quant à la TdE, société d’exploitation, elle aura pour mission, en sa qualité d’exploitant fermier, de fournir le service public de production et de distribution de l’eau potable en assurant l’entretien et la réparation des installations d’eau potable et d’assainissement collectif.

Devenue le souci commun de l’Uemoa
La crise ivoirienne va impacter la croissance de 4,0% prévue en 2011
Devenue la brûlante et inquiétante actualité de l’heure, la crise ivoirienne, dont l’assaut final du Palais présidentiel est toujours attendu par les pro-Gbagbo, n’a pas fini d’inquiéter les économistes de tous bords. Après le Fonds monétaire international (Fmi) il y a quelques jours, c’est le Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) – l’organisation commune à huit pays francophones d’Afrique de l’ouest y compris le Togo – qui évoquait vendredi dernier à Lomé une probable chute du taux de croissance en cette année. Dans un communiqué dont L’UNION a eu copie, le Conseil des ministres a relevé que l'activité économique dans l'Union «sera négativement affectée par la crise en Côte d'Ivoire». «Le taux de croissance réelle du produit intérieur brut (PIB), qui était initialement prévu à 4,0% en 2011, pourrait ressortir à un niveau significativement plus faible». Il est à cet égard recommandé aux Etats membres et aux institutions la mise en œuvre de mesures de soutien en vue de la relance de la croissance.
La réunion de Lomé intervient après celles des 1er et 26 février 2011 au siège de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao, commune aux mêmes Etats) à Dakar, au Sénégal.  Il y était toujours question de l’examen de la situation économique et financière de l’Union au regard des évolutions de la crise politique en Côte d’Ivoire. «Dans ce contexte, au sein de l’Uemoa, le taux de croissance du Pib est attendu à 3,9% en 2010 contre 3% en 2009», a indiqué José Mario Vaz, ministre des Finances de la Guinée-Bissau, président du Conseil.
Le Conseil des ministres ordinaire a également exprimé ses préoccupations quant aux perspectives d'évolution du niveau général des prix dans le contexte actuel marqué par une forte progression des cours du pétrole et des prix des produits alimentaires importés. Le renchérissement des denrées alimentaires et des produits pétroliers dans la plupart des pays de l’Union, ainsi que les tensions sur les prix des denrées liées à la crise politique ivoirienne, ont entraîné une hausse de l’inflation, qui a atteint un niveau de 3,9% en décembre 2010 et devrait s’établir en moyenne annuelle dans l’Uemoa à 3,2% en 2011.
Mais les ministres ont relevé que les bons résultats de la campagne agricole 2010/2011 devraient toutefois contribuer à atténuer la hausse des cours des denrées alimentaires dans l'Union.
Les ministres ont, à cet effet, souligné la nécessité de poursuivre et d'accélérer la mise en œuvre des mesures identifiées en 2008 pour la maîtrise de l'inflation et la relance de la production agricole dans l'Union. Le Conseil des Ministres a instruit les Institutions communautaires de lui faire un bilan de ces mesures lors de sa prochaine session, probablement fin avril à Lomé, qui sera suivie d’une Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement.
Dans ce contexte d'incertitudes, marqué par la dégradation des perspectives de croissance et la résurgence des tensions inflationnistes, les ministres ont noté l'orientation imprimée à la politique monétaire par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao) qui maintient une vigilance accrue dans le suivi de l'inflation tout en soutenant la croissance économique. Les ministres ont fait le point des mesures prises par la Banque centrale pour limiter les répercussions de la crise ivoirienne sur la stabilité financière dans l'Union. A cet égard, ils ont demandé à la BCEAO de préparer les conditions d'une reprise coordonnée et ordonnée des activités bancaires en Côte d'Ivoire, dans la perspective d'un dénouement de la crise politique.

Economie
Sur le marché interbancaire de l’UMOA
Le Togo n’a contracté aucun emprunt fin mars
Les opérations effectuées sur le marché interbancaire de l’Union monétaire ouest africaine (Umoa), au cours de la période du 23 au 29 mars 2011, ont atteint le volume de 23,500 milliards de francs Cfa en prêts aux guichets de banques et établissements de crédit, et autant en emprunts. Ceux du Togo n’ont enregistré qu’un milliard de francs de prêts, sans aucun emprunt. Le taux moyen pondéré de ces opérations est ressorti à 4,25% et le taux minimum à 3,15%. Le taux maximum était, lui, fixé à 6,50%
Les établissements du Bénin, avec 12,00 milliards de francs de prêts et 8,00 milliards de francs d’emprunts, et ceux du Sénégal, avec 7,50 milliards de francs de prêts et 11,50 milliards de francs d’emprunts, ont enregistré les plus grosses opérations de cette semaine. Le Burkina Faso arrive en troisième position avec 3,00 milliards de francs de prêts et autant pour les emprunts. Les guichets de la Côte d’Ivoire – en proie à une intense crise politique – de la Guinée-Bissau et du Niger n’ont enregistré aucune opération. Alors que le Mali n’a connu que un milliard de francs d’emprunts.

A sa 80ème réunion du Conseil d’administration
La Boad approuve 11,5 milliards Cfa au profit du Togo
Le Togo a sollicité et obtenu l’approbation d’une enveloppe totale de 11,5 milliards de francs Cfa auprès de la Banque ouest africaine de développement (Boad). A la 80è réunion, tenue le jeudi 31 mars 2011 à son siège à Lomé, le Conseil d’administration de la Banque a approuvé une propositions de prêt d’un montant de 6,5 milliards de francs pour le financement partiel du projet de développement rural intégré de la plaine de MO, au Togo. Il a également approuvé une proposition de prêt de 5 milliards de francs pour le financement partiel du projet de construction et d’exploitation d’un dépôt de gaz butane à Kpémé, au Togo, par la Société togolaise de stockage de Gaz (STSG) S.A.
D’autre part, le Conseil d’administration de la Boad a examiné et approuvé une proposition de participation pour un montant de 5 milliards de francs à la facilité à court terme en faveur de l’entreprise BONKOUGOU et Fils (EBOMAF), au Burkina. Cette enveloppe devra aider la société à financer les travaux de reconstruction actuellement en cours sur le Boulevard du 13 Janvier et d’aménagement et de bitumage de la voie Agoè-BKS-Limousine,Adidogomé, tous deux décrochés dans la capitale togolaise et qui ont été lancés à la mi-janvier dernier. Rappelons que la Boad était sollicitée par les autorités togolaises pour piloter la mobilisation de fonds pour la reconstruction du Boulevard circulaire de Lomé dont le coût est estimé aujourd’hui à 10 milliards de francs.
D’une manière générale, le Conseil d’administration de la Boad a examiné et approuvé un total de 79,239 milliards de francs Cfa hors prêt à court terme pour 10 projets dans sept des huit pays membres, sauf la Côte d’Ivoire. Ils couvrent des secteurs tels que les infrastructures routières, les énergies gazière et électrique, les mines, les transports aériens et l’industrie. Ce qui porte à 1 759,439 milliards de francs le montant global des financements depuis l’origine de la Banque, correspondant à 551 projets.
La Banque a aussi approuvé une prospection de mise en place d’une ligne de refinancement de 4 milliards en faveur de la Caisse national agricole du Sénégal (CNACAS). Et une proposition de mise en place d’une ligne de crédit de 42 milliards de francs de la Banque africaine de développement (Bad) à la BOAD.

Restauration
Ces étrangers qui s’en sortent malgré….
Vendeurs ambulants, tenanciers de cafétérias, vendeurs de viande grillée, petits commerçants... les immigrés nigériens prospèrent dans les petits métiers au Togo. La clé du succès ? Une stratégie commerciale commune basée sur des marges réduites.
Ismaël est un immigré nigérien qui vit au Togo depuis bientôt cinq ans. Il a quitté son Niger natal pour venir se «débrouiller» à Lomé, encouragé par un de ses camarades du village qui l'avait précédé dans cette aventure. «Je viens de Jaïta, un petit hameau très enclavé du Niger», raconte-t-il. A son arrivée, il ne savait rien faire. Mais, très vite, il a appris à se battre dans le secteur informel : «Je me suis mis à l'école d'un frère du Niger qui m'a convaincu de la rentabilité de la restauration ici à Lomé». Aujourd'hui, il tient une cafétéria prospère à Assivito, à la périphérie du Grand marché d’Adawlato.
Pourquoi Lomé plutôt que Niamey ? La restauration est d'autant plus rentable que la clientèle est nombreuse, répond Ismaël. Lomé est une ville fortement peuplée.  C'est pourquoi, dans les grandes villes togolaises, les Nigériens s'installent surtout dans les quartiers populeux. 
Dès sept heures du matin, on se bouscule chez Ismaël. «Avec 150 F cfa, j'ai ici une tasse de lait ou de café au lait bien consistante, contrairement à ce que nos compatriotes nous servent», déclare un client. Un chauffeur de taxi renchérit :
«Chaque matin, autour de dix heures, je vais chez l'un de ces étrangers manger pour la journée. Ici, nous sommes servis avec empressement, courtoisie et humour».
Majoritaires dans le secteur de la restauration, les togolais ont jusqu'ici toléré la concurrence des immigrés. Mais leur réussite commerciale est de plus en plus mal vue des nationaux. Au quartier Atikoumé, Mme Pélagie ne cache pas sa colère, bien qu'elle se défende d'être xénophobe : «Ces étrangers nous ont arraché la plupart de nos clients. Nous savons qu'ils utilisent la magie pour vendre mieux que nous». Pour Vivien, un restaurateur togolais qui vient de mettre la clé sous la porte, «ces gens ont certainement un circuit de fraude par lequel ils s'approvisionnent en lait, café, sucre et beurre. Sinon, je ne comprends pas comment ils arrivent à s'en sortir».

Marges réduites, clients nombreux
Comme preuve du contraire, Ismaël sort ses factures. «Je m'approvisionne chez les grossistes du marché, martèle-t-il. C'est chez eux que j'achète tout ce que je vends ici. » Pendant qu'il s'explique, arrive inopinément le livreur d'œufs. Ismaël lui achète le plateau de 30 œufs à 2500 F cfa, prix en vigueur sur le marché. «Voyez donc, Monsieur, que je ne bénéficie d'aucun avantage par rapport aux togolais. » 
Mme Léontine, restauratrice elle aussi, pense que «les togolais vont chez les Nigériens par snobisme». Or les cabanes qui tiennent lieu de restaurants se ressemblent toutes. Elles sont délabrées, sales et plantées dans un environnement peu appétissant.
L'engouement des clients pour les restaurants nigériens s'explique autrement. C'est l'avis de cette autre tenancière plus lucide : «Ces Nigériens ont certainement quelque chose de plus que nous, soit dans la qualité de leur service, soit dans la variété des mets». 

Pour Ismaël, son succès commercial et celui de ses compatriotes n’ont rien de mystérieux. «Au contraire des togolais, explique-t-il, nous avons des marges bénéficiaires très réduites qui nous permettent de réaliser de bonnes recettes grâce au nombre élevé de nos clients».
De fait, les Nigériens s'entendent au sein de leurs associations de ressortissants pour adopter des méthodes commerciales communes afin de s'imposer dans le petit commerce. C'est le cas de Moussa, qui tient une échoppe. «Il y a toujours beaucoup de clients dans ma boutique parce que je suis large et moins cher que les autres », confirme-t-il. Alhadji, lui, est vendeur de «titiga » (viande grillée) : «Nous sommes les plus nombreux et les plus performants dans le secteur de la viande grillée parce que nous savons satisfaire nos clients. Ils n'ont pas assez d'argent, mais nous devons nous débrouiller pour leur donner le maximum de satisfaction».

Lutte contre le blanchiment et le terrorisme
L’AFD soutient la Financial Bank
Le blanchiment d’argent est l’un des fléaux les plus silencieux et les plus virulents de notre ère. Son éradication exige que l’on neutralise les moyens qui permettent aux criminels de tous ordres de dissimuler l’origine des fonds dont ils sont titulaires.  Il faut en outre pouvoir empêcher ces criminels de conserver ces fonds. Aussi, les criminels utilisent largement le système bancaire, profitant du secret bancaire qui interdit aux établissements de crédit de divulguer des informations sur leur clientèle.
A cet égard, l’Agence Française de Développement  a accordé le 04 avril 2011 un appui financier estimé à 13000 euros (environ 8,5 millions de FCFA) à la Financial Bank pour la lutte anti-blanchiment et la lutte contre le financement du terrorisme. Ce financement est destiné au recrutement d’un cabinet spécialisé pour l’exécution du plan de formation « conformité » 2011. Ainsi, l’ensemble du personnel pourra être formé à la lutte anti-blanchiment et contre le financement du terrorisme. «L’AFD a montré ses qualités d’écoute et de réactivité en soutenant l’effort de notre groupe pour atteindre en matière de bonne gouvernance un niveau correspondant aux normes internationales les plus exigeantes», a dit M. Patrick Mestrallet, Directeur Général de la Financial Bank.
Il existe en général trois façons d’introduire  des capitaux illicites dans le circuit bancaire  d’après M. Amadou Ly, Directeur de l’audit de la Financial Bank. Le premier procédé concerne le placement qui vise à transformer la monnaie fiduciaire d’origine douteuse en monnaie fiduciaire plus propre grâce notamment au fractionnement ou à l’ouverture de compte avec une importante somme en espèces. Le «layering», est le second circuit qu’emprunte l’argent sale et permet de transformer la monnaie fiduciaire en monnaie scripturale. Il consiste par une succession de transactions à brouiller la  traçabilité de l’origine illicite des fonds. Et, l’intégration qui permet d’introduire dans le circuit économique normal des fonds illicites à partir d’un compte ouvert au nom d’une personne physique ou morale irréprochable dans un établissement financier.
«Cette intervention de l’AFD en faveur de la Financial est destinée à mettre en oeuvre les procédures et les mécanismes de lutte contre le financement du terrorisme selon les standards internationaux en vigueur » a déclaré M. Philippe Collignon, Directeur de l’AFD-Togo. Avant de conclure que cet instrument de garantie permettra d’accompagner la Financial Bank dans sa politique active de crédits destinés aux petites et moyennes entreprises du Togo, mais aussi dans toute sa zone d’intervention.
L’AFD est une institution financière au cœur du dispositif français de l’aide publique en faveur des pays en développement.

SPORT
HANDBALL
Hervé Pana de la Fthb sur un siège éjectable
Elu à la tête de la Fédération togolaise de handball, il y a un peu moins de vingt mois, Hervé Pana est sur la sellette depuis le 25 mars dernier, à la suite d'une pétition qui demande l'organisation dans les meilleurs délais d'une assemblée générale extraordinaire pour l'élection d'un nouveau Bureau Exécutif, suivant les dispositions de l'article 10 des statuts de la FTHB.
 
Les pétitionnaires réclament la tête du président de la Fédération togolaise de handball à cause de son incapacité à promouvoir le programme qui l'a fait élire. Entre autres faits reprochés à Hervé Pana, on note  sa "gestion anarchique et sans contrôle des infrastructures " sportives, en l'occurrence la location de ces infrastructures pour des spectacles, " créant parfois des conflits entre la trésorerie et la FTHB et [Hervé Pana] ", son entêtement, entraînant le dysfonctionnement du Bureau Exécutif, suite aux divers mécontentements des membres, notamment le refus du président de verser à la trésorerie les pièces comptables des dépenses effectuées à la suite de la participation des Curiaces à la Coupe d'Afrique des Vainqueurs de Coupe au Burkina en août 2010.
Les pétitionnaires digèrent mal également la suspension de la FTHB des activités de la Confédération africaine de handball (CAHB) et de l'International handball federation (IHF) pour avoir contracté une dette de 3.300 euros, soit 2.164.658 francs CFA, malgré un financement de l'Etat de 10  millions de francs CFA mis à la disposition de la fédération par le ministère des Sports et des Loisirs, avant le déplacement des Curiaces au Burkina.
Enfin, les pétitionnaires regrettent que depuis son élection, le président de la fédération a été incapable de faire jouer le championnat national et d'aider la Ligue Lomé Golfe de handball dans l'organisation de son championnat 2010.
Depuis son élection à la tête de la Fédération togolaise de handball, Hervé Pana peine à donner corps à son programme. Le championnat national qui devrait se disputer en août dernier à Sokodé a été annulé la veille de la date de démarrage pour faute de financement adéquat.
Hervé Pana avait déclaré plus tard que ses démarches auprès des sponsors pour leur expliquer qu'ils ne font pas que jouer mais qu'ils font aussi du social, en permettant aux milliers de jeunes de s'épanouir, trouvent peu d'échos favorables auprès de ces sponsors confrontés qu'ils sont, eux aussi, à une grave crise. Seul Togo Cellulaire avait répondu favorablement.
Président des Curiaces depuis 2002, Hervé Pana avait été élu le 12 septembre 2009 à la présidence de la Fédération togolaise handball à la surprise générale, en promettant de redorer le blason du handball togolais tel que connu dans les années 1970, en faisant les choses étape par étape.
Dans ses cartons, il avait bien de projets comme le Trophée du Cinquantenaire, la Coupe du Togo, la rénovation du terrain de handball du stade municipal de Lomé, la relance du Beach handball, la mise sur pied des équipes nationales et leur dotation d'équipements, quitte à signer un partenariat avec un équipementier, la réhabilitation du championnat scolaire et universitaire, etc.
 
 

© L’Union N°383 du 5 avril 2011

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