Médias

Nécessaire introspection

Les récentes dérives constatées dans la presse privée (rumeurs, atteintes à la vie privée, fausses informations) ont entrainé une cascade de plaintes de particuliers, d’officiels ou d’entreprises. Réaction souvent légitime, mais incomprise par les éditeurs, comme en atteste la lecture des journaux parus mardi.
« Série noire pour les journaux privés au Togo, 4 nouvelles plaintes de Faure Gnassingbé contre la presse », titre, par exemple, Le Regard.
Le journal explique que deux plaintes sont déposées contre Liberté Hebdo, une troisième contre L’Indépendant Express et la dernière contre La Lanterne.
« Faure Gnassingbé que l’on croyait insensible aux écrits de la presse, semble nous avoir laissé approcher pour faire tonner son canon. La situation est telle qu’aucun journaliste ou responsable de publication ne peut se croire à l’abri de la hache présidentielle » écrit le Regard.
Liberté confirme la plainte dont il est l’objet. « Votre journal vient d’être assigné en justice. Le directeur de publication est cité à comparaître le mercredi 8 septembre 2010 à 8heures devant la première chambre correctionnelle du tribunal de première classe de Lomé (…) », peut-on lire dans ses colonnes.
Le journal L’Alternative parle de son côté de la « bagatelle somme de 150 millions que Faure Gnassingbé réclame pour dommages et intérêts contre L’Indépendant express.
« En plus de l’autre plainte dans le dossier Adébayor, c’est au total 250 millions de Fcfa que notre confrère devra payer au cas où la justice se prononçerait en faveur du plaignant », écrit de son côté Actu Express.
Liberté est convaincu que Redémarre, c’est fini. Cette société de placement avait été suspendue par les autorités il y a quelques mois après des suspicions d’escroquerie pyramidale.
« La chance de voir Redémare reprendre ses activités au Togo de plus en plus minces. 41 jours de détention pour le DG de Redémare, toujours aucune plainte contre lui » écrit le journal.
Autre sujet qui occupe la une de plusieurs journaux, la nomination de l’ancien ministre de l’Intérieur, Akila Esso Boko, à la tête d’une mission de l’Union européenne au Cameroun.
Information publiée dès lundi par l’hebdomadaire Jeune Afrique et reprise par L’Alternative et Liberté.
Selon Jeune Afrique, Boko travaillera à améliorer le fonctionnement des tribunaux administratifs et commerciaux au Cameroun.
Toutefois précise l’hebdo, l’ancien ministre et opposant à ses heures sera soumis à une stricte obligation de réserve.

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