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« Obuts va tout droit dans le gouffre »

C’est évident, Chronique de la Semaine n’est pas un farouche partisan d’Agbéyomé Kodjo, le président d’Obuts. Dans son édition de jeudi, l’hebdo dresse un portrait peu flatteur de l’ex-candidat à l’élection présidentielle.
« L'homme est bien connu des Togolais pour avoir été cet ancien directeur général qui a conduit à la faillite la SONACOM, cet ancien ministre de la Jeunesse et des Sports qui a transformé une partie de la jeunesse en sa milice privée, cet ancien pleurnichard à la Conférence Nationale, cet ancien ministre de l'Intérieur qui a menacé publiquement d’arrêter son Premier ministre d'alors, Me Joseph Kokou Koffigoh, et qui s'est illustré par le massacre des manifestants de l'opposition à la Place Anani Santos (ex-Fréau Jardin) », écrit le journal qui évoque une « inhumation » prochaine d’Obuts.
Dans le même numéro, un article est consacré à la récente visite de Jean-Pierre Fabre à Paris.
« Le +président élu de Bè+ et dont le palais se trouve à la plage, ne cessera jamais d'amuser la galerie. Après avoir déclaré au cours d'un de ses meetings qu'il s'en foutait de la communauté internationale, Jean-Pierre Fabre opère un revirement à 180 degrés et quémande des audiences en Europe ».
Et justement, quelles sont les personnalités françaises qui ont reçu le secrétaire général de l’UFC ?
D’après Chronique, pas grand monde. « (…) on cite Patrick Devedjian de l'UMP, et Bernard Kouchner du Parti Socialiste. Malheureusement pour Fabre, ces personnalités citées n'ont pas daigné le recevoir et il s'est contenté de rencontrer des menus fretins de la politique française et certains amis de François Boko et de Kofi Yamgnane ».
Voici une sélection d’articles publiés par Chronique de la Semaine
IDAY-Togo plaide pour l’éducation pour tous au Togo
Le 16 juin de chaque année est commémorée en Afrique la Journée de l'Enfant africain en souvenir des écoliers noirs tués ou blessés à Soweto en Afrique du Sud en 1976 alors qu'ils protestaient pour réclamer l'amélioration de la qualité de leur éducation et pour exiger leur droit à être enseignés dans leur propre langue. Dans le cadre de cette célébration International Day of African childhood And Its Youth (IDAY) Togo a organisé hier au centre Christ Rédempteur (Brother Home) à Lomé une conférence-débat sur le thème de la journée : " Planifier et budgétiser en vue du bien-être de l'enfant : une responsabilité collective ". Une occasion pour les responsables de IDAY-Togo de faire un plaidoyer à l'endroit des décideurs et des responsables en charge de l'éducation pour que des efforts soient faits davantage afin que l'éducation pour tous puisse être un jour une réalité dans notre pays.
Selon les chiffres de l'UNESCO, 70 millions d'enfants dont une majorité de filles n'ont aucune possibilité d'éducation et 50% des enfants non scolarisés vivent en Afrique. De quoi inciter des organisations et associations à s'investir dans l'éducation des enfants. Dans ce sens, 7509 enfants de différentes catégories sont pris en charge par les 38 membres de IDAY-Togo. Il s'agit essentiellement des enfants de la rue, issus du trafic et de la traite, des enfants dits sorciers, sortis de brigade pour mineurs, des démunis, des filles-mères et des enfants domestiques. Une motivation pour IDAY-Togo de célébrer cette journée qui, selon le responsable régional, directeur de l'ONG ANGE (Amis pour une Nouvelle Génération des Enfants), M. Gabriel Kossi Amouzou, " donne aussi l'occasion aux pays de l'Union Africaine de marquer un temps fort de réflexion, de plaidoyer et de sensibilisation sur les aspects qui continuent de remettre en cause les droits de l'enfant ".
"Malgré la ratification de nombreux instruments juridiques de protection des droits de l'enfant par les pays membres de l'Union Africaine, notamment la Déclaration universelle des droits de l'Homme, la Convention relative aux droits de l'enfant (CDE), la Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant (CADBE), la situation des enfants demeure encore précaire. Elle se caractérise par une violation de leurs droits les plus fondamentaux tels que la survie, la protection, la participation, et surtout l'éducation… ", a-t-il souligné. M. Gabriel Amouzou a pour finir invité tous les enfants à se mobiliser davantage pour défendre et faire respecter leurs droits et intérêts.
Rappelons que IDAY est un réseau d'organisations africaines et européennes engagées dans des projets d'éducation pour tous. Son objectif est d'atteindre l'éducation pour tous. Pour ce faire, ses membres s'organisent et participent à l'organisation d'évènements en Afrique comme en Europe chaque année à l'occasion de la célébration de la Journée de l'enfant africain le 16 juin.
Tous ceux qui veulent apporter leur soutien à IDAY-Togo peuvent téléphoner aux numéros suivants : 335 43 36 ; 935 46 44 ; 093 46 40. Le site de l'organisation est : www.iday.org.
Pierre Agbanda

Le MEVIP salue le gouvernement d'union RPT-UFC
L'entrée au gouvernement Houngbo II des membres de l'Union des Forces de Changement (UFC) ne cesse de susciter des réactions aussi divergentes que diverses de l'opinion nationale et internationale et d'alimenter les débats. C'est dans ce sens que le Mouvement Estudiantin pour la Vigilance, l'Intégration et la Pacification (MEVIP) a qualifié d'historique l'accord intervenu entre le Rassemblement du Peuple Togolais (RPT) et l'UFC pour la formation d'un gouvernement d'Union.
Au cours d'une conférence de presse tenue le 11 juin dernier au centre culturel APOTO à Lomé, les responsables de ce mouvement se sont réjouis de cet accord entre les deux partis et ont invité tout le peuple togolais à soutenir cette initiative. "Le Togo à deux interlocuteurs aujourd'hui, deux interlocuteurs historiques, le président Faure Gnassingbé et Gilchrist Olympio. Pour les écouter et les comprendre, il faut soutenir à l'unanimité le nouveau gouvernement qui vient d'être formé par le Premier ministre Gilbert F. Houngbo ", a souligné le président de l'association, M. Amétéku Koku Sélome dans une déclaration liminaire. Le MEVIP estime que cette nouvelle donne politique permettra au Togo de repartir sur de nouvelles bases et témoigne de la volonté de ces deux partis de mettre l'intérêt supérieur de la nation au dessus de toute chose. Le MEVIP pense que ce compromis entre le RPT et l'UFC permettra à la nation togolaise d'être réconciliée et l'émergence d'une nouvelle jeunesse. " Toute la jeunesse togolaise, du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, doit comprendre que cette décision est salutaire pour son avenir ", estime cette association.
Elle appelle par ailleurs les leaders politiques à laisser de côté les différends qui les opposent afin de faire face aux maux dont souffre la population togolaise. Rappelons que le MEVIP a été créé le 15 avril 2010.
P. A.

" L'inhumation " de l'OBUTS reportée au 22 juin
Dans l'histoire du Togo, le premier parti politique qui s'est vu infliger des sanctions de cessation provisoire de ses activités et de fermeture de ses locaux assorties d'une amende de 50.000.000F de CFA, c'est bien l'OBUTS de Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo. L'homme est bien connu des Togolais pour avoir été cet ancien directeur général qui a conduit à la faillite la SONACOM, cet ancien ministre de la Jeunesse et des Sports qui a transformé une partie de la jeunesse en sa milice privée, cet ancien pleurnichard à la Conférence Nationale, cet ancien ministre de l'Intérieur qui a menacé publiquement d’arrêter son Premier ministre d'alors, Me Joseph Kokou Koffigoh, et qui s'est illustré par le massacre des manifestants de l'opposition à la Place Anani Santos (ex-Fréau Jardin).
Il est également bien connu pour avoir été cet ancien directeur général du Port Autonome de Lomé qui a, commis des malversations et licencié sans motif valable des agents du Port, cet ancien président de l'Assemblée Nationale qui a fait un coup d'Etat au Premier ministre Eugène Koffi Adoboli pour s'emparer de son fauteuil et cet ancien premier ministre qui a envoyé en prison son grand frère Me Apollinaire Yawovi Agboyibo et vilipendé le Père de la Nation, feu président Eyadema, à tenté vainement d'accéder en 2003 au fauteuil présidentiel.
Le tout dernier " exploit " en date a été la lapidation de l'icône de l'opposition togolaise, Gilchrist Olympio, par les sbires d'Agbéyomé et du FRAC. Comme on peut le constater, le natif de Tokpli est très réputé dans les basses besognes et c'est bien de lui qu'il s'agit encore. Le Tribunal de 1ère Instance de Lomé a tenu sa première audience publique dans l'affaire Vidada contre Agbéyomé. Ce dernier, sur instructions de son conseil (selon des indiscrétions), a voulu démontrer au Tribunal qu'il était soutenu par les militants de l'OBUTS en déconfiture.
C'est ainsi qu'il s'est rappelé de l'ancien système qui consistait à faire de " l'import-export ", une opération consistant à faire déplacer des gens à qui on promet 1500FCFA ou 2000FCFA, selon la distance pour créer l'illusion de mobilisation massive.
- Vingt (20) bus ont donc convoyé des désœuvrés depuis Kpalimé.
- Vingt (20) autres bus en ont également déplacé de Vogan et de Togoville ;
- Dix (10) autres encore ont amené des badauds de Tabligbo.
Cet " import-export " de badauds de l'intérieur du pays, n'a surpris personne, car sans l'organisation de cet exode rural qui a permis à certains de venir découvrir Lomé et la plage, personne ne viendrait soutenir Agbéyomé. Cette opération " import-export " est la preuve que l'homme de Tokpli n'a aucune audience politique et n'est aimé de personne. Pour ces désœuvrés à qui Agbéyomé a payé 1500FCFA ou 2000FCFA à la fin de l'audience, leur boulot était de crier, chanter, organiser du vacarme autour du Tribunal et agresser Vidada et Codjie (les plaignants) à leur arrivée au palais. Mais ces derniers, informés à temps, ont opté pour leur représentation par leur conseil, Me Ndjelle. Celui-ci a d'ailleurs brillé par son intervention en assignant aussi le ministère de l'Administration Territoriale, ministère de tutelle des partis politiques, appelé à éclairer la lanterne du tribunal sur les dispositions prévues dans la charte des partis politiques.
A l'allure où vont les choses, l'on comprend que l'OBUTS va tout droit dans le gouffre, c'est-à-dire à sa dissolution.
Il est à noter aussi que depuis sa conférence de presse de Vogan le 18 mai, Vidada est devenu un vrai maquisard car certains malhonnêtes citoyens acquis à Agbéyomé se seraient lancés à sa recherche en vue de l'éliminer physiquement. Pour ce faire, tous les moyens sont utilisés, y compris l'occultisme. C'est ainsi que, selon des sources proches d'Agbéyomé, des groupes seraient montés pour investir les lieux de cultes sataniques en vue de jeter un mauvais sort à ce " rebelle caractérisé ". Mais toutes ces gesticulations n'entament en rien la détermination de Vidada, ni ne changent rien à la procédure judiciaire en cours contre Agbéyomé et son OBUTS dont " l'inhumation " aura lieu le 22 juin, date à laquelle le Tribunal rendra son verdict.
A.D.

Voyage de Jean-Pierre Fabre à Paris
Le Président de la " République de Bè " boudé par les soutiens français
Décidément, le " président élu de Bè " et dont le palais se trouve à la plage, ne cessera jamais d'amuser la galerie. Après avoir déclaré au cours d'un de ses meetings qu'il s'en foutait de la communauté internationale, Jean-Pierre Fabre opère un revirement de 180 degré et quémande des audiences en Europe. On ne reconnaît plus l'homme qui vociférait : " C'est le peule Togolais qui m'a élu et non la communauté international ", allusion faite à la reconnaissance de la qualité de la présidentielle du 4 mars 2010 par la communauté internationale qui, non seulement a suivi de bout en bout le scrutin, mais surtout n'a pas hésité à adresser ses félicitations à l'heureux élu, le candidat du RPT, Faure Gnassingbé. Depuis cette reconnaissance unanime de la brillante réélection du président Faure Gnassingbé, le candidat malheureux, Jean-Pierre Fabre, ne s'est jamais privé de fustiger la communauté internationale.
Mais curieusement, contre toute attente, celui qui s'est moqué de la communauté internationale, gambade aujourd'hui en France pour, dit-il, rendre compte de la situation aux partenaires du FRAC. " Il est aussi bon que de temps en temps, nous expliquions aux gens à l'étranger, le sens de ce que nous faisons ", martelait le félon Jean-Pierre Fabre au cours de leur meeting hebdomadaire de samedi.
Qui sont ceux que Jean-Pierre Fabre a rencontrés en France ? Selon des sources proches du FRAC, Jean-Pierre Fabre devrait rencontrer certaines grosses pointures de la politique française sur lesquelles le FRAC, fabriqué de toutes pièces par un certain Boko François, s'appuyait pour prendre le pouvoir au Togo.
Parmi ces personnalités françaises, on cite Patrick Devedjian de l'UMP, et Bernard Kouchner du Parti Socialiste. Malheureusement pour Fabre, ces personnalités citées n'ont pas daigné le recevoir et il s'est contenté de rencontrer des menus fretins de la politique française et certains amis de François Boko et de Kofi Yamgnane.
C'est d'ailleurs pourquoi, lors du meeting de samedi dernier, Jean-Pierre Fabre s'est contenté de déclarer laconiquement et sans conviction : " Je voudrais vous dire que tous ceux avec qui j'ai rendez-vous, m'ont tous reçu. Je leur ai expliqué la situation et ils m'ont compris ". Quels sont ceux-là qui l'ont reçu à Paris et dont il a du mal à donner les noms ? Ce qui est sûr, c'est que le politicard togolais a passé un séjour infructueux à Paris et il est rentré bredouille à Lomé. C'est d'ailleurs pour masquer cet échec cuisant que ses acolytes ont mobilisé quelques marcheurs de samedi pour, soi-disant, réserver un accueil présidentiel à leur président du FRAC. Ainsi, les médias du FRAC à qui Me Isabelle Amégavi avait promis, au cours d'un de leurs meetings de samedi, un soutien financier grâce à des sous reçus de la diaspora, ont repris en chœur " l'accueil présidentiel " réservé à Jean-Pierre Fabre. Celui-ci malheureusement n'était pas en mesure de voyager en classe affaire. Il a plutôt voyagé comme un citoyen ordinaire mais se voit accueilli comme un " président ". Quel paradoxe !
Ce qui est sûr, c'est que tout ce que les responsables du FRAC ont concocté avant, pendant et après l'élection en comptant sur des personnalités politiques françaises, a lamentablement échoué. Le bon sens voudrait que Jean-Pierre Fabre revienne sur terre en présentant des excuses à son chef et bienfaiteur, Gilchrist Olympio, au lieu de rester là à marcher chaque samedi en espérant que quelqu'un irait vers lui pour un quelconque dialogue. Il risque d'attendre longtemps sans gain de cause.
Aliziou Dominique

Si Agbéyomé versait ses 150 millions de F CFA d’amende à la justice
Les parents des victimes de Fréau-jardin pourraient être indemnisés
L'opposition Togolaise en générale et l'UFC en particulier n'ont jamais cessé d'accuser l'ancien ministre de l'Intérieur, Agbéyomé Kodjo, d'avoir massacré leurs militants le 25 janvier 1993 à la Place Fréau Jardin à Lomé. Et depuis, les familles des victimes dont Me Doe Bruce Ruben du FRAC qui a perdu un cousin, ont été oubliées. En effet, les familles des victimes n'ont jamais été indemnisées, sûrement à cause du manque de moyens. Or il se fait que le bourreau de Fréau-jardin, Agbéyomé Kodjo, doit une facture de 150 millions de FCFA à la justice à titre d'amende pour avoir enfreint par trois fois l'interdiction qui lui est faite de mener des activités au nom de son parti OBUTS dont la dissolution est imminente. La Commission Vérité, Justice et Réconciliation (qui doit s'occuper également de ce dossier de la tuerie de Fréau Jardin dont l'auteur n'est autre que Agbéyomé Kodjo, selon le secrétaire général de l'UFC et président du FRAC, Jean-Pierre Fabre),
peut récupérer ces sous pour indemniser les victimes. Depuis que votre journal de jeudi, Chronique de la Semaine, a rappelé au sieur Agbéyomé la facture des amendes, il respecte scrupuleusement la prescription.
Le samedi dernier, lors du meeting du FRAC, Agbéyomé Kodjo était présent mais sans son écharpe habituelle aux couleurs d'OBUTS. Il s'est également abstenu de prendre la parole quand bien même le public le réclamait. Ce qui a fait que la facture est restée à 150 millions alors qu'on espérait qu'Agbéyomé Kodjo violerait au moins 20 fois l'interdiction pour que le montant de l'amende atteigne un milliard de FCFA à raison de 50 millions par violation. En tout cas, la Commission Vérité, Justice et Réconciliation peut se contenter des 150 millions de FCFA, montant actuel des amendes cumulées par Agbéyomé Kodjo, pour alléger la souffrance des parents des victimes.
A.D.

Gilchrist Olympio de retour à Lomé pour assigner Jean-Pierre Fabre en justice
Après un séjour à Paris, le "maréchal " Gilchrist Olympio est de retour à Lomé pour affronter le "fougueux " Jean-Pierre Fabre qui tente maladroitement de lui subtiliser le parti. En effet, le secrétaire général de l'UFC, dans un communiqué signé de lui, excluait le président national et fondateur du parti, Gilchrist Olympio, sans se baser sur aucun article des statuts ou du règlement intérieur de cette formation politique. En clair, Jean-Pierre Fabre qui, peut-être, a cru avoir le pouvoir d'exclusion parce qu'il a été candidat du parti et aussi président de fait du FRAC, n'a pas jugé utile de se référer aux statuts et règlement intérieur du parti en vigueur avant de se lancer dans cette aventure sans issue.
En tout cas, le leader du parti, Gilchrist Olympio, n'entend pas se laisser marcher dessus. Fort de la violation flagrante des prescriptions des textes qui régissent le fonctionnement du parti, Gilchrist Olympio avait aménagé une porte de sortie à son " fils " Jean-Pierre Fabre totalement en perdition, pour lui permettre de se rattraper. Il s'agissait pour Fabre de présenter à Gilchrist des excuses pour ses lourdes fautes. Mais malheureusement, Jean-Pierre Fabre, dans son insolence, a fait fi de cette opportunité en annonçant à ses militants à la plage qu'il convoquerait en juillet un congrès extraordinaire. Et pourtant il n'a aucun droit statutaire pour le faire. Ce qui laisse apparaître que le secrétaire général de l'UFC s'apprête encore une fois à violer les statuts et règlement intérieur du parti. C'est justement, face à ces dérives de Jean-Pierre Fabre que Gilchrist Olympio entend le traduire devant les tribunaux.

Ainsi, Jean-Pierre Fabre et ses comparses dont la plupart sont des praticiens de droit, seront bientôt boutés hors du parti pour permettre à Gilchrist Olympio de reprendre son parti pour le bonheur des vrais militants de l'UFC. Ce qui est sûr, c'est que le militant de la 24ème heure, Jean-Pierre qui a poignardé dans le dos son chef Gilchrist Olympio, ne s'en sortira pas si ce dernier met à exécution sa menace de saisir la justice car tous les actes posés, l'ont été en violation flagrante des textes du parti.
Après l'expiration de l'ultimatum de Gilchrist le 14 juin, les prochains jours nous situeront sur cette crise qui couve à l'UFC.
A.D.

AIMES AFRIQUE, le label d'un projet d'intérêt général
Après 5 années d'existence et d’intenses activités, l'Association Internationale des Médecins pour la promotion de l'Education et de la Santé en Afrique (AIMES AFRIQUE) subit une mutation notable en accédant au statut d'Organisation Non Gouvernementale (ONG). Une preuve de la détermination et de l'ambition de AIMES AFRIQUE. Orientant ses actions vers la recherche de la qualité/valeur, les initiateurs et promoteurs de l'ONG dont principalement son Président-fondateur Serge Michel KODOM, se sont investis avec dévotion et abnégation pour satisfaire les besoins de la population nécessiteuse.
Véritable cas d'école, le projet fait l'objet d'adhésion non seulement de la part des populations bénéficiaires et des autorités, mais aussi de la part de multiples acteurs dans différents secteurs. Au delà de ses bonnes intentions d'œuvre humanitaire et sociale, l’ONG AIMES AFRIQUE a posé des actes concrets qui illustrent son pragmatisme et son sens pratique appropriés. Le bilan des actions menées confirme davantage cet élan. Un synoptique aperçu du fondement, des objectifs, du but et des activités de l'ONG, traduit la réussite du projet AIMES AFRIQUE, qui s'affirme comme le label d'un projet d'intérêt général.
PRESENTATION DE L'ONG
Créée le 19 janvier 2005 à Lomé, et regroupant des médecins, pharmaciens, paramédicaux et autres membres sympathisants, AIMES-AFRIQUE est spécialisée dans des actions humanitaires et sociales à l'endroit de la population démunie sur tout l'ensemble du continent africain. L'ONG compte aujourd'hui plus de 120 membres volontaires et bénévoles dont des professionnels d'autres corps de métiers (universitaires, économistes, journalistes, juristes, ingénieurs…) et collabore avec plus de 500 agents de la santé sur toute l'étendue du territoire togolais.
FONDEMENT DE L'ONG
L'Association Internationale des Médecins pour la promotion de l'Education et de la Santé en Afrique est un outil d'intégration panafricaine, laïque, apolitique et à but non lucratif. Elle s'engage à mener ses activités sur le plan africain. Ainsi, permet-elle de rapprocher les peuples africains dans leur diversité et de contribuer au développement du continent.

BUT DE L'ONG
La promotion de la Santé et de l'Education en Afrique et en particulier sur l'ensemble du territoire togolais;
La valorisation du sens de responsabilité sociale et du volontariat.
ACTIVITES DE L'ONG
Les Campagnes de consultations médicales et chirurgicales foraines gratuites
Les Opérations chirurgicale
Les Formations
Les Opérations de dons de médicaments et équipements sanitaires
La Promotion de l'excellence et le soutien scolaire aux enfants démunis (Appuis aux Ecoles d'Initiatives Locales: EDIL)
Les Actions humanitaires (les sinistrés de l'inondation d'Amakpapé et d'Atiégou)
Les Appuis aux activités culturelles
DOMAINE D'INTERVENTION DE l'ONG AIMES AFRIQUE
SANTE-EDUCATION-FORMATION-ACTIVITES CULTURELLES
BILAN : Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes
1.Plus de 200 localités ont été sillonnées par l'ONG
2. Plus de 200 000 personnes consultées
3. Plus de 5400 personnes opérées en raison de plus 1000 personnes par an
SON ENGAGEMENT POUR LA PROMOTIONDE LA JEUNESSE
Optant pour une approche participative des acteurs orientés vers les valeurs de l'autonomie et de prise d'initiatives, AIMES-AFRIQUE encourage la promotion de la jeunesse, terreau de dynamisme et de créativité. A cet effet, l'ONG s'est engagée au cœur d'une tendance qui consiste à mettre à profit des potentialités dont regorge la jeunesse. Pour ce faire, elle a choisi de mettre en exergue sa capacité de mobilisation des ressources humaines dont la majorité se compose essentiellement de jeunes volontaires.
- A travers les opérations de campagne de consultation foraine et d'opération chirurgicale, AIMES AFRIQUE s'emploie à réunir un grand nombre de jeunes professionnels, favorisant ainsi la création d'emplois. Ce qui contribue à la réduction du chômage et à la création de richesses.
-Dans le domaine de l'Education et des activités socio-culturelles, AIMES-AFRIQUE se prépare d’organiser des camps chantiers annuels qui réunissent des participants composés en majorité de jeunes provenant de différentes communautés. Ces camps chantiers permettent de valoriser les ressources et potentialités rapprochées pour des actions de volontariat, de
solidarité, de la protection de l'environnement et du développement de la culture endogène.
- Les enfants, antichambre de la jeunesse, demeurent une matière fertile à laquelle l'ONG consacre une attention particulière dans ses actions. Des initiatives allant dans ce sens sont muries pour la promotion des jeunes, particulièrement les enfants scolarisés. Ainsi, AIMES AFRIQUE soutient l'émission ''A NOUS LA PLANETE '' diffusée sur la TVT. Servant de tremplin aux talents prometteurs pour les métiers d'animation télé et de présentation orale, cette émission soutenue par l'ONG est un canal de sensibilisation du public sur la santé et l'éducation.
TIEM Vicarmelo

La CVJR bénéficie d'un équipement technique de la part de la CENI
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) vient de procéder à un transfert d'équipements utilisés lors du scrutin dernier, à la Commission, Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) et au ministère de l'Administration territoriale le mardi 15 juin 2010. La cérémonie s'est déroulée à la Foire Togo 2000 en présence du président de la CENI, M. Taffa Tabiou, de la vice-présidente de la CVJR, Mme Tchangaï Walla, des représentants du ministère de l'Administration Territoriale et de ceux du PNUD.
Dans son mot de bienvenue, le président de la CENI a exprimé sa satisfaction et sa gratitude pour le soutien des partenaires lors du processus électoral dernier. Il a également émis le vœu que le Togo puisse œuvrer afin de disposer de son propre matériel pour garantir sa véritable souveraineté.
Dans le cadre du Projet d'Appui au Processus Electoraux (PAPE), l'Union Européenne et le PNUD avaient doté la CENI d'un équipement composé de matériel roulant, de communication et informatique pour l'organisation des législatives d'octobre 2007, et celle de la présidentielle de mars 2010. C'est donc pour renforcer les capacités techniques et matérielles du processus de réconciliation nationale que ce transfert d'équipement a été opéré.
Le lot de matériels cédé à la CVJR, comprend : 5 véhicules 4x4, 60 motos, 20 casques et 20 ordinateurs. Quant au lot d'équipement mis à la disposition du ministère de l'Administration territoriale, il est composé de : 35 stations VSAT, 20 serveurs, 21 routeurs et 61 clé Wifi.
Il convient de préciser que la CVJR compte installer 8 antennes régionales lors de ses prochaines activités. A cet effet, elle lance un appel aux partenaires en développement pour contribuer à l'équipement du personnel et des opérateurs de saisie qui seront bientôt recrutés.
Bénito MIDODJI

Fait divers
Le retour du vautour
Les habitants de Bouali ont découvert avec stupéfaction le retour de l'homme qu'on surnommait " le vautour ". C'était dimanche dernier, jour de marché du village. De son vrai nom Karang, l'homme qui avoisine aujourd'hui une soixantaine d'années, a fait parler de lui. Il ne laissait rien passer. Karang ce n'était pas un cleptomane, encore moins un assassin, mais il s'était plutôt spécialisé dans la traque des femmes. Il aurait, aux dires des gens, couché avec toutes les femmes du village. Du moins, celles qui y vivaient en son temps. Elles sont toutes passées (mariées ou non), les unes après les autres, soit sur son propre lit ou sur celui du mari malheureux. Pour la circonstance, il n'allait pas au champ. Tellement, il était beau que les femmes elles-mêmes l'aimaient et n'hésitaient pas à lui faire la cour chaque fois que les circonstances étaient favorables. Mieux, la plupart du temps, ce sont elles-mêmes qui le pourvoyaient en moyens. Il y a dix ans, il avait été surpris avec la plus jeune et la plus belle femme du chef.
Celui-ci ne lui a pas pardonné ce crime de lèse-majesté. Aussi, avait-il ordonné que le " violeur ", c'est-à-dire le sieur Karang soit expulsé du village. Les ordres furent exécutés et depuis, le délinquant avait disparu. Dimanche derniers, réapparaissait ainsi après dix ans d'absence. Comme tous les autres habitants, il est arrivé au marché. Il s'est dirigé sous un hangar où est vendue la bière locale appelée " tchouc ". Personne ne l'a reconnu. Il avait poussé une barbe de Goukouni Wédey ; et avait des cheveux plus touffus. Il avait pris place face à la revendeuse. La femme était mal assise. Elle n'aurait pas porté en dessous un slip. Naïve, elle ne pouvait pas imaginer que sa position pouvait provoquer des crises de nerfs. Karang, qui avait reçu auparavant sa calebasse, avait justement promené ses yeux dans les environs, c'est-à-dire entre les douces et belles jambes de la dame. Accroché, bouleversé et déséquilibré, l'homme commença à perdre ses " cales ".
C'est d'abord la calebasse qu'il tenait en main qui s'est renversée. Ensuite, c'est le tour de ses jambes qui commencèrent à prendre des formes bizarres, on dirait une truie en colère. Puis, il commença à bander. Le scandale surprit plus d'un. Les yeux des autres clients se fixèrent en même temps sur le " faucon " comme pour lui dire : " tu exagères ! ". Alertée, la femme ferma la " chose " et mit ainsi fin au supplice de Karang. Mais un des clients plus attentif reconnut finalement ce dernier et sonna l'alerte générale : " Le Vautour est de retour ". Aussitôt, ce fut un branle-bas dans le marché, certains hommes courant à la recherche de leurs femmes pour assurer leur garde rapprochée, d'autres se précipitant vers le domicile du chef pour lui annoncer cet événement inattendu, synonyme " d'insécurité " pour tout le village. Profitant de cette situation, le " Vautour " s'éclipsa sans laisser de trace.
Un vieux singe, dit t-on, n'abandonne pas facilement ses vieilles grimaces. N'est-ce pas ?
B. TALOM

© Chronique de la Semaine du 17 juin 2010

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