« SOS Journalistes en danger », c’est le nom choisi par certains professionnels des médias visés par une plainte en justice pour le collectif qu’ils ont créé mercredi.
Max Sanvi Carmel de Tribune d’Afrique regrette la position « ambiguë » des organisations de presse qui ne se mobilisent pas pour défendre les journalistes.
Pour lui, il n’y a ni dérapages, ni dérive de la presse.
Pourtant, les journaux assignés ont largement franchi la frontière de l’information pour publier de fausses informations, véhiculer des rumeurs et se livrer à une atteinte caractérisée à la vie privée.
Il n’y a donc pas de chasse aux médias, ni de journalistes en danger au Togo mais le droit légitime des personnes injustement mises en cause à se défendre par la voie judiciaire, comme le prévoit le Code de la presse.