Les craintes du Maroc sont justifiées. Le royaume a eu raison de renoncer à l’organisation de la CAN 2015. C’est ce qu’explique en substance jeudi dans les colonnes d’Echos du pays l'infectiologue François Bricaine, ancien chef du service des maladies infectieuses et tropicales à la Pitié-Salpêtrière à Paris.
Si le risque de transmission d'Ebola durant la CAN n'est ‘pas très important, il ‘conçoit assez bien qu'un pays renonce’. Car, outre l'inconnue sanitaire, il faut prendre en compte les ‘craintes psychologiques’ de la population et l'impact que cela risque d'avoir sur la vie économique et le tourisme.
Dans ce dossier, la sanction infligée au Maroc par la CAF est presque accessoire.
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