Médias

Règlement de compte

La Dépêche, paru jeudi, s’indigne de la manière dont certains journaux ont reçu une aide financière du RPT lors de la présidentielle.
Certains ont encaissé des dizaines de millions quand d’autres, tout aussi légitimes, n’ont récolté que des miettes ou rien du tout. Mais pire, estime l’hebdomadaire, ceux qui ont bénéficié des plus fortes sommes d’argent sont ceux là même qui trainent aujourd’hui le pouvoir dans la boue.
Un règlement de compte en règle contre des confrères qui « émargent partout, au RPT, au CAR, à l'UFC ».
« Le moment venu, La Dépêche publiera la liste des confrères qui ont émargé à la soupe de la corruption qu'ils dénoncent oubliant qu'ils sont complices de la corruption », conclut l’hebdo.

Voici une sélection d’articles publiés par La Dépêche
Libre opinion
Faut-il créer une école de"démocratie"pour FABRE ?
La Constitution Togolaise de 1992 et le Code Electoral de 2007 sont clairs en ce qui concerne le respect scrupuleux de la décision de la Cour Constitutionnelle relative à la proclamation d'une élection au Togo . C'est difficile de croire qu'après le verdict de la Cour Constitutionnelle au sujet de l'élection présidentielle du 4 Mars 2010 reconnue libre, transparente et équitable par tous les observateurs, un groupe de badauds ameutés par Jean-Pierre FABRE refuse de coller la paix à la population togolaise. Si M. Jean-Pierre FABRE et son organisation de FRAC"Front Républicain pour l'Anarchie et la Continuité" ; non, plutôt"Front Républicain pour l'Alternance et le Changement" éprouvent un peu de pitié pour le peuple qu'ils disent gouverner, qu'ils acceptent le verdict de la présidentielle du 4 Mars 2010 et reconnaissent Faure Essozimna GNASSINGBE comme président légitime de la République Togolaise. Nous disons bien la"République Togolaise". Car, dans une République, si le FRAC ignore le sens très simple de ce mot, la loi s'applique à tous sans exception et donc elle s'applique aussi aux Fabristes (M. FABRE et ses alliés).
Lorsque la tranquillité du peuple sur le territoire national est menacée, il relève de la compétence des forces de l'ordre de réprimander les fauteurs de troubles. Si les Fabristes veulent assister quotidiennement à la liturgie chrétienne, qu'ils se rendent à leurs Eglises respectives ; et s'ils veulent se"bronzer" à la Plage, qu'ils s'y rendent sans attirer l'attention des honnêtes citoyens. Après tout la foi religieuse est personnelle, il s'agit d'une relation personnelle avec son Dieu.
Il est donc temps que M.FABRE se ressaisisse et aille demander pardon à son père politique Gilchrist Olympio afin que celui-ci lui apprenne les nouvelles leçons sur la démocratie, la bonne gouvernance et le respect de la cause nationale. Car l'actuel président national de l'Union des Forces du Changement (UFC) a appris que quarante (40) années de luttes fracticides n'ont conduit qu'à la haine et la violence entre les fils de ce pays. Et donc, il est vraiment temps de restaurer la paix sur la Terre de nos Aïeux.

BADABADI Esso

Présidentielle du 4 mars
A quoi ont servi les millions versés aux responsables des journaux privés ?
Lorsque nous écrivons que les gens n'auront que leurs yeux pour pleurer, d'aucuns se demandent si nous sommes fous.
Non, nous ne sommes pas des fous, mais nous faisons de la prophétie à partir des actes que les uns et les autres posent. Ce que nous disons est du vrai et le temps nous donne raison.
A l'approche de la présidentielle du 4 mars passé, des millions ont été dégagés par le RPT pour financer les responsables de journaux. On estime la somme à des millions de francs. Une liste de journaux a été dressée par un bitosard en chef en compagnie de son maître à penser.
Le partage a été inégal. D'aucuns ont eu 2.000.000 alors que d'autres ont eu entre 1.500.000 et 500.000FCFA. Sur quel critère, nous ne saurons vous le dire mais toujours est-il que jusqu'à ce jour on continue de se battre pour le partage de la cagnotte.
Nous rappelons que LA DEPECHE ne faisait pas partie de la liste. Instruction ferme a été donnée par l'expert es-science bitos, qui raconte que le donateur a refusé qu'on donne à LA DEPECHE. Ce qui est faux.
A LA DEPECHE nous sommes habitués à l’exclusion. On se rappelle ce milliards du CETEP qu’un autre quidam avait refusé à notre journal.
Dans tous les cas, l'argent a été donné à ces directeurs de journaux pour mieux faire leur travail en cette période sensible, mais aussi pour accompagner par un traitement privilégié de l'information. A six mois de la présidentielle du 4 mars, il y a lieu de faire le bilan.
En d'autres termes, ceux qui ont eu des millions ont-ils rempli leur contrat ? En quoi ceux qui ont des millions ont-ils soutenu le candidat Faure plus que LA DEPECHE ?
Ces questions s'imposent au regard de ce qui se passe aujourd'hui. Quand on lit les dérapages au sein de la presse privée, il est regrettable de constater que ce sont ceux là qui étaient payés cher qui veulent en finir avec leurs bienfaiteurs.
Après avoir bouffé des millions, comme une poule, ils ont nettoyé leur bec contre le sol. Ils émargent partout : au RPT, au CAR, à l'UFC. L'autre quidam a réussi l'exploit de devenir le chef comptable d'une dame qu'il défend à merveille.
Le bitosard distributeur et son maître n'ont que leurs yeux pour pleurer. Celui qu'ils ont exclu du partage se trouve seul au front face à ceux qui ont deux, trois et quatre bouches et qui après avoir mangé dans un plat crache dedans.
Le moment venu LA DEPECHE publiera la liste des confrères qui ont émargé à la soupe de la corruption qu'ils dénoncent oubliant qu'ils sont complices de la corruption.
A suivre.
KAO Victoire

Exposition Universelle SHANGHAI 2010
L'Exposition Universelle SHANGHAI 2010 en Chine bat son plein avec la participation de 190 pays dont 42 africains. Le TOGO est représenté au plus haut niveau par une forte délégation conduite par le chef de l'Etat. C'est le Jeudi 19 août qu'a été célébrée la journée du TOGO présidée par le président Faure en personne.
Joignant l'utile à l'agréable, le président a profité de sa présence dans l'Empire du Milieu pour visiter certaines réalisations de la deuxième puissance économique mondiale. Ainsi notre Président a visité successivement le pont transocéanique de la baie de Hougzhu, le port de Ningbo (4e port du monde), etc.
6 milliards de FCFA pour les infrastructures du Togo
La coopération sino-togolaise était aussi au menu des discussions du chef de l'Etat avec les autorités chinoises. En effet, la Chine à l’issue des discussions avec notre président vient de nous accorder un don de 86 millions de yuan, soit 6 milliards de FCFA pour la concrétisation des projets d'infrastructures routières au TOGO, telles la construction d'échangeurs dans la zone portuaire, la voie de contournement de la faille d'Alédjo, la construction d'un nouveau palais de l'Assemblée nationale, etc.
On le voit, les voyages du chef de l'Etat sont aussi utiles qu'on ne le pense. Le séjour en Chine en est une preuve. Grâce à l'excellence des relations sino-togolaises, les infrastructures routières vont amorcer un cap révolutionnaire et un jour s’il plait à Dieu, avec Faure aux commandes, notre pays présentera un autre visage avec des boulevards et des échangeurs au monde.

K.V.

Miss-Togo 2010
Mlle Armande Gertrude Akumah sacrée Ambassadrice de la beauté togolaise

Après les préliminaires dans les différentes Régions, la finale de la 16e édition de l'élection de Miss-Togo s'est déroulée dans la nuit du samedi 21 août 2010 au Palais des Congrès de Lomé.
A l’'issue des différentes épreuves, c'est Mlle Armande Gertrude Akumah qui a plus convaincu le jury parmi les 20 candidates. Agée de 19 ans, elle est étudiante en 3e année de Management à l'ESGIS. Elle mesure 1,78m pour 56 kilos. Elle parle couramment le français, l'anglais, l'espagnole et l'arabe. La première et la deuxième dauphines sont respectivement Mlles Christina Koagni et Epiphanie Gantin. Mlle Defly Kafui Rachel est élue Miss Amitié et Mlle Alfa Abidé se contente de Miss Faire play.
Pendant 12 mois, Mlle Akumah va œuvrer pour la scolarisation de la jeune fille, thème retenu pour cette année. Elle sera soutenue par Moov-Togo, sponsor officiel.
A la fin de la cérémonie et face à la presse, la nouvelle " perle togolaise " a confié qu'elle ne s'y attendait pas car les candidates étaient toutes belles. Néanmoins, elle était restée confiante et sûre d'elle. Elle a manifesté sa joie et sa reconnaissance aux organisateurs et à tous ceux qui l'ont soutenue.
Quant au ministre de la Culture et des Arts, M. Ahmadou Yacoubou, il a félicité le Comité Miss-Togo pour la réussite de l'organisation. Il s'est réjoui du fait que le choix du jury est celui du public. Effectivement, la meilleure a gagné. Ce sentiment a été également partagé par le président du Comité Miss-Togo, M. Baka Gaspard. Le public visiblement satisfait du choix était reparti, le visage rayonnant de joie.
T.V.

Crise aigüe à l'UFC
Ces gens comptent sur les forces de sécurité
Nous, nous comptons sur les populations
La crise à l'UFC est loin de s'estomper. Après l'organisation de deux congrès diamétralement opposés, la guerre entre l'opposant historique et ses dissidents s'est transportée devant le siège du parti le lundi dernier. Par lettre transmise par huissier, le 2e vice-président de l'UFC originel, M. Bouraïma Daibacté a informé les dissidents de la tenue de la cérémonie de la passation de service. Le face à face auquel on s'attendait n'a pas eu lieu. Le Ago ont pu prendre le contrôle des installations du siège sans difficulté.
Interrogé sur la cérémonie de passage de service, M. Patrick Lawson n'a eu que du mépris pour ses amis d'hier. " Ces gens comptent sur les forces de sécurité, nous, nous comptons sur les populations ", a déclaré M. Patrick Lawson au micro du confrère de KANAL FM. Visiblement la crise est partie pour durer dans le temps. En attendant, il faut avouer que les Ago plus légalistes sont sur le point de gagner la partie.

K.V

Mémorandum du CAR
Après la cogestion
La refondation de la République
Après le scrutin du 4 mars 2010, beaucoup d'eau a coulé sous le pont, la situation politique du Togo a connu des mutations avec la signature de l'accord politique historique entre le RPT et l'UFC, les marches hebdomadaires à Lomé du Front Républicain pour l'Alternance et le Changement incarné par la faction dissidente de l'UFC. Depuis lors, le Comité d'Action pour le Renouveau (CAR), 3e force politique du pays, a brillé par son silence.
" Le CAR est-il sans carburant au point de rester indifférent aux problèmes du Togo ? ", S'interrogent bon nombre de compatriotes. Certainement pas, puisque ce parti vient de rendre publiques le 19 août 2010 des propositions pour le refondation de la République afin de résoudre durablement la crise qui mine notre patrie depuis 50 ans.
Pour cela, le CAR expose les raisons et les propositions pour une refondation de la République.
Les raisons
Selon les responsables du CAR, les cinq chefs d’Etat qu'a connus le Togo ont échoué parce que la notion de la République n'a pas été prise en compte depuis les années 1960 à nos jours. Cela explique les échecs répétés dans l'instauration du processus de démocratisation. Selon le président national du CAR, Me Dodji Apévon, c'est pour cette raison qu'il faut revenir sur cette notion fondamentale de la République.
Il faut la refonder puisque l'idéal a été compromis. Le CAR voudrait que les choses publiques soient bien distinctes des biens privés, que la vie publique se distingue de la vie privée et que les modalités et les règles de la gouvernance de la cité soient du ressort de l'ensemble des membres de la communauté. Le CAR constate malheureusement que cela n'est pas le cas dans notre pays. Des cinq chefs d’Etat que le pays a connus du 14 avril 1961 jusqu'aujourd'hui, aucun n'a tenu ses promesses en matière de prospérité et de démocratie. Elles ont été émaillées de violations des droits de l'homme, des principes démocratiques et des règles de bonne gouvernance.
En s'appuyant sur un passage du récent rapport de la Banque Mondiale (7 juin 2010), le CAR estime que pour éviter le pire, tous les acteurs politiques togolais doivent s'accorder sur les réformes dont le pays a besoin pour instaurer une stabilité politique qui rassure les investisseurs et favorise son développement économique et social. Ce rapport de la Banque Mondiale souligne en substance que : " En tant que la première contrainte signalée par les entreprises au Togo , l'instabilité politique est une entrave majeure au développement du secteur privé. L'instabilité et l'incertitude qui en résulte rendent l'exploitation et l'expansion des entreprises risquées et coûteuses du point de vue des investisseurs, en particulier des investisseurs étrangers. Parallèlement, l'instabilité politique influence la gouvernance et en conséquence, la capacité du gouvernement à entreprendre des réformes ".
Les propositions
Le CAR a élaboré un cahier de résolutions pour une véritable refondation de la République. Les propositions concernent divers aspects institutionnels du pays. Elles concernent entre autres le statut du président de la République, la durée de son mandat, le statut du parlement, les dispositions concernant le fonctionnement de l'Etat, le cadre électoral, la démocratisation des démembrements de la République, etc.
Il s'agit également des mesures contre la corruption, le détournement des fonds publics, le fonctionnement des institutions de l'Etat (Cour Constitutionnelle, Cour des Comptes, HAAC, tribunaux,…). Ces résolutions contiennent aussi des principes directeurs des réformes à opérer pour la refondation de la République. Les propositions du CAR reprennent le système de co-gestion. Le CAR considère qu'il faut par respect à l'autorité attachée à l'Accord Politique Global (APG), revenir au Cadre Permanent de Dialogue et de Concertation tel qu'il a été mis en place avec possibilité de l'élargir. Le parti de Me Apévon estime que la structure d'échanges convenue par le RPT et l'UFC dans leur accord du 26 mai 2010 est de portée purement interne à ces deux formations et ne saurait en aucun cas se substituer au CPDC, seul qualifié pour connaître des discussions portant sur des questions d'intérêt national.
Selon le président national du CAR, des stratégies ont été mis en place pour que tous les partenaires puissent être informés de leur vision. " Nous allons faire le tour de tous les partis politiques, de tous les responsables, des personnalités que nous connaissons dans ce pays. Nous enverrons ce texte au RPT, au président de la République, nous irons les rencontrer, nous discuterons. Nous ferons en sorte que pour une fois dans ce pays, tout le monde prenne conscience que nous sommes en danger ", a-t- il confié.
T. Vivien

Pour une réconciliation effective
Plaidoyer pour la libération de tous les détenus politiques
A la veille de la présidentielle, un prétendu Mouvement Citoyen pour l'Alternance (MCA) mené par MM. Fulbert Attisso et Guillaume Coco ont tenté de créer une situation insurrectionnelle dans le pays. Décidés à troubler l'ordre public, ils sont tombés dans les mailles des forces de sécurité et remis à la justice depuis le 06 avril 2010. Lors de l’une des marches du FRAC, M. Kofi Folikpo porte parole de l’Organisation Citoyenne Panafricaine, une association de la diaspora basé en Suisse et proche de Fabre a été à son tour arrêté et envoyé en prison.
En prison ils vont grossir le lot des détenus des événements d'avril 2009. De ce fait, il existe aujourd'hui dans nos prisons des détenus politiques ou d’opinion. Au moment où la Commission Vérité Justice et Réconciliation entre dans sa phase active, entendu que le président Faure a donné tous les gages d'homme de paix, il est souhaitable de relâcher tous les détenus de nos prisons en vue d'amorcer un nouveau départ dans un pays réconcilié avec ses vieux démons. En effet au moment où on parle de réconciliation dans le pays, il sonne mal qu'il ait des détenus d'opinion dans le pays. En décrétant la libération de ces détenus, Faure ne risque rien, au contraire il entre dans l'histoire comme un homme de paix et de pardon.

C'est à son crédit.
B.E et K.V

Andoch Bonin et ses mensonges
De quoi Boukari Djobo est-il mort ? Il est bien surprenant que plus de dix ans après la mort de Boukari Djobo, l'on puisse à l'heure actuelle passer le temps à s'interroger sur la cause de cette disparition. Il est clair que la mort de M. Boukari Djobo ne devrait pas être aujourd'hui l'objet d'une quelconque actualité s'il n'y avait pas un toquet du nom d'Andoch Bonin pour déclarer à qui veut bien l'entendre que c'est le président Eyadéma qui a tué M. Boukari Djobo. Il reste à savoir ce que diront les proches parents de cet illustre disparu.
On se rappelle qu'après la conférence nationale, M. Boukari Djobo s'était rendu un jour à Sokodé pour une rencontre avec les siens. C'est au cours d'une réunion familiale un matin qu'il fut pris d'un malaise qui l'emporta. Voilà la triste réalité. Ceux qui continuent par classer M. Boukari Djobo parmi les opposants ne devraient pas ignorer que quelque temps avant sa mort, M. Djobo avait déjà pris ses distances avec nos " démocrates pour leurs comportements nuisibles".
Au reste, qui peut prétendre connaître vraiment le sieur Bonin ? C'est un triste personnage au regard maussade et haineux. C'est de surcroît un menteur qui ne cessera jamais de mentir, ne serait-ce que pour donner une certaine impression à l'opinion sur son compte. A chaque fois que le sieur Bonin prend la parole, il ne fait que débiter des balivernes. Ce que certains de nos confères appellent révélations.
Bref, l'homme parle souvent beaucoup pour ne rien dire. Bonin prétend avoir été le confident du président Eyadéma, il reste bien à le prouver. Certes, Bonin avait quelque temps travaillé à la présidence de la République en qualité de traducteur, mais l'indolence et l'incompétence dont il faisait preuve avaient amené le président Eyadéma à le libérer de ses fonctions et à l'envoyer paître ailleurs.
Le sieur Bonin avait-il été l'un des confidents du chef de l'Etat ? Nenni ; le président Eyadéma qui avait, dit-on, une connaissance approfondie de la nature humaine, ne pouvait jamais se confier à ce maboul qui du reste ne connaissait nullement le sens du mot secret. Ecarté du personnel de la présidence de la République, Bonin digérera cela très mal. Son fameux livre bourré de contre-vérités était un règlement de comptes au président Eyadéma pour l'avoir mis en chômage.
On a dit que ce sont les moins courageux qui trouvent toujours des solutions audacieuses aux problèmes, mais dès qu'il s'agit de passer à l'action, le courage cède souvent place à la couardise. On sait cela maintenant. C'est Andoch Bonin qui accuse souvent Gilchrist Olympio de n'avoir pas jusqu'ici réussi à faire arrêter le président Eyadéma. Mais entre Bonin et Olympio qui avait la possibilité d'arrêter le président Eyadéma si ce n'est Bonin lui-même. N'a-t-il pas été le proche collaborateur d'Eyadéma à la présidence ?
Si Bonin qui travaillait à la présidence n'avait pas pu faire arrêter le président Eyadéma, que pouvait faire Gilchrist Olympio, lui qui n'a jamais rencontré le président Eyadéma ? On regrette actuellement que le sieur Bonin n'ait pas osé arrêter le président Eyadéma ; il devrait depuis longtemps enrichir l'Achéron, car de son vivant, Eyadéma vendait cher sa peau. Les terroristes de tous bords en
ont appris quelque chose.
Mais où se trouverait actuellement ce Bonin-là ? Il y a longtemps qu'on le cherche pour lui faire payer son crime. Il se tromperait facilement s'il croyait qu'on lui pardonnerait cela. Avant de se réfugier au Ghana, Bonin avait abattu à l'arme à feu le jeune Awadé Evariste son seul crime, il est Kabyè. Il est ardemment recherché. Ce ne sont pas des blagues.
J.T.

Vie des syndicats
Crise au synacito
Le Syndicat National des Courtiers en Immobilier du Togo (SYNACITO) traverse depuis plus d'un an une crise qui ne dit pas son nom. Mis sur pied le 22 août 2008, ce syndicat est composé de plus de trois cent (300) agents immobiliers. Quelques mois seulement après la prise de fonction du bureau exécutif composé de quinze (15), les divergences ont fait surface. D'après nos investigations, le premier responsable dudit syndicat, M. Vinou Maxime aurait limogé dix (10) des quinze (15) membres du bureau dont le trésorier en se retrouvant seul maître à bord, ordonnateur et exécuteur des dépenses sans justification. Tous ceux qui se sont opposés et ont demandé des rapports de sa gestion financière, ont tout simplement été radiés du bureau.
C'est ainsi que lors de la célébration des deux ans du syndicat qui devrait se pencher sur la vie du syndicat, on a plutôt assisté dimanche dernier, à une tentative de mise sur pied d'un autre bureau, qui devrait être composé uniquement des proches de M. Vinou Maxime. Les dissidents qui avaient à leur tête M. BADA Albéric ont été empêchés d'accès aux locaux de la CNTT, lieu où se tenait la rencontre. Grâce aux forces de l'ordre dépêchées sur les lieux, le pire a été évité et les dissidents ont eu accès à la salle et ont à leur tour empêché M. Vinou Maxime et ses proches d'aller jusqu'au bout de leur manœuvre. C'est dans cette atmosphère trouble et de vives tensions que l'un des représentants de la CNTT en la personne de M. Ayivi est intervenu pour suspendre les travaux de la rencontre.
Soulignons que M. Vinou s'en est pris verbalement aux journalistes venus couvrir les travaux de la rencontre en ces termes: “Messieurs venez, vous n'avez pas besoin de filmer quoi que ce soit, je vous préviens "
Cette crise, rappelons-le ressemble à la crise qui a secoué l'Ordre National des Architectes du Togo (ONAT), avec tout ce qui s'en est suivi. Nous interpellons le ministre du Travail, de l'Emploi et des Lois Sociales. Il doit s'impliquer rapidement dans ce dossier pour qu'une issue favorable soit trouvée à ce problème dans les brefs délais. Nous y reviendrons.

© La Dépêche du 26 août 2010

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