Médias

Un choix, un droit et des obligations

La fiabilité, la neutralité et la véracité des sources ne sont pas les principales qualités des journaux privés au Togo. Pas tous, bien sûr.Mais ceux proches de l’opposition ont une fâcheuse tendance à publier de fausses informations. Au nom de la liberté de la presse, les autorités n’interviennent pas. C’est à la Haute Autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) et, le cas échéant,  à la justice de le faire, mais les sanctions sont rares ou inexistantes.

Toutefois, la présidence de la République a décidé de réagir à un article publié récemment par un quotidien d’opposition « qui prête au Chef de l’Etat, dans un scénario surréaliste,  un entretien téléphonique imaginaire avec le dénommé Mohammed Loum, actuellement aux mains de la justice, souligne le communiqué.

« En relayant ainsi dans vos colonnes, sans aucune réserve, les divagations  du dénommé Mohammed Loum, dont les allégations  fluctuent au gré du jour,  vous portez gravement atteinte au respect dû aux institutions de la République », indique le texte.

Pour la présidence, « Dans aucun pays, aucun organe de presse ne peut s’abriter (…) derrière la liberté de presse pour servir de caisse de résonance  à des mensonges aussi grossiers portant atteinte avec désinvolture à l’honneur des plus hautes autorités de l’Etat ». 

Il est légitime pour n’importe quel organe de presse de ne pas adhérer à la politique gouvernementale, c’est son choix, c’est son droit. Mais la critique doit être constructive argumentée par des faits et des analyses ; certainement pas par des ragots.

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