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Un nouveau président de la FTF le 16 octobre

L'élection des membres du Bureau exécutif de la Fédération togolaise de football aura lieu le 16 octobre, indique mardi L’Union.
Le congrès qui doit permettre d'élire une équipe capable de répondre aux attentes des sportifs et d'impulser une nouvelle dynamique au football togolais, souligne le bi-hebdomadaire.

Voici une sélection d’articles publiés par L’Union
Verbatim
Péré n’aime pas les indisciplinés
Dahuku Péré n’accepte pas les gens qui ne respectent rien dans leur communauté. Il l’a clairement signifié à ses amis du machin Front républicain pour l’alternance et le changement (Frac) dans une interview accordée à notre confrère en ligne linx.info. " Tout groupe organisé doit se donner des règles à respecter par ses membres. L’improvisation dans la situation actuelle de notre pays n’est donc pas de règle sous quelque prétexte que ce soit." a-t-il insisté pour justifier ses menaces de se retirer des marches du Frac.
En réalité, plusieurs publications avaient laissé croire que l’ancien Président de l’Assemblée nationale monocolore Rpt proférait des menaces de ne plus participer aux manifs du Frac dont il est membre si son ancien acolyte Agbéyomé Kodjo continuait à y prendre part. "Non, non et non. Les choses ne se sont passées ainsi. Il est dommage, dans notre pays, que l’on ne cherche pas à comprendre les autres, mais que l’on s’évertue plutôt à les diaboliser sur des a priori, des supputations et des soupçons." a-t-il malheureusement regretté. Ce n’est pas un fait nouveau dans les milieux politiques sur la terre de nos aïeux. Monsieur Péré le sachant très bien ne devrait pas s’en énerver. Nous avions tous assisté à sa rupture avec son ancien parti politique. Des informations invraisemblables basées sur des suspicions avaient été distillées sur des «barons du Rpt» et Feu Général Eyadéma. En son temps, elles avaient été consommées avec allégresse sans aucune forme de procès. Passons !
Evidemment, il y a eu trop de cafouillages dans les meetings du Frac. A ses débuts, les frondeurs avaient clairement défini l’objectif qu’ils poursuivaient en sortant les populations dans la rue : « prendre le pouvoir volé à leur leader ». Après trois tours, les sujets changeaient suivant l’actualité nationale. On est passé des procès de Obuts à l’affaire Redemarre en passant par la hausse des prix des produits pétroliers. Certains observateurs avaient déjà commencé par se poser des questions sur la stratégie de la revendication de ce mouvement. A entendre Péré, l’improvisation dominait les messages adressés aux populations. Il est clair que cela intrigue Péré.
D’où sa proposition "que tout ce qui doit être dit aux populations à l’issue des marches, même par des personnes extérieures au Frac, doit pouvoir être assumé par le Frac, et donc par les partis qui le composent." Pour cette raison, précise-t-il : "si l’Alliance est mise devant le fait accompli de messages délivrés dans lesquels elle ne se retrouve pas, nonobstant les règles dont il a été convenu, elle se réserve le droit de protester." Et dire qu’on va prendre le pouvoir…

Pour des raisons diversement invoquées
Le chantier Bassar-Kabou gravement en retard

Il y a 7 mois déjà (depuis le 23 janvier 2010) que les travaux d’aménagement et de bitumage du tronçon RN17 –impliquant la route Bassar-Kabou (23 km) et le contournement de la ville de Bassar (4,5 km)– ont officiellement démarré. Dans 5 mois chrono, ils devraient être livrés au gouvernement. Le tout dans un délai de 12 mois, d’après ce qui avait été convenu à la date de signature du contrat n°134/2009/MTPT/CAB/SG/DGTP/DCRR au 23 décembre 2009. Bien entendu, entre la Grande entreprise routière (GER) et l’Etat togolais. Fort étonnement, «les travaux sont aujourd’hui à 15% d’exécution», constate le ministre des Travaux publics Andjo Tchamdja, au cours d’une visite de «curiosité» et d’inspection le 3 septembre dernier sur le terrain. Une semaine plus tôt, dans un mémo présenté au ministre, le directeur de la Construction et la reconstruction des routes, Abélim Passoli, avait, lui, estimé l’avancement global de ces travaux à 8,45%, pour un délai consommé de 58%.
Comme on pouvait s’y attendre, des justifications ont été vite avancées. Le retard de l’exécution du projet, avait-on dit au ministre, «est dû à l’exécution des ouvrages, à l’installation tardive du bureau de contrôle, à la libération de l’emprise de la route et surtout aux pluies abondantes qui empêchent de faire les travaux de terrassement». Dit de cette manière, cela a bien pu paraître assez costaud pour être léger. Avec la crainte évidente que les travaux soient livrés en 2012. D’un autre côté, le directeur de la Construction des routes observe que l’administration ne remplit pas son engagement d’assister aux réunions hebdomadaires et mensuelles instaurées, faute de moyens. La tâche de la mission de Contrôle –attribuée au groupement de bureaux AGECET-BTP/STUDI– est, elle, rendue «extrêmement difficile» en raison du non payement à ce jour de l’avance de démarrage. Parallèlement, les grandes pluies n’ont pas arrêté l’ardeur de la société béninoise sur le boulevard du Mono, entre Aflao et le Port.
A son tour, le Contrôle estime que «la lenteur observée au niveau de l’exécution des travaux découle de la faible mobilisation de l’entreprise sur le chantier». Il note un personnel d’encadrement trop jeune et inexpérimenté ; une faible mobilisation du matériel ; de fréquentes ruptures d’approvisionnement en matériaux. Pour couronner le tout : inadéquation des capacités de production de l’entreprise par rapport aux besoins des travaux. Il y a quelque chose qui cloche à chaque fois que l’on veut responsabiliser des nationaux. Au point de confier Dapaong-Ponio-Frontière Burkina (38 km) à une entreprise burkinabé.
Il est à rappeler que, pour ce niveau des travaux, près de 1,34 milliard de francs Cfa ont été déjà avancés à l’entreprise, soit 20% du total des 6,69 milliards de francs que doivent coûter les travaux. Afin que l’entreprise GER rattrape son retard, il lui est recommandé de remédier aux défaillances soulevées par la mission de contrôle. A cette dernière, il est demandé de prendre des dispositions pour réceptionner les matériaux approvisionnés ou ouvrages ou partis d’ouvrages avant leurs exécutions par l’entreprise. Mieux, elle doit «faire preuve de plus de rigueur dans la gestion du projet et (…) veiller au respect des clauses du marché et les règles de l’art».
Pour être plus précis, d’après le ministre Andjo Tchamdja, tout doit être mis en œuvre par GER Sarl «pour finir cette route Kabou-Bassar d’ici fin mars 2011». Dans 7 mois. Il ressort d’un rapide calcul que GER a bénéficié d’un bonus de deux mois sur les douze contenus dans le contrat. Seulement, …hmm !! Si en 7 mois, GER est à moins de 15% des travaux, il serait, alors là, extraordinaire qu’elle couvre les 85% restants en autant de mois. A moins d’un miracle.
Et de deux pour l’entreprise GER, déjà accusée de retard dans un autre chantier d’infrastructures scolaires pour le primaire. Hier lundi, c’était la rentrée des classes, alors que certains chantiers en étaient encore au niveau de la fondation il y a moins de deux mois. « Ce que j’ai vu m’a beaucoup déçue. Le travail est mal fait et je me demande s’il y a eu des contrôles sur ce qui est fait (…) Il y a des sanctions, que chacun prenne ses responsabilités ». Cette sortie de la ministre Bernadette Leguezim-Balouki, fin juillet, lui avait valu une réplique, pour ne pas dire un correctif. Elle ou la télévision nationale se serait même trompée de chantier. GER avait vite trouvé le faible taux de décaissement : 80% des travaux réalisés pour un taux de décaissement de 39,31%, selon le directeur des travaux Kpiki Kouré. La presse était rapidement promenée sur des chantiers, aux fins d’entendre que « les blocs scolaires et sanitaires en construction seront livrés à temps » pour permettre de faire l’actuelle rentrée « dans de bonnes conditions ».

En Encadré

Bassar-Kabou en bref
L’aménagement et le bitumage de la route Bassar-Kabou sur 23 km et le contournement de la ville de Bassar sur 4,5 km entrent dans le cadre du programme des actions prioritaires du gouvernement en matière d’infrastructures routières. La route est en terre construite avant les années 60, elle se trouve aujourd’hui dans un état de dégradations avancées et entrecoupée de plusieurs points critiques. A terme, le projet doit désenclaver les localités du grand Bassar et présenter un intérêt particulier pour le trafic lourd en transit qui est, depuis longtemps, en mal de circulation dans la traversée de la zone des failles d’Alédjo.
La route est prévue pour débuter au carrefour en Y de Sokodé, traverser Bassar, pour déboucher sur le Centre médico-social de Kabou. Le contournement de Bassar se situe à l’entrée de la ville à environ 1,6 km du carrefour en Y de Bassar. Sa fin correspond au PK 2+553 du tronçon principal Bassar-Kabou. Sur le plan technique, les traversées de Bassar et de Kabou seront dotées d’une chaussée de 9 mètres à deux sens, alors que la rase campagne de la chaussée aura 2 mètres de moins. En ville, elles sont dotées de caniveaux de dimensions variables entre 60 x 60 et 60 x 80. De bout en bout, la route comporte des trottoirs de 1,5 à 2 m.
Le projet, d’un coût total de 6,691 milliards de francs Cfa, est financé à 20% par le Budget d’investissement de l’Etat (BIE) 2009 et à 80% par celui de 2010.

Entre le GRAVDESC et le Gouvernement
Offensive et contre-attaque autour de la Vie chère

C’est l’idée caricaturale qu’on peut se faire dans ce renvoi de balle entre le Groupe de réflexion et d’action contre la Vie chère et pour les droits économiques, sociaux et culturels au Togo (GRAVDESC) et le gouvernement. Le 8 septembre dernier, le premier haussait le ton sur « le silence total » ou « le mutisme déconcertant » de l’appareil exécutif par rapport au lendemain plus cher de l’augmentation des prix des produits pétroliers en vigueur depuis le 18 juin. Et malgré la promesse faite à l’Intersyndicale et à la population de mettre sur pied, dans un délai de 10 jours, une Commission spéciale des produits pétroliers pour une meilleure maîtrise de l’application de la vérité des prix.
Il a menacé de déclencher des actions pacifiques sans violence pour arracher de meilleures conditions de vie (marches de protestation, grève, etc.). Au GRAVDESC, le coup de gueule vient du fait que, aux dernières nouvelles, le gouvernement est en train de repousser la fixation consensuelle des prix des produits pétroliers à fin décembre. Alors que le délai avait été annoncé pour la fin septembre pour le nouveau stock trimestriel qui serait déjà en réception au Port de Lomé. Le Togo faisant des commandes tous les trois mois. Il faut donc aller plus vite en rassurant le panier de la ménagère qui passe aussi par l’augmentation des revenus (salaires, pensions, bourses, allocations familiales, etc.).
En somme, il faut craindre de n’être pas à l’abri d’autres surprises désagréables avec des nouveaux prix des produits pétroliers qui peuvent être fixés unilatéralement par l’Exécutif sur la commande du dernier trimestre sans un travail préalable au sein de la Commission spéciale si rien n’est fait. Laquelle Commission qui n’a toujours pas vu le jour.
Et dès le 9 septembre, le Conseil national du dialogue social (CNDS) tenait une réunion dite ordinaire. Là-bas, les représentants du gouvernement, du patronat et des travailleurs ont évoqué la création de la Commission d’étude des prix du carburant « qui aura un avis consultatif sur le mécanisme de fixation du prix de l’essence et du gaz ». Subsidiairement, le projet d’assurance santé des agents de l’Etat. Le briefing du CNDS n’a pas indiqué quand cette nouvelle structure serait créée ; seulement que tout serait fait pour renforcer le pouvoir d’achat des Togolais. C’est le dénominateur commun. Et dire qu’une Commission sur le pétrole existe déjà, même si elle n’a pas été consultée en juin dernier.
Ce qui est sûr, le Groupe n’est pas encore un interlocuteur direct de l’Exécutif. La place est attribuée aux responsables syndicaux, même si leur base respective semble ne pas approuver le rythme et le résultat obtenu depuis le 18 juin. La fracture était palpable le 2 juillet dernier au moment où la base observait le mot d’ordre de grève alors même que les responsables décrétaient sa suspension, après une diminution de 20 francs accordée par le gouvernement. Passons.
Visiblement, le CNDS est toujours réchauffé quand des associations montent le ton. Pour tenter de désamorcer la grève du 2 juillet, il a dû tenir instamment trois réunions de crise. En vain. La dernière sortie ne peut être fortuite. Encore qu’il faille ne pas se laisser aller dans le temps. Du début juillet au début septembre, rien n’a été dit sur la cause du non respect du délai de 10 jours décrété au départ. Le CNDS n’a pas tenu de réunion extraordinaire.
En rappel, le CNDS tient ses réunions par semestre. Mécanisme mis en place à l’issue du dialogue social tripartite de 2006, il devrait permettre aux employeurs, travailleurs et gouvernement de se retrouver régulièrement au sein d’un cadre légal de dialogue pour prévenir les conflits collectifs ou individuels, nationaux ou liés aux branches des secteurs d’activités. Institutionnalisé par le nouveau Code de travail de décembre 2006 comme un organe consultatif, il ne prend pas des décisions.

A l’image des autres pays de l'UEMOA
Le Togo à la peine dans les critères de convergence
Ils représentent des normes fixées pour mesurer le degré de bonne gouvernance et de gestion des fonds publics internes, aux fins d’éviter de perpétuer dans les déficits. Un Etat ne pouvant pas dépenser plus qu’il n’en produise par lui-même. Ils sont des contraintes de la politique d’intégration régionale au sein de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Les critères de convergence budgétaire ont été adoptés en janvier 2003 par les huit pays concernés, avec la précision qu’ils devraient tous être respectés au 31 décembre 2005. Un délai finalement prorogé au 31 décembre 2008. Mais c’est toujours la peine. La moyenne ne dépasse pas souvent 2 sur les 8 critères partagés en deux rangs de quatre chacun.
Au Togo, le Secrétariat permanent pour le suivi des politiques de reformes et des programmes financiers (SP-PRPF), au ministère des Finances, vient de présenter la situation au 30 juin 2010.
Parmi les critères de premier rang, le solde budgétaire de base (norme > ou = à 0%) est respecté car il est positif et se chiffre à 31,2 milliards de francs Cfa. Ceci s'explique par une bonne performance des régies financières (51,8%) et des recettes non fiscales notamment les redevances sur téléphonie mobile (137,6%) d'une part et, d'autre part, une rationalisation des dépenses totales et prêts nets (42,2%) par rapport à la prévision du programme de la Facilité Elargie de Crédit (FEC). Par contre, le critère de la non accumulation d'arriérés de paiement intérieurs n'est pas respecté en raison d'une accumulation d'arriérés de paiement intérieurs qui s'élève à 16,3 milliards de francs Cfa, composée essentiellement de l'accumulation brute sur dette intérieure du Trésor. Les restes à payer à fin juin 2010, même s'ils apparaissent dans le Tableau des opérations financières de l’Etat (TOFE), ont été réglés pendant la période complémentaire. Alors que la non accumulation d'arriérés de paiement extérieurs est respectée, hormis la dette vis-à-vis de quelques créanciers bilatéraux non membres du club de Paris (0,2 milliard de francs Cfa d'accumulation en intérêts et 0,06 milliard de francs Cfa d'accumulation en principal) avec lesquels les négociations sont en cours pour une annulation de la dette dans les conditions du traitement des créanciers du club de Paris.*
Dans les critères de second rang, le ratio de la masse salariale sur les recettes fiscales (norme < ou = 35%) s'établit à 30,0% à fin juin 2010, pour une norme communautaire de 35% maximum. Ce critère est parfaitement respecté, mais il est important de définir clairement les éléments à prendre en compte dans la masse salariale pour une bonne évaluation de ce critère. Quant au ratio des investissements publics financés sur ressources internes rapportés aux recettes fiscales (norme > ou = à 20%), il se situe à 12,0%. Donc, en deçà de la norme communautaire qui est de 20% minimum. Le taux de pression fiscale (recettes fiscales sur le PIS en pourcentage: norme > ou = à 17%), lui, se situe à 7,7% à fin juin 2010, pour une norme communautaire de 17 %. Il n’est pas respecté. Dans les deux derniers cas, le ratio « ne peut véritablement être évalué qu’en fin d’année », selon les mots du ministère de l’Economie.
Il faut, du coup, rappeler les critères pour se fixer. 1er rang : solde budgétaire de base / PIB (norme > ou = à 0%), taux d’inflation annuel moyen (norme < ou = à 3%), encours de la dette intérieure et extérieure / PIB (norme < ou = à 70%), variation d’arriérés de paiements (norme < ou = à 0). 2ème rang : masse salariale / recettes fiscales (norme < ou = à 35%), investissements financés sur ressources internes / recettes fiscales (norme > ou = à 20%), solde extérieur courant hors dons officiels / PIB (norme > ou = à -5%), taux de pression fiscale (norme > ou = à 17%). Il faut conclure que les critères non évoqués dans le présent bilan n’ont pas connu d’amélioration. En principe, si le projet de loi de finances de l’année s’écarte trop de ces critères, le parlement doit attirer l’attention du gouvernement pour que des correctifs y soient apportés dans les meilleurs délais possibles (surtout pour ceux du 1er rang). C’est un contrôle a priori.
La situation antérieure à 2010
Premier rang. Solde budgétaire de base sur PIB : il a évolué en dents de scie ces trois dernières années en passant de -0,6% en 2006 à -0,9% en 2007, et se situe à -0,7% en 2008 contre une norme communautaire supérieure ou égale à 0%. Taux d’inflation annuel moyen : il est passé de 2,2% en 2006 à 0,9% en 2007. Il a été de 8,7% en 2008. La norme est inférieure ou égale à 3%. Encours de la dette intérieure et extérieure sur PIB : ce ratio s’est amélioré en passant de 102,4% en 2006 à 96,2% en 2007, puis à 81,8% en 2008 et se situe à 79,9% en 2009. La norme est inférieure ou égale à 70%. Non accumulation d’arriérés de paiements (intérieurs et extérieurs) sur la gestion de la période courante : les arriérés de paiements sont passés de 46,4 milliards de francs Cfa en 2006 à 10,2 milliards de francs Cfa en 2007. Sur ces quatre critères, seul le dernier est respecté en 2008 grâce au soutien des partenaires en développement suite à la conclusion en avril 2008 du programme soutenu par la Facilité de réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC).
Second rang. Masse salariale sur recettes fiscales : ce ratio est passé de 33,1% en 2006 à 32,8% en 2007. Il s’est établi à 33,3% en 2008 pour une norme de 35,0%. Investissements financés sur ressources internes rapportés aux recettes fiscales : ce ratio s’est amélioré ces trois dernières années en passant de 3,6% en 2006 à 7,1% en 2007, puis à 12,9% en 2008 pour une norme supérieure ou égale à 20%. Solde extérieur courant hors dons officiels sur PIB : il s’est dégradé, en passant de -16,6% en 2006 à -9,9% en 2007. Il s’est amélioré en 2008 avec -9,2%. La norme est > ou = à -5%. Taux de pression fiscale : ce ratio a évolué de 15,4% en 2006 à 16,1% en 2007. Il se situe à 14,8% en 2008 pour une norme d’au moins 17%.

Après le passage de Hubert Védrine en juin
Le projet ATENS accueille Michel Rocard ce mardi
L’ancien Premier ministre français fait le show explicatif autour de « La puissance publique, un facteur de développement », au bénéfice des cadres de l’administration togolaise. A travers cette seconde conférence de l’année, c’est le renforcement des compétences managériales initié par le projet Avançons Tous ENSemble (ATENS). Il s’agit pour les autorités togolaises de promouvoir la culture de résultat dans le service public, de rétablir un haut niveau de qualité de service, de faire respecter l’éthique et la déontologie, tout en replaçant l’homme au cœur du système de gestion de l’administration.
La première conférence internationale autour du thème « Atouts et Handicaps de l’Afrique dans la mondialisation » avait été introduite le 25 juin 2010 par Hubert Védrine, Expert français en géopolitique et géostratégie. ATENS est aussi fait d’une série de six conférences. Initié sur fonds propres (budget de l’Etat), il est prévu pour une durée de trois ans, avec des séminaires, des méga-ateliers. Le premier séminaire de formation des cadres s’est déroulé du 17 au 20 mai 2010. Et le coup d’envoi des méga-ateliers, permettant de sensibiliser 800 agents de l’administration, est intervenu courant juin 2010.
Avant fin 2010, les experts du groupe HEC Paris devront former 854 responsables Cadre A et 1912 agents Cadre B et C. La différence essentielle entre les niveaux de formation des Cadres A et B se situant dans l’aspect plus «stratégique» pour les Cadres A et l’aspect plus «opérationnel» pour les Cadres B.

Situation au 30 juin 2010
La dette publique intérieure en progression de 3,9 %
Dans notre dernière parution, nous évoquions l’avancée significative dans la stratégie d’apurement des arriérés intérieurs de l’Etat, malgré la mésentente sur la décote de 20% qu’applique le ministère de l’Economie. Mais quel est l’état de toute la dette publique du Togo ? Des chiffres sont donnés dans un bilan arrêté à la fin du premier semestre 2010. Tout de go, depuis l’approbation par le FMI du programme triennal soutenu par la Facilité Elargie de Crédit (FEC), le Togo a bénéficié de divers allègements de la part de ses créanciers extérieurs. Ces divers allègements ont impacté favorablement l’encours de la dette extérieure. Le processus d’apurement de la dette intérieure entamé depuis 2009 se poursuit grâce aux aides extérieures obtenues auprès des partenaires en développement et aux efforts propres du pays.
Dette extérieure
L’encours de la dette extérieure est estimé à 867.540 millions de francs Cfa, en progression de 12,6% par rapport à son niveau à fin décembre 2009. Cette augmentation s’explique par l’effet conjugué des tirages, des remboursements et l’appréciation des principales devises de libellé des prêts (franc Suisse, dollar US, etc.). Pour la dette bilatérale Club de Paris, après les différentes restructurations obtenues auprès des créanciers membres, le montant a considérablement diminué et est estimé provisoirement à 258.221 millions de francs Cfa au 30 juin 2010. En attendant la signature des accords bilatéraux avec tous les créanciers membres du Club de Paris après l’obtention du point de décision par le Togo dans l’initiative Pays pauvres très endettés (PPTE).
Envers les créanciers non membres du Club de Paris, la dette bilatérale se chiffre à 36.796 millions de francs Cfa à fin juin 2010, soit une progression de 17,4% par rapport à son niveau de décembre 2009.
Quant à la dette commerciale, son encours est évalué à 37.050 millions de francs Cfa, en progression de 46,7% par rapport à son niveau de décembre 2009. Cette augmentation est due essentiellement à l’effet conjugué des remboursements d’une partie des emprunts obligataires et à l’émission d’un nouvel emprunt obligataire en couverture des créances de la CEB sur la CEET et l’ex OTP.
La dette multilatérale, elle, sous l’effet combiné des tirages, des remboursements effectués et du renchérissement des principales devises de libellé des prêts, est passée de 534.640 millions de francs Cfa à fin décembre 2009 à 535.472 millions de francs Cfa à fin juin 2010, soit une hausse de 0,15%.
Au titre du service de la dette publique extérieure, en principal et en intérêts y compris les impayés au 31 décembre 2009, le montant dû au 30 juin 2010 s’élève à 46.185,1 millions de francs Cfa, répartis en 4.390,7 millions de francs Cfa envers les créanciers bilatéraux non membres du Club de Paris, 6.450,7 millions de francs Cfa envers les banques privées, 35.234,4 millions de francs Cfa envers les créanciers multilatéraux et 109,3 millions de francs Cfa envers le FMI. A fin juin, il a été payé 12.573 millions de francs Cfa sur les échéances courantes. A raison de 5.607,0 millions de francs Cfa pour les banques privées, 6.856,6 millions de francs Cfa pour les multilatéraux et 109,0 millions de francs Cfa pour le FMI. Aucun payement n’a été effectué sur les arriérés au 31 décembre 2009.
Le montant des tirages effectués à fin juin 2010 et enregistré dans les livres de la Direction de la Dette Publique à partir des avis de tirages envoyés par les créanciers se chiffre à 6.272 millions de francs Cfa contre 86.963 millions de francs Cfa à fin 2009, soit une baisse de 92,8%.
Suite aux procès-verbaux agréés du 12 juin 2008 (relatif à la renégociation de la dette du Togo au Club de Paris) et du 22 janvier 2009 (relatif à l’atteinte du point de décision dans l’initiative PPTE) signés par l’Exécutif togolais avec les créanciers membres du Club de Paris pour l’allègement de la dette extérieure publique, le Togo a signé des accords bilatéraux d’annulation et de rééchelonnement avec huit créanciers. Le montant des annulations se chiffre à 173.200 millions de francs Cfa et celui des rééchelonnements à 94.800 millions de francs Cfa à fin juin 2010. Toutefois les négociations sont en cours avec les autres créanciers en l’occurrence la Suède, la Grande Bretagne, l’Espagne et les Pays-Bas.
En termes de nouveaux engagements, au cours du 1er semestre 2010, trois accords de prêts ont été signés avec les créanciers pour un montant total de 11.482,5 millions de francs Cfa, dont 4.500,0 millions de francs Cfa avec la BIDC, 82,5 millions de francs Cfa avec la BOAD et 6 900,0 francs Cfa avec le Fonds Koweitien. Plus est, le Togo a signé quatre nouveaux accords de don au cours du 1er semestre 2010 avec le groupe BAD/FAD, l’Association internationale de développement (AID), l’Allemagne et l’Agence française de développement (AFD) pour un montant total de 38.607 millions de francs Cfa.
L’accord de don du groupe BAD/FAD est destiné au financement du projet de réhabilitation et de modernisation de la route Aflao-Sanvé Condji-Frontière du Bénin (tronçon Rond point du Port-Avépozo). Celui de l’AID (troisième don) vise à améliorer la gouvernance, la transparence dans la gestion des finances publiques et les secteurs clés de l’économie tels que le phosphate, le coton et l’énergie. Le don allemand (KFW) est relatif au financement partiel du Projet régional d’Interconnexion dans le cadre de la construction d’une ligne de 330 kV au Togo, de la frontière avec le Ghana jusqu’à la frontière béninoise. Et le comité des Etats étrangers de l’AFD a accordé une subvention destinée au financement d’un projet d’appui au secteur de la santé.
Pour l’heure, les prévisions de remboursement vont de 2011 à 2013. Pour les trois prochaines années, le service annuel est estimé en moyenne à 53.976.7 millions de francs Cfa. Conformément au procès-verbal de renégociation de sa dette au Club de Paris le 12 juin 2008, le Togo n’effectuera aucun paiement au cours de la période s’étendant du 1er avril 2008 au 31 mars 2011 aux créanciers membres du Club de Paris. En l’absence d’accords bilatéraux avec tous les créanciers membres du Club, il est impossible de faire des prévisions de remboursements excédant cette période de consolidation arrêtée par les créanciers membres du Club de Paris.
Toutefois, les prévisions ci-dessus pourraient changer lorsque le Togo aura atteint son point d’achèvement et bénéficié du traitement du stock de sa dette bilatérale d’une part, et de l’Initiative d’Allègement de la Dette Multilatérale (IADM) d’autre part.
Dette intérieure
Son encours au 30 juin 2010 est estimé à 499.068 millions de francs Cfa contre 480.216 millions de francs Cfa à fin décembre 2009, soit une progression de 3,9 %. Cette augmentation est due à l’effet combiné de l’apurement de la dette commerciale, du remboursement de l’emprunt obligataire et de nouveaux engagements. La décomposition donne 78.887,0 millions de francs Cfa en dette commerciale (16%), 292.865,0 millions de francs Cfa en dette financière (59%), 103.372,0 millions de francs Cfa en dette sociale (21%), 23.944,0 millions de francs Cfa en engagements et risques (5%). La dette commerciale est née des opérations commerciales ou de prestations de services des opérateurs économiques en direction de l’Etat, alors que la dette financière est constituée de concours financiers accordés à l’Etat par des banques et des entreprises publiques ainsi que de l’emprunt obligataire.
La dette sociale concerne essentiellement des engagements de l’Etat à l’égard de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et de la Caisse de retraites du Togo (CRT). Enfin, les engagements et risques sont composés essentiellement des soldes créditeurs des comptes de dépôts ouverts dans les livres du Trésor.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie d’apurement de la dette intérieure commerciale commencée en août 2009, il a été payé 1.794 créanciers pour un montant de 19.707 millions de francs Cfa. Quant à la dette financière et sociale, elle fera l’objet d’un traitement approprié après l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE.
En arriérés, le montant arrêté est estimé à 361.255 millions de francs Cfa. Trop important. D’où la mise en place d’un fonds de désendettement avec le concours des bailleurs de fonds et l’octroi des appuis budgétaires pour permettre à l’Etat de réduire considérablement le niveau de stock et de relancer l’économie. Pour sa part, le montant des débits automatiques payé par la BCEAO à partir du compte courant du Trésor au titre de remboursement de la dette publique intérieure au 30 juin 2010, s’élève à 20.443 millions de francs Cfa, contre 10.694 millions de francs Cfa à la même période 2009, soit une hausse de 91,2%. Ici aussi, les prévisions de remboursement vont de 2011 à 2013 et le service moyen annuel est estimé 24.504 millions de francs Cfa contre 37.600 millions à fin juin 2010.
Compte tenu de la pression qu’exercera le remboursement de cette catégorie de dette à bonne date sur la trésorerie de l’Etat, des dispositions doivent être prises pour mobiliser des ressources sur le marché intérieur.

Culture
Parution
De la chanson togolaise
La chanson togolaise. De la tradition à la modernité, livre de Basile Abiadé Adewussi, a été présenté vendredi dernier au Goethe Institut de Lomé. Il s’agit d’un livre qui retrace l’histoire de la musique togolaise, des années 1950 jusqu’à nos jours.

La parution de ce livre est un fait majeur dans l’histoire de la littérature et de la musique togolaise. Dans un pays où l’oralité prime sur l’écrit en dépit de la multitude de critiques dans le monde universitaire, le livre de Basile Adewusi constitue une référence. Au moment où les Togolais célèbrent le cinquantième anniversaire de leur indépendance, on ne peut que devoir une fière chandelle à ce monsieur d’avoir su parler de la musique togolaise depuis les origines quand les spécialistes se terrent dans un mutisme incompréhensible. Même pas un petit colloque sur la musique ni sur la littérature et les arts nationaux en général depuis qu’on a commencé à parler du cinquantième anniversaire de l’indépendance. Et dire qu’il a fallu qu’un ancien enseignant de CEG, reconverti en entrepreneur intervenant dans la musique, nous montre le chemin. Décidément, le Togo est un pays qui manque de modèle et de référence.
Soit. Le livre recèle d’excellentes informations sur la musique togolaise : des histoires belles et tristes également. On y a apprend surtout que la musique togolaise n’a pas généralement pas évolué mais ne fait que décliner : les musiciens d’aujourd’hui ne sont que des bricoleurs par rapport à ceux de la génération précédente généralement formée à l’école occidentale et qui ont appris à mâtiner modernité et tradition. Le souci des anciens était comment ouvrir les rythmes traditionnels à la modernité, cela aurait pu aider à fonder la musique togolaise.
Ce déclin est à mettre aussi à l’actif de l’absence d’une politique culturelle digne de ce nom. Le déclin de la musique togolaise aurait apparemment commencé vers 1963 quand le politique a essayé d’embrigader le culturel. Plusieurs professionnels ont dû faire les frais des accidents de l’histoire.
En témoigne le cas de ce musicien, un certain Maître Parbey, dont parle avec une certaine tristesse, l’écrivain Kangni Alem dans la préface du livre d’Adewussi. Patron de la fanfare nationale, remisé après le premier coup d’Etat de 1963, Maître Parbey fut repris en 1967 dans des conditions quelque peu humiliantes. Son drame se confond aisément avec celui de la musique togolaise.
Laissons Kangni Alem raconter son histoire. « Maître Parbey, comme on l’appelait, fut en son temps le précurseur de la fanfare sur solfège et eut à diriger la fanfare de la gendarmerie togolaise. En 1967, le brillant professeur de musique installé à son poste par le Président Sylvanus Olympio fut démis de ses fonctions sans explication ni droit social. Il ne sera rappelé à la tête de la fanfare qu’en 1971, mais mourra quelques mois après dans une misère noire. A son enterrement, il n’y eut pas d’honneur national, pas la présence de cette fanfare au développement duquel il avait insufflé son génie. On peut tirer de cette anecdote plusieurs leçons paradoxales. Primo, il faut remarquer que l’homme appartenait à une classe en voie de disparition, celle des vrais professionnels de la musique formés à l’occidentale mais défenseurs des rythmes nationaux.
Son statut de « professionnel » pourtant, ne le mettra pas à l’abri de l’injustice ; ce qui signifie que même si l’artiste de musique ne se déclare d’aucune obédience politique, l’idéologie d’Etat se chargera de le classer dans un camp ou dans l’autre, décrétant de facto son impossible neutralité. Les conséquences sont fatales, à tous les coups, et les malentendus inévitables. Secundo, et cela nous plonge dans un débat pénible et agaçant : le cas Parbey est symptomatique jusqu’à la banalité de l’absence totale d’un statut juridique de l’artiste au Togo. N’importe qui peut l’employer et le jeter à la rue dans le flou et le mépris total. Tenez, par exemple quand il a fallu intégrer à la gendarmerie le professionnel Parbey, quel subterfuge pensez-vous que le législateur utilisa ? Il lui conféra manu militari le grade de capitaine sans qu’il bénéficiât pour autant des mêmes avantages salariaux que les autres officiers de rang. On appelle un tel quidam sous nos cieux, un « capitaine sans galons », manière de dire l’habit ne fait pas le moine, ni qu’il ne couvre sûrement la nudité de celui qui le porte ! Le statut de l’artiste de la chanson est une question de décence.
Mal résolu, le problème est à l’origine de tous les drames humains, de l’exil fréquent des créateurs ou de leur griotisme de survie, voire du développement de la pieuvre de la piraterie, œuvre d’une mafia d’affaires qui n’a aucun respect pour les créateurs et qui, pourtant, se nourrit sans vergogne de leurs productions réalisées dans la souffrance et le sacrifice de soi. Tous ces détails n’échappent pas à l’esprit mathématique de l’auteur de La chanson togolaise…Peut-être aurait-il commis un délit d’initié, s’il avait voulu répondre à toutes les questions soulevées dans le livre. Il évite le piège, mais porte le fer dans la plaie, et les pistes que sa réflexion laisse ouvertes sont autant d’invites à tous, aveugles, sourds ou muets de la chose culturelle, à débattre enfin sans passion avec les arguments appropriés. »
Qui dit mieux ? Que l’éditeur de cet excellent livre, en soit remercié.
Basile Abiadé Adewusi, La chanson togolaise. De la tradition à la modernité, Editions Moffi, 2010

15 septembre
Journée internationale de la démocratie
En 2008, l’organisation des Nations Unies qui, malgré toutes ses imperfections, est à ce jour la plus achevée des tentatives de l’humanité de pratiquer la démocratie au niveau mondial, a décidé de faire du 15 septembre la Journée internationale de la Démocratie. A cette occasion l’Assemblée a réaffirmé que la démocratie est «une valeur universelle fondée sur la volonté librement exprimée des êtres humains de déterminer leur propre système politique, économique, social et culturel et sur leur pleine participation ā tous les aspects de leur existence».
la démocratie est mise à mal de diverses façons –anciennes ou nouvelles – sur tous les continents, par la fraude électorale, flagrante ou raffinée ; par les ententes opaques pré ou post-électorales ; par les referendums apparemment démocratiques qui ne visent qu’à maintenir en place les régimes autocratiques ; par le manque total de respect du pouvoir exécutif tant pour les élus du corps législatif que pour la volonté populaire ; par les persécutions, les incarcérations, la torture ou l’assassinat de ceux qui militent pour la démocratie ; par la «fabrication du consentement» par les médias contrôlées par les États ou des groupes industriels ; par l’externalisation aux lobbyistes des fonctions étatiques ; par les limitations systématiques des libertés des opposants et de la société civile ; par l’exclusion de certaines voix à tous les niveaux de la gouvernance – que ce soit au niveau local, national, régional ou international ; et même éventuellement par des coups d’État.
Pourtant en 2000, dans la Déclaration du Millénaire, les gouvernements se sont dits résolus à n’épargner « aucun effort pour promouvoir la démocratie et renforcer l’état de droit, ainsi que le respect de tous les droits de l’homme et libertés fondamentales reconnus sur le plan international, y compris le droit au développement. «Transparence, responsabilité et gouvernance participative sont des éléments essentiels pour que notre action en faveur du développement porte ses fruits », a souligné Ban Ki Moon dans sa déclaration.
Pour cette troisième Journée internationale de la démocratie, l’Organisation des Nations Unies demande aux citoyens du monde entier et à leurs gouvernements d’organiser, pour marquer cet événement, des activités qui mettent en avant leur soutien à la démocratie. «Il ne fait pas de doute que la gouvernance démocratique est un idéal que partagent et auquel aspirent les peuples du monde entier. La démocratie est un objectif en soi, et c’est aussi un moyen indispensable de parvenir au développement pour l’humanité tout entière », a rajouté le secrétaire général de l’Onu.

Fin de «Vacances Utiles et Citoyennes des Jeunes»
Les meilleures associations primées
Elles étaient 16 sur les 50 associations qui ont participé au volet «assainissement» du programme de vacances utiles et citoyennes du ministère du développement à la base, en charge de la jeunesse, à être récompensées le 10 septembre. Elles ont été sélectionnées sur la base de leur volonté à rendre propre leurs milieux. Les prix étaient constitués de cartons de cahiers, de stylos, des dictionnaires et des glacières.
«Nous voulons encourager les meilleurs associations de jeunesse qui se sont illustrées par leur détermination et leur engagement à assainir la capitale afin de lui redonner sa beauté d’antan», a expliqué Mme Victoire Tomégah-Dogbé en charge du ministère initiateur du programme.
Cette soirée récompense servait également d’apothéose au programme de «Vacances Utiles et Citoyennes des Jeunes». Une opportunité pour le ministère du développement à la base de présenter le bilan dudit programme et d’exprimer sa gratitude à tous ses appuis financiers, techniques et pédagogiques. «nous remercions les encadreurs de la colonie de vacances et du camp chantier ainsi que nos sponsors qui sont entre autres la Lonato, Togo Cellulaire, la Banque Populaire pour l’Epargne et le Crédit, le Port Autonome de Lomé et la Société SAPNA », a souligné la ministre du développement à la Base en charge de la jeunesse.
Ce programme a démarré début Août et a mobilisé durant ces vacances d’une part des centaines de jeunes togolais autour d’opérations d’assainissement des quartiers de Lomé, et d’autre part, autour des collectivités éducatives notamment une colonie de vacances à Notsè et un camp chantier de reboisement à Dapaong. La colonie de vacances et le camp chantier se sont déroulés simultanément du 9 au 19 août et ont mobilisé plus de cinq cent meilleurs élèves au Brevet d’Etudes de Premier Cycle (BEPC) et au Baccalauréat Première Partie et les meilleures moyennes féminines de chaque préfecture.
L’initiative est louable et elle sera reconduite les prochaines vacances. Dores et déjà des dispositions sont en train d’être prises pour apporter une touche particulière à l’édition 2011. «Un programme annuel sera mise en place à temps pour l’organisation des collectivités éducatives prochaines. Par ailleurs, une session de formation se tiendra à l’endroit de tous les cadres de jeunesse et autres volontaires désireux d’encadrer les collectivités éducatives », a promis Mme la Ministre.

FOOTBALL/ FTF
L’élection des membres du nouveau Bureau Exécutif aura lieu le 16 octobre prochain

Le Gal Séyi Mémène, président de Comité intérimaire de gestion de la Fédération togolaise de football a indiqué, lundi au cours d'une conférence de presse qu'il a animé au siège de la FTF, que l'élection des membres du Bureau Exécutif aura lieu le 16 octobre comme prévu dans le chronogramme publié il y a quelques semaines.
La sortie du Gal Séyi Mémène fait suite aux rumeurs qui circulent ces derniers temps et font état d'une nouvelle prorogation du mandat du Comité intérimaire. Ayant vu son mandat qui devrait normalement finir fin juillet prorogé jusqu'au 23 octobre avec comme nouvelle feuille de route la gestion des affaires courantes, l'organisation des championnats et la tenue des élections, le Comité se trouve aujourd'hui dans l'impossibilité de s'occuper des championnats.
"Le Comité intérimaire n'a pas les moyens de financer les championnats. Les élections à la FTF sont prévues pour le 16 octobre prochain et il revient au nouveau Bureau élu de trouver les moyens pour les organiser ", avait tout récemment déclaré M. Antoine Folly, membre de ce comité.
Une information qu'a confirmé le Gal Séyi Mémène qui met le cap désormais sur le congrès du 16 octobre qui doit permettre d'élire une équipe capable de répondre aux attentes des sportifs et d'impulser une nouvelle dynamique au football togolais.
Suivant les dispositions statutaires, la convocation du corps électoral doit se faire au moins un mois d'avance, c'est-à-dire le 16 septembre. La date de clôture de dépôt des dossiers de candidature est fixée au 27 septembre. La liste des candidats retenus pour ce scrutin sera rendue publique le 2 octobre. Une fois le bureau élu, la passation de service se déroulera le 19 octobre.
La dernière élection du bureau exécutif de la FTF s'est déroulée en janvier 2009, scrutin à l'issue duquel le colonel Rock Gnassingbé avait été élu à la tête de l'instance dirigeante du football togolais. Mais les petites querelles au sein de cette structure ont poussé une fois encore la FIFA à taper du poing sur la table.
Elle a mis sur pied un comité intérimaire, chargé de gérer les affaires courantes et d'organiser de nouvelles élections.

© L’Union du 14 septembre 2010

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