Médias

Une quête de la beauté qui n’est pas sans danger

Pourquoi les Africains veulent-ils se blanchir la peau ? Besoin de reconnaissance, d’un statut social, coquetterie ? Sans doute un peu de tout cela. Il n’empêche, le recours aux cosmétiques qui inondent les marchés n’est pas sans danger.
Chronique de la Semaine, paru jeudi, met en garde contre la dépigmentation de la peau et les risques de cancer.
D’autant, souligne l’hebdo, que la plupart de ces produits venus du Sénégal, du Nigeria, de Cote d'Ivoire ou Ghana sont des contrefaçons ou des originaux à la composition chimique plus que douteuse.
Voici une sélection d’articles publiés par Chronique de la Semaine
La diaspora togolaise au Niger déterminée à accompagner le président Faure Essozimna Gnassingbé
La diaspora togolaise vivant au Niger regroupée en un Comité de soutien au président Faure Essozimna Gnassingbé (COSOFEG) a organisé un meeting le 28 mars dernier à la Maison des jeunes et de la culture Djado Sékou de Niamey. Il s'agissait d'exprimer, à travers cette manifestation, toute la joie ressentie par la communauté togolaise résidant à Niamey, suite à la reconduction du Président Faure Essozimna Gnassingbé à la tête du pays, le 4 mars 2010 par un suffrage de 60,88%. La rencontre s'est déroulée en présence du représentant du ministre des Affaires Etrangères, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Etranger, ceux du Gouverneur de la région de Niamey, du maire de la commune 3, ainsi que du président de la communauté des ressortissants togolais au Niger et de plusieurs invités.
Dans son mot de bienvenue, le secrétaire administratif et politique du Comité de soutien, M. Maredja Damédiougou Antoine, a indiqué que la présence massive des invités témoigne de l'amour et de l'attachement qu'ils ont envers les Togolais et leur rassembleur, son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé. Il a rappelé que le 4 mars 2010, le peuple togolais a massivement renouvelé, par 60,88%, sa confiance au candidat du rassemblement, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé pour un deuxième mandat à la magistrature suprême du Togo.

Cette brillante victoire, loin d'être celle d'un homme ou d'un parti, est, selon lui, celle de tous les Togolais épris de paix et de justice sociale aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur. Pour lui, la diaspora togolaise au Niger dans toute sa diversité a pris la décision de manifester sa joie et sa satisfaction suite à la réélection du président Faure Essozimna Gnassingbé. " Au cours de son premier mandat, l'homme du rassemblement n'a ménagé aucun effort, pour renouer la coopération avec la communauté internationale, une coopération qui a été suspendue pendant plus de 13 ans. Aujourd'hui, le Togo est en chantier grâce à sa politique de réconciliation et de développement", a-t-il affirmé avant de préciser que " pour la diaspora togolaise du Niger, le plus beau cadeau est son engagement personnel qui a permis de réconcilier la Communauté Togolaise au Niger avec elle-même ".
Quant au Président du Comité de soutien, M. Tatoa Athanase, il a indiqué que, certes le président Faure Essozimna Gnassingbé a été le candidat d'un parti, mais une fois élu, il est désormais le Président de tous les Togolais où qu'ils soient. Il a exhorté l'ensemble de ses compatriotes à continuer de raffermir la cohésion sociale, l'enracinement de la paix et de la réconciliation qui lui sont chères. Il a rappelé que, dans sa lettre à la nation togolaise, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a dit qu'il a une ambition pour le Togo. Cette ambition est à portée de main ne peut s'accomplir efficacement que si elle est soutenue par les Togolais. "Nous pouvons alors réaffirmer solennellement au Président de la République qu'à travers le COSOFEG, toute la diaspora togolaise au Niger est solidement à ses côtés pour l'accompagner dans la continuité du changement ", a souligné M. Tatoa Athanase.
Il a en outre exhorté ses compatriotes à respecter les lois et les règlements du pays hôte, le Niger d'une part, et d'autre part à rester solidaires et unis malgré leur diversité derrière un idéal, celui du changement positif que prône le Président Faure. Selon lui, le Comité de Soutien a positivement apprécié le comportement et les messages que la diaspora togolaise avait eus à l'égard du Président démocratiquement élu de la République Togolaise. Il a promis qu'il les lui transmettra fidèlement. " Soyez rassuré qu'au cours de son quinquennat, il ne vous oubliera pas", a-t-il affirmé. Enfin, il a cité le Président de la République qui disait, "Ensemble, poursuivons la construction de notre pays dans le respect des libertés individuelles et collectives, dans le respect des droits de l'homme, dans la justice sociale et dans un souci permanent de paix, d'unité, de partage en vue du développement harmonieux de notre pays. Cet engagement est possible et c'est avec vous que tous ensemble nous irons toujours plus loin pour un Togo uni et prospère", a-t-il conclu. Il faut préciser que cette manifestation a été marquée par les prestations de plusieurs artistes chantant et dansant aux rythmes des sons traditionnels du Togo.
Seini Seydou Zakaria

Incendie à Lomé
L'Agence ECOBANK du grand marché de Lomé en flammes hier
L'Agence de l'établissement financier ECOBANK du grand marché de Lomé a pris feu hier dans l'après-midi. On ignore pour l'instant l'origine de l'incendie. " J'ai entendu les appels au secours venant de l'autre bureau. Je suis sorti pour voir ce qui se passait. C'était du feu et de la grosse fumée noir, c'était effroyable ", raconte un agent en poste rencontré sur place. Les sapeurs-pompiers ont eu tout le mal du monde à venir à bout de ces flammes. Cela doit inciter les autorités à renforcer l'équipement de ce service de secours. Il va falloir aussi penser à doter la caserne de Kara de matériels, car depuis plus d'une décennie que ce service existe dans cette localité aucun équipement n'a été envoyé et les populations de cette région ne cessent de faire les frais de ce manque de matériels. Plusieurs incendies survenus dans la ville de Kara n'ont pu en effet être maîtrisés, faute de moyens matériels appropriés. Les conséquences des incendies sont énormes et cela retarde le développement du pays.

P.A.

L'OBUTS au bord de l'explosion
Rien ne va plus au parti Organisation pour Bâtir dans l'Union un Togo Solidaire (OBUTS). A l'origine du malaise la dictature sans précédent qu'impose Agbéyomé Kodjo, président de cette formation politique aux membres de son bureau. Cette situation s'est exacerbée avec l'exclusion du parti du Commissaire National chargé de la Coordination des Fédérations Préfectorales, M. Gaston Vidada, par le gourou de l'OBUTS, Agbéyomé Kodjo, non content de la décision prise par la grande majorité des membres du bureau national pour l'entrée de l'OBUTS au gouvernement. Le président du parti accuse M. Vidada de manipuler les autres membres du bureau dans cette prise de décision. Pour Agbéyomé Kodjo, les problèmes que connaît sa formation politique ont pour origine des mains obscures qui opèrent dans l'ombre et qui visent comme objectif la division au sein du parti. Il n'a pas hésité, au cours d'une conférence tenue à son siège le lundi 17 mai 2010, à défier les membres qui menaçaient de démissionner du bureau. " Même si tout le monde quitte le parti, je resterai seul sur le pont pour continuer ce combat ", a-t-il déclaré.
M. Gaston Vidada dénonce la dictature de son maître qui, dit-il, fait de l'OBUTS sa propriété privée. Au cours d'un point de presse qu'il a organisé le mardi 18 mai à l'Hôtel Sitsopé Phenix à Vogan, il a qualifié son exclusion du parti de décision criminelle.
" Cette décision est unilatérale et en contradiction avec les textes de l'OBUTS ", a-t-il indiqué. Cette exclusion est selon lui, nulle et non avenue, étant entendu qu'il n'a reçu aucune lettre lui notifiant cette décision. Il s'est dit déterminé à assigner Agbéyomé Kodjo en justice pour diffamation et insiste que la vérité soit restituée. Des militants qui ont voulu le soutenir dans ce rétablissement de la vérité sont menacés par la milice du maître. M. Vidada lui-même n'a pas échappé à la furie de cette milice. En effet, après avoir donné son point de presse, il a été pris à partie par des individus conduits par un certain Paul Missiagbéto, président de la Jeunesse du parti. Il n'a eu la vie sauve que grâce aux journalistes qui avaient fait le déplacement sur Vogan. Sans se laisser abattre, Gaston Vidada annonce des mouvements de contestation dans un proche avenir dans plusieurs préfectures.
Depuis le lancement des activités de l'association JEUNES AVENIR 2020 dont il est le président, Gaston Vidada n'est plus en odeur de sainteté avec Agbéyomé Kodjo, qui l'accuse d'avoir sorti un communiqué pour soutenir la victoire de Faure Gnassingbé. Ce que l'intéressé rejette en bloc, indiquant que son association a simplement déclaré avoir pris acte de la décision de la Cour Constitutionnelle. A moins de deux ans d'existence, l'OBUTS est déjà au bord de l'implosion, quatre démissions sont déjà enregistrées au sein du bureau national ; celles de la vice-présidente, Mme Codjie Kékéli, de la commissaire nationale, chargée de la Communication, Mlle Bidjada Afaignidou, du trésorier général, M. Bodey Massahoudou, du chef de la Sécurité, M. Kao Batolosim.
Tous ces membres du bureau national ont déjà notifié leur démission au ministère de l'Administration Territoriale. D'autres démissions sont annoncées dans les prochains jours.
Le commissaire national chargé de la Coordination des fédérations préfectorales invite son président à tout mettre en œuvre pour sauver la barque de l'OBUTS qui est en train de chavirer. Mais au regard du caractère impulsif de Agbéyomé Kodjo, il est à craindre le pire pour ce parti, surtout lorsque l'on se rappelle la déstabilisation que l'homme a organisée contre l'Alliance créée de commun accord avec Dahuku Péré, et contre le RPT, le parti qui l'a forgé de toutes pièces. En tout cas, les prochains jours nous fixeront sur la suite.

P.A.

Formation du gouvernement HOUNGBO II : L'UFC entre avec 7 portefeuilles
Les Togolais sont dans l'attente du prochain gouvernement et s'interrogent sur la couleur qu'il prendra. Après sa reconduction à son poste, le Premier ministre Gilbert Fossoun Houngbo a procédé aux consultations des partis politiques afin de former un gouvernement de large ouverture politique conformément au vœu du président de la République. Si certaines formations politiques ont décliné l'offre, notamment le CAR, l'OBUTS, etc. l'UFC de Gilchrist Olympio a ouvert sa porte aux discutions afin de déterminer les modalités de son entrée au gouvernement. Evidemment, l'UFC a posé certains préalables, notamment l'obtention de certains postes de souveraineté tels que la Défense, la Sécurité, les Affaires étrangères, la Communication, la Justice, les Finances. A l'issue de la rencontre que le président national de l'UFC, Gilchrist Olympio, et son conseiller particulier, Jean-Luc Homawoo, ont eue avec le président Faure Gnassingbé le mardi dernier, l'UFC s'en sort avec sept portefeuilles, à savoir les Affaires étrangères, la Communication, le Tourisme, l'Enseignement Supérieur, l'Enseignement technique, les Droits de l'homme et l'Aménagement du territoire. Avec ces sept portefeuilles, les cadres de l'UFC vont pour la première fois s'exercer à la fonction de ministre et contribuer ainsi à la construction du Togo, notre cher pays. D'ores et déjà, des noms circulent au niveau de l'UFC, parmi lesquels un certain Aimé Gogué, membre actif du FRAC, Djovi Gally qui ne rêvait que de cela, Ohin, Homawoo Jean-Claude, membre de la CENI, Djabacté, etc.

Les manœuvres du mauvais perdant Jean-Pierre Fabre
Le candidat malheureux au scrutin de 04 mars devenu président de la plage ne cesse de monter des stratagèmes pour bloquer l'entrée de l'UFC au gouvernement. Le mardi dernier, un groupuscule de femmes à la solde de Jean-Pierre Fabre a pris d'assaut le domicile de Gilchrist Olympio pour, disent-elles, empêcher l'entrée de l'UFC au gouvernement. Elles ont fait du tapage inutile devant la maison de Gilchrist avant de quitter les lieux. Pour réussir leur manœuvre, Jean-Pierre Fabre et ses acolytes mettent à contribution des journalistes acquis à la cause du FRAC et qui bénéficient du financement de la diaspora pour vilipender Gilchrist Olympio à travers leur support en le traitant de tous les noms d'oiseaux.
Jean-Pierre Fabre et ses comparses fabriquent aussi des rumeurs qu'ils distillent au sein de la population. Pour eux, l'UFC ne doit pas faire l'expérience du gouvernement. Elle doit plutôt rester engagée derrière un certain Jean-Pierre Fabre pour revendiquer sa prétendue victoire en marchant chaque samedi et en allant allumer des bougies chaque mercredi à l'Eglise Méthodiste d'Ahanoukopé. Aux dernières nouvelles, le président de la plage, Jean-Pierre Fabre, a monté un groupe de jeunes qui ont pour mission de s'attaquer aux militants de l'UFC qui entreront dans le gouvernement. Ils s'en prendront aux biens de ces rénovateurs, notamment en brûlant leurs maisons ou en cassant leurs véhicules. Ainsi va la république que Jean-Pierre Fabre compte créer et où tous ceux qui n'ont pas la même vision que lui sont voués aux gémonies. En tout cas, les propos du colistier de Jean-Pierre Fabre, Patrick Lawson qui déclarait sur TV7 que les démarches entreprises par le président national de l'UFC n'engagent que lui, laissent apparaître leur désarroi.
Finalement, on se demande qui est prépondérant entre le président du parti qui finance toutes les activités et un pauvre premier vice- président et un secrétaire général qui étaient tous deux des salariés de Gilchrist Olympio? Gilchrist ne prend pas des décisions seul contrairement à ce que font croire les journalistes du FRAC. Même si Jean-Pierre Fabre peut se targuer de disposer de la majorité des membres du bureau, le président national a à ses côtés d'autres membres qui lui sont restés fidèles. Après une élection présidentielle dont la communauté internationale a salué la transparence et l'équité, et après avoir consulté sa base, notamment les responsables des fédérations du parti, le président national de l'UFC a bien fait de choisir la voie de la raison, celle de participer à la reconstruction du pays en abandonnant son égo. Le secrétaire général de l'UFC ferait mieux de lui emboîter le pas en abandonnant ses marches de samedi qui ne peuvent rien lui apporte. Dans tous les cas, le Togo évoluera avec ou sans lui.
ALIZIOU Dominique

Suite à ses allégations mensongères contre la Gendarmerie, Patrick Lawson bientôt devant le tribunal
Le procureur de la République a saisi le président de l'Assemblée Nationale pour la levée de l'immunité parlementaire de l'honorable député de l'UFC Patrick Lawson. Cette demande fait suite à la plainte déposée par la Gendarmerie nationale pour diffamation dont l'auteur n'est autre que Patrick Lawson. Celui-ci accusait la Gendarmerie de vol d'une somme de 22.500.000 et d'attouchements vaginaux des femmes au cours d'une descente au siège de l'UFC. A l'issue d'une veillée de prière satanique que les autorités ont interdite et suite aux informations faisant état de la présence au siège du parti d'individus venus du camp d'Agamé (République du Bénin), la Gendarmerie avait procédé à une interpellation de tous ceux qui étaient présents sur les lieux, y compris les femmes et deux responsables de l'UFC, en l'occurrence Jean Eklu et Robert Olympio. Après leur libération, le vice-président de l'UFC et porte-parole du FRAC, Patrick Lawson avait ameuté les journalistes pour faire une déclaration dans laquelle il accusait la Gendarmerie d'attouchements vaginaux et de vol d'une somme de 22.500.000 FCFA.
Cette déclaration avait amené la Gendarmerie à réagir à travers un point de presse au cours duquel elle avait apporté un démenti catégorique à ces allégations tout en indiquant porter plainte pour laver son honneur. Aujourd'hui, c'est chose faite, la Gendarmerie a saisi le parquet qui demande donc la levée de l'immunité parlementaire de Patrick Lawson afin de permettre à ce mythomane d'apporter les preuves de ses allégations. Aussi curieux que cela puisse paraître, la dame qui a joué à la victime a disparu de la circulation et les journalistes du FRAC n'en parlent même plus. Violer une femme en plein jour et devant tout un monde (puisqu'elle faisait partie des 70 personnes interpellées) est tout simplement extraordinaire.
La femme en question n'a-t-elle pas, en effet, déclaré que c'est au moment de monter dans le camion de la Gendarmerie que l'agent a mis ses doigts dans son vagin ? Ce qui veut dire que au moment où elle montait dans le camion, d'autres personnes étaient déjà à bord et d'autres encore attendaient. A quel moment alors l'acte a-t-il été commis sans que personne ne voie ? Même dans sa déposition, l'un des responsables de l'UFC, Jean Eklu, a décrit l'interpellation des militants sans jamais mentionner le cas de viol et de vol. Il est impérieux pour les Togolais de connaître la vérité à travers un procès équitable afin de situer les uns et les autres.
En tout cas, si Patrick Lawson s'est juste contenté d'allégations au lieu de porter plainte pour viol de sa militante, c'est qu'il est convaincu que c'est un gros mensonge destiné à ternir l'image de la Gendarmerie qui a fait son travail d'une manière professionnelle depuis le début du processus électoral jusqu'à ce jour. Après avoir vainement cherché des morts pour ameuter la communauté internationale et se faire mieux entendre à travers le monde entier, le FRAC a fabriqué cette affaire de viol de toutes pièces en pensant atteindre son objectif. Désolé pour le FRAC, ça n'a pas marché !

A.D.
Ces hommes et femmes victimes des produits cosmétiques
Si le bon sens est la chose la mieux partagé au monde, ce n'est pas le cas pour la beauté que certaines africains assimilent à la couleur blanche. C'est ainsi qu'en dépit du dicton qui affirme que la beauté est relative, nombreuses sont les femmes africaines qui courent après les produits cosmétiques, notamment les lotions, laits, crèmes… pour entretenir leur peau, la rendre plus lisse et agréable. Mais dans cette quête permanente de la beauté, la plupart de ces femmes procèdent purement et simplement à la dépigmentation de leur peau, au prix de tous les sacrifices.
D'où proviennent ces produits éclaircissants ?
Il y a de faibles chances de trouver des produits éclaircissants made in Togo. Ils sont de manière générale le fruit du commerce importé. Dans la sous région ouest africaine, le Sénégal, le Nigeria, la Cote d'Ivoire et le Ghana sont les principaux pôles de production. Ces produits dont la qualité est douteuse sont en majorité des contre-façons des produits originaux. Aussi leur composition chimique ne respecte pas toujours les normes (les taux de corticoïde et d'hydroquinone, deux substances qui colorient la peau, sont supérieurs au seuil tolérable de 2 ?)
De plus, le faible pouvoir d'achat des populations principalement, des jeunes, oblige ceux-ci à recourir à des produits fabriqués de façon artisanale (eau de javel, lait peak, défrisant de cheveux…). Ces produits utilisés pour l'éclaircissement de la peau sont à des degrés divers dangereux pour la santé : ils affaiblissent le système immunitaire, détruisent la mélanine, engendrent le cancer de peau et des complications de cicatrisation des blessures etc.
Un engouement sans précédent
Le phénomène de dépigmentation apparu à la fin des années 60, connaît aujourd'hui une montée exponentielle. A Lomé on pourrait les appeler les " yovo forcées ", ces femmes qui se blanchissent la peau. Au Mali elle sont communément appeler les " tchatcho ", au Bénin les " bojou " et au Sénégal les " seesal". Une revendeuse de ces produits atteste qu'il s'agit d' " un commerce très florissant, car plus 70 ? des femmes togolaises veulent se faire yovo". La compagnie des amies dépigmentées, l'influences des conjoints et surtout le pouvoir de la publicité expliquent entre autres l'intérêt de nos sœurs pour les produits cosmétiques.
Mise à part la gent féminine africaine, nombreux sont les hommes qui pratiquent l'éclaircissement de leur teint.
Teint naturel, synonyme de pauvreté ?

Les discours des pères de la négritude, célébrant la beauté de la femme noire semblent être tombés en désuétude vis-à-vis de la publicité et du phénomène de mondialisation mal assimilé. Il apparaît même qu'avoir un teint clair serait synonyme d'une stabilité financière. Par ailleurs, nombreuses sont les jeunes filles qui veulent être à la mode, et qui préfèrent jeûner ou soutirer des sous à leurs hommes en vue de se " taper " un teint d'or.
Jusqu'où nous conduira cette recherche effrénée d'une peau claire ?
Personne ne saurait répondre à cette interrogation jusqu'au jour où nous prendrons conscience de notre propre folie qui nous tue.
Bénito MIDODJI

Fait divers
STANDERFOOT
Les populations du quartier d'Agoè Logopé, localité nord ouest de Lomé ont vécu un fait insolite le matin de samedi 1er mai 2010. La scène s'est déroulée à cinq cent mètres environs du Complexe scolaire dénommé " La Bruyère ". Il était cinq heures du matin environ et le sieur Toukoui, comptable dans une inspection de l'Education Nationale allait visiter son chantier derrière ce complexe. Il avait intérêt à le faire vite car les festivités marquant le 1er mai allaient commencer aux alentours de 8 heures. " Je devais le faire vite avant de pouvoir savourer les merveilles de la fête des travailleurs " a-t-il expliqué. Il était presque arrivé sur les lieux quand il vit près d'une grande flaque d'eau, un véhicule type Toyota Kabila tous phares allumés. Il le croyait en mouvement. Malheureusement ce n'était pas le cas. Le véhicule était en stationnement. Alors Toukoui s'immobilisa.
Observant mieux les choses, il découvrit que le conducteur avait posé la tête sur le volant et ronflait. Plus loin, et dans l'eau, était couchée une moto. " J'ai eu peur tout de suite. Surtout lorsque j'ai regardé aux alentours et je n'ai pas vu le conducteur. J'ai pensé qu'il pourrait s'agir d'un accident et que le choc aurait propulsé le conducteur très loin des lieux ", a-t-il expliqué à la foule spontanément rassemblée. C'est alors qu'une femme répliqua en ces termes : " Je comprends finalement. L'homme qui est au volant est mon beau-frère. C'est un entrepreneur. Son grand frère est mon conjoint. Actuellement il est couché dans son lit. Ses habits totalement mouillés. Il est entièrement couvert de boue. Malgré tout, il dort quand même. Notre chambre est actuellement parfumée d'alcool ". Elle renchérit en disant : " Je ne l'ai pas vu arriver. J'ai juste senti que mon pagne mouillait. C'est alors que j'ouvris mes yeux et qu'est ce que je constate ?

Mon mari dans un état piteux. C'est horrible. Il est imbibé au top. Pourtant, il y a trois jours, il n'a pas donné un seul sou pour faire la cuisine. Les enfants et moi sommes restés affamés pendant que lui, le cœur dehors, vit dans la bombance. Pauvre 1er mai. Je rends grâce au Seigneur de l'avoir ramené chez lui vivant ", a-t-elle conclu. Malgré le brouhaha qui y régnait, l'entrepreneur, lui, dormait toujours. Il a fallu que quelqu'un introduise la main pour tenter d'éteindre les lumières de sa voiture avant qu'il ne se réveille. Ne sachant pas où il se trouvait, ni ce qui était en train de se passer autour de lui, il demanda : " Où suis-je et qu'est ce que je fais ici ? Et Sakyè mon frère? Où est -il ? ".

Sans attendre de réponse, il poursuivit en ces termes : " Lui et moi venons d'une réception offerte par Tanderfoot, le Samaritain. Nous avons mangé et nous avons aussi bu. Lorsque mon grand frère a uriné dans son pantalon, j'ai réalisé qu'il était au top. Ne pouvant donc pas continuer, il a décidé de rentrer. Moi qui croyais maîtriser la situation, j'ai cru bon de le déposer en voiture. Mais il a décliné l'offre. Malgré tout, je me suis résolu à l'accompagner. J'ai bien su qu'il s'est renversé dans l'eau quelque part, et que sa moto est tombée sur ses pieds. Je l'ai aussi entendu crier. J'espérais qu'il se relève, mais… je ne sais plus ce qui s'est passé avant que vous ne me réveilliez ". Il conclut en ces termes : " Il est vivant, j'espère ? Je vous demande de nous excuser ". Décidément les fougues n'ont toujours pas la chance de bien finir !

B. TALOM

Libre circulation des personnes et des biens et le droit d'établissement dans l'espace communautaire
Le CIP-UEMOA adopte à Lomé des mesures pour juguler les obstacles
Dans le cadre de sa participation à la consolidation et à l'ancrage des instruments de l'intégration, le Comité Interparlementaire de l'UEMOA (CIP-UEMOA) a tenu du 10 au 14 mai 2010 à l'Hôtel Sarakawa à Lomé, sa 7ème session extraordinaire sur " La libre Circulation des Personnes et des Biens et le Droit d'Etablissement ". Les députés CIP des huit Etats membres de l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), soit une quarantaine d'élus représentant le Bénin, le Burkina-Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal, et le Togo avaient pris part à ce rendez-vous.
Au cours de cette rencontre, l'intérêt des députés du Comité Interparlementaire a porté spécifiquement sur divers aspects de la problématique déclinés en autant de thèmes à débattre, à savoir :

-Le principe du Droit d'Etablissement
-La Facilitation des transports
-Le régime du Visa Communautaire
-Le Commerce et la Libre Circulation des Personnes et des Biens
-Le Rôle des parlementaires dans la mise en œuvre de la Libre Circulation des Personnes et des Biens
-L'expérience de l'Union Européenne en matière de Libre Circulation des Personnes et des Biens.
A l'issue des échanges autour de ces thèmes, les travaux ont débouché le 14 mai sur l'adoption de résolution et recommandations visant à rendre effectifs la libre circulation des personnes et des biens ainsi que le droit d'établissement au sein de l'espace communautaire.
Le CIP a notamment décidé de la création en son sein d'une ligne budgétaire aux fins de vulgariser les grandes décisions et les principes communautaires.
Par ailleurs, il recommande à la Commission de l'UEMOA l'organisation d'un atelier sous-régional de sensibilisation et de formation au profit des acteurs intervenant dans le cadre de la libre circulation des personnes et des biens et du droit d'établissement (Douanes, Gendarmerie, Police, Syndicats des transporteurs, etc.). Le CIP demande également à la Commission de l'impliquer ainsi que les parlements nationaux dans l'information et la sensibilisation des populations sur les textes communautaires et d'inciter les Etats membres à faire une large diffusion des décisions de l'UEMOA.
Le CIP recommande, en outre, aux parlements nationaux des Etats membres de mettre en place en leur sein une commission de l'intégration et aux parlementaires une vigilance accrue pour l'application des textes communautaires, particulièrement ceux relatifs à la libre circulation des personnes et des biens et au droit d'établissement.

En clôturant cette 7ème session extraordinaire, le président du CIP, M. Oundé Touléma, s'est réjoui du remarquable travail abattu qui a débouché sur des résultats pertinents. Il a exhorté chacun de ses collègues à poursuivre l'effort dans le sens d'un vigoureux plaidoyer au niveau des parlements nationaux, afin que les objectifs communautaires soient mieux perçus et portés par les autorités de nos pays respectifs.
Rappelons que les travaux de cette session avaient été ouverts le 10 mai par Dr Komi Sélom Klassou, premier vice-président de l'Assemblée Nationale. Celui-ci a souligné que l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) lancée en 1994 dans la foulée de la dévaluation du F CFA, constitue un efficace outil pour l'approfondissement de l'intégration économique régionale et la construction d'un marché commun viable en Afrique de l'Ouest. Grâce à la clairvoyance de nos illustres chefs d'Etat, les pays membres de cette institution sous-régionale ont concédé une part importante de leur souveraineté pour se mettre ensemble en vue d'affronter les défis énormes auxquels nous devons faire face dans la conjoncture actuelle, a-t-il dit. Selon lui, l'objectif primordial poursuivi par l'UEMOA en matière d'intégration est d'améliorer les conditions de vie de nos laborieuses populations.
A cet effet, des Actes additionnels au Traité et des règlements ont été adoptés, des directives émises et des décisions prises pour faciliter la libre circulation des personnes et des biens, a-t-il précisé.
M. Oundé Touléma, président du Comité Interparlementaire, a quant à lui rendu grâce au Tout-Puissant qui a permis la tenue de cette rencontre, moins de deux mois après la 25ème session ordinaire de Bamako, pour poursuivre la mission que les parlementaires du CIP tiennent des peuples de la sous-région ouest-africaine : apporter leur pierre au processus d'édification d'un ensemble économique solidement intégré. Il a ajouté que le CIP a jugé utile et opportun d'approfondir la réflexion sur la question de la libre circulation des personnes et des biens ainsi que du droit d'établissement et de lui apporter une touche parlementaire, par la stimulation d'échanges qu'il souhaite féconds. Nous nous estimons ainsi en phase avec notre vocation de creuset privilégié des propositions et suggestions pour mieux orienter et rendre plus efficaces les actions communautaires, a-t-il dit. Il a terminé en remerciant très sincèrement le président de la République, Faure Gnassingbé, pour sa haute contribution à la marche de l'intégration sous-régionale.
Carole AGHEY
Mobilisation des fonds pour la CAN 2010
Le rapport financier présenté
Le Comité de mobilisation de fonds mis en place par le gouvernement pour réunir les moyens financiers nécessaires permettant à notre équipe nationale de réussir sa 7e CAN de 2010 en Angola a présenté le 17 mai 2010 le rapport de ses différentes activités à la presse.
Selon ce rapport le budget du premier tour s'élevait à 1 milliard 285 millions 880 000 FCFA tandis que les fonds collectés sont estimés à 1 milliard 252 millions 752 200 F et proviennent de la taxe perçue sur la vente du ciment sur le plan local durant la période de janvier à avril 2010, des dons de certaines sociétés de la place de certains compatriotes et également des prélèvements auprès de la communauté portuaire.
Selon le Comité, la somme collectée a servi à payer :

- les primes aux joueurs (617 millions 500 mille) ;
- les dédommagements des deux familles des victimes de Cabinda (50 millions) ;
- le Transport des joueurs + matériels+visas (119 millions 144 mille 860) ;
- les Missions diverses (126 millions 100 mille) ;
- l'Hébergement et la restauration (90 millions 181 mille 458) ;
- l'Entretien et fonctionnement (35 millions 543 mille 463) ;
- le Salaire et les indemnités de l'entraîneur et autres expatriés (26 millions 238 mille 280) ;
- la Sensibilisation médias et publicités (28 millions 275 mille) ;
- les Tenues officielles (16 millions 800 mille) ;
- l'Assurance + les produits médicaux (14 millions 999 mille 210) ;
- les Frais bancaires (50 millions 702 mille 236) ;
- les Dépenses pour Obilalé (76 millions 035 mille 367)
Le total des dépenses s'élève à 1 milliard 251 millions 519 mille 874 FCFA.
Les primes aux joueurs et les dédommagements des familles des défunts représentent près de 54% des dépenses, bien que les joueurs n'aient pas pris part à la compétition, a expliqué le président du Comité de mobilisation des fonds, M. Winny Dogbatsè. Il a indiqué que cette situation traduit le souci des autorités d'atténuer les meurtrissures subies par la délégation et d'honorer la mémoire des défunts.
Il restait dans la caisse du Comité au soir du 8 janvier 2010, 497 millions 796 mille 672, précise le rapport qui précise qu'aujourd'hui le Comité est débiteur de 1 million 232 mille auprès des institutions bancaires. M. Dogbatsè a par ailleurs informé les journalistes de l'amélioration de l'état de santé du portier togolais Obilalé qui, grièvement blessé lors de l'attaque de Cabinda, peut aujourd'hui s'asseoir et se déplacer dans un fauteuil roulant. La présentation de ce rapport met fin aux fonctions du Comité.

P. A.

Donald JAH LOVE
Une révélation musicale des cinquante ans de l'indépendance du Togo
La célébration des cinquante années de l'indépendance du Togo a révélé des compatriotes talentueux dans le domaine de la chanson. Nous les avons découverts à l'occasion du 27 avril 2010 et nous nous faisons le devoir de vous faire connaître certains d'entre eux, même s'ils n'ont pas encore eu les moyens matériels de mettre leurs productions sur le marché togolais du disque.
Celui que nous présentons ce jour dans nos colonnes s'appelle Donald JAH LOVE (nom d'artiste évidemment). Il vient de terminer son premier album intitulé " One Love ". Un chef-d'œuvre de huit titres qui distille, l'amour, la paix, l'existence, la piraterie musicale, une panégyrique des Eperviers (équipe nationale du soccer togolais).
Donald JAH LOVE a choisi le reggae comme son rythme d'expression à l'instar des Robert Nasta Marley alias Bob, Peter Tosh, Lucky Duben, Brigadier Zimba, Tiken Jah Fakoly…, des " artisans de la vérité historique " qui sont en même temps ses modèles et ses sources d'inspiration.
De son premier album, nous notons " Faure Gnassingbé ", une mélodie laudative des efforts du chef de l'Etat. Ce titre a occupé une bonne place dans les programmes des radios et des télévisions pendant les trois dernières semaines. Nous invitons les mélomanes que notre " étoile " intéresse à se tenir prêts pour fin septembre 2010. Car Donald JAH LOVE les prévient : " La sortie de mon album est prévue pour la fin du mois de septembre 2010 ".
Sylvia Do Régo

© Chronique de la Semaine du 20 mai 2010

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.