Le Frac, une coalition d’opposants qui ne reconnaît pas la victoire du président Faure Gnassingbé, a organisé samedi sa 11e marche de protestation depuis la publication des résultats de l’élection présidentielle du 4 mars.
Quelques centaines de sympathisants sur un itinéraire toujours identique entre le quartier de Bé à Lomé et la plage avec en tête de cortège Jean-Pierre Fabre (photo), le secrétaire général de l’UFC.
« A l’UFC, nous n’avons pas de timonier national ni de président fondateur. Nous fonctionnons avec les textes de loi que le parti s’est donné. Ainsi dit, toute personne hors la loi est soumise aux sanctions disciplinaires. Ces garde-fous figurent dans nos statuts et on se doit de les appliquer pour éviter la pagaille », a déclaré Isabelle Ameganvi, membre de l’UFC, qui commentait ainsi l’exclusion du parti de son fondateur, Gilchrist Olympio, pour avoir signé un accord de gouvernement avec le RPT.
Une exclusion qui, rappelons le, n’a pas de valeur juridique.