L’annonce de la création d’une commission de réflexion sur les réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles a suscité de nombreuses réactions dans les rangs de l’opposition. La frange la plus radicale considère ce projet comme l’arme utilisée par le pouvoir pour bloquer toute évolution.
Il n’en est rien a répondu Gilbert Bawara, le ministre de l’Administration territoriale.
‘Le travail de cette commission n’interfère en rien et ne met pas fin au débat actuel à l’Assemblée nationale’, a-t-il indiqué.
Pour M. Bawara, la proposition de loi (déposée par des députés de l’opposition) n’’épuise pas le champ des vraies réformes politiques qu’il faut entreprendre afin d’adapter le système et le mécanisme politique actuel à l’histoire et au défi du pays.’
La nouvelle commission n’a pas pour vocation de réagir dans l’instantanéité. L’idée générale est d’avoir une réflexion sur le long terme afin de parvenir à un consensus sur un modèle politique qui permette d’enraciner l’état de droit, de consolider la stabilité, a précisé Gilbert Bawara.