Politique

Affirmations sans fondement

Les responsables de la délégation de l’Union européenne au Togo ne sont pas contents et ils l’ont fait savoir lundi dans un communiqué.

Les fonctionnaires de l’UE avaient reçu en début de mois des représentants des Organisations de Défense des Droits de l'Homme dans le cadre d’un échange strictement privé.

Or, quelques jours après, des journaux avaient publié des articles sur cette rencontre mettant gravement en cause des membres de la Délégation de l'UE.

Dans sa mise au point, l’UE souligne qu' « aucun des journalistes signataires des articles n'était présent à cette rencontre (…) et la Délégation n'a jamais été contactée par les responsables de ces journaux pour d'éventuels éclaircissements sur les positions de l'UE avant la publication des articles ».

Le procédé utilisé par ces journaux est malheureusement très répandu au Togo. Les affaires de diffamation et de propagation de fausses nouvelles empoisonnent le paysage médiatique. Les mises en garde de la Haute Autorité de l’audiovisuel et de la communication et de certaines organisations de presse n’y font rien.

Voici le communiqué publié par la délégation de l’UE à Lomé

Des articles sur l'action de l'Union européenne (UE) au Togo ont été publiés en début de ce mois dans la presse togolaise suite à une rencontre privée entre la Délégation de l'UE et certains représentants des Organisations de Défense des Droits de l'Homme (ODDH). Il est à noter, d'une part, qu'aucun des journalistes signataires des articles n'était présent à cette rencontre, et d'autre part, que la Délégation n'a jamais été contactée par les responsables de ces journaux pour d'éventuels éclaircissements sur les positions de l'UE avant la publication des articles.

Les attaques personnelles à des membres de la Délégation de l'UE contenues dans certains des articles de presse sont regrettables ainsi que les affirmations sans fondement. La Délégation de l'UE tient à réaffirmer la nécessité de voir se traduire dans la réalité les importantes et fondamentales reformes électorales, sur la base des recommandations des deux missions d'observation électorales de l'UE (MOE-UE). La mise en œuvre rapide de ces recommandations doit se faire dans un climat de dialogue entre les acteurs politiques du pays et est considérée comme une condition essentielle pour tout appui de l'Union européenne au prochain processus électoral.

Quant aux questions portant sur les Droits de l'Homme au Togo et dans le monde, elles sont et restent de la plus haute importance pour l'Union européenne. Les actions de l'UE au Togo en appui aux organisations de la société civile ainsi que celles de défense des Droits de l'homme en sont une démonstration.

Depuis des années, alors que la coopération avait été interrompue en raison du non respect des éléments fondamentaux de l'Accord de Cotonou, l'UE a entrepris un long dialogue qui a facilité la signature de l'Accord Politique Global (APG), la tenue d'élections participatives en 2007 et 2010 et d'autres progrès qui nécessitent d'être encore consolidés.

A la suite de la normalisation de la coopération en 2007, la Délégation de l'UE et les Etats Membres, mènent des rencontres de dialogue politique régulières avec le gouvernement du Togo où sont exprimées leurs préoccupations sur les questions politiques, y inclus les Droits de l'Homme. C'est dans ce cadre, entre autres, que l'Union européenne  continue à œuvrer pour les progrès en matière de démocratie, de gouvernance et des Droits de l'Homme. 

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