Politique

Appel à la générosité

Les travaux de la Commission « Vérité, justice et réconciliation » (CVJR) ont pris du retard. Son président, Mgr Nicodème Barrigah, justifie les lenteurs par le souci de ne pas jeter de l’huile sur le feu en pleine période électorale. Remuer le passé pourrait, en effet, attiser les tensions.
Mais ce n’est pas la seule raison, explique l’évêque d’Atakpamé. « Les travaux de la Commission exigent des moyens financiers énormes dont nous ne disposons pas ».
Les autorités participent déjà au financement de l’institution pour 200 millions de Fcfa, auxquelles s’ajoutent les aides du Haut-commissariat des Nations unies pour les droits de l'homme (HCDH) et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), mais le budget de fonctionnement est élevé. Seule solution, un appel aux partenaires étrangers.
L’Union européenne, la France et les Etats-Unis ont été sollicités.
La CVJR, créée à l’initiative du président Faure Gnassingbé, doit faire la lumière sur les évènements violents survenus au Togo de 1958 à 2005.

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