Politique

Assemblée nationale ou cadre restreint ?

Georges Aïdam

Le Premier ministre, Arthème Ahoomey-Zunu, a reçu vendredi les représentants de l’ADDI (opposition) et d’UNIR (majorité présidentielle). C’est le 2e jour de discussions avec les partis politiques. L’objectif est de recueillir leur avis sur les réformes institutionnelles et constitutionnelles qui seront examinées par les députés dans les prochains mois.

Aimé Tchaboré Gogué, le président de l’ADDI, souhaite que ces réformes fassent l’objet de pourparlers dans un ‘cadre restreint’ associant formations parlementaires et extra-parlementaires et société civile. Une position proche de celle de l’ANC. 

‘Nous espérons que les discussions vont aboutir s’il y a la volonté politique’, a-t-il déclaré.

De son côté, Georges Aïdam, le 1er vice-président d’UNIR, a salué le climat d’apaisement et de compréhension qui prévaut au sein de la classe politique et qui a conduit à l’ouverture de cette concertation.

M. Aïdam a indiqué que son parti était disposé à faire tous les efforts pour permettre la réalisation des réformes. Concernant la forme des débats, il a préféré se donner le temps avant de fournir une réponse définitive. ‘Nous souhaitons être le plus constructif possible’, a-t-il conclu.

Le gouvernement estime à juste titre que c’est à l’Assemblée nationale de se saisir des questions de réformes. Certains partis d’opposition – mais pas tous – voudraient qu’un cadre créé pour la circonstance se substitue à la représentation nationale.

Le Togo organisera l’année prochaine des élections présidentielles. Les pourparlers de ces derniers jours s’inscrivent dans ce cadre. 

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