Politique

Bawara : 'Manifester est une liberté fondamentale'

Gilbert Bawara

Le ministre de l’Administration territoriale, Gilbert Bawara a reçu mercredi les responsables du Combat pour l’Alternance politique en 2015 (CAP 2015) et ceux des organisations de la société civile à la tête de marches de protestation récurrentes.

L’objectif n’était pas de discuter politique mais davantage d’examiner les moyens d’éviter les incidents lors de ces manifestations et de ne pas entraver les activités économiques.

Pas question pour les autorités de remettre en cause ce fondement de la démocratie, mais en même temps, il est nécessaire de définir des modalités pratiques qui permettent aux uns de manifester et aux autres de travailler.

‘Le gouvernement a toujours démontré sa disponibilité et son ouverture pour préserver les libertés démocratiques. Dès lors qu’il n’existe aucune raison fondamentale liée au risque de trouble grave à d’ordre public, il n’y a alors aucun problème. Les discussions avec les organisateurs sont destinées à s’accorder sur les itinéraires, ce qui est normal. En outre, nous les incitons à éviter toute provocation, les affrontements, les incitations à la violence et la défiance à l’autorité’, a déclaré Gilbert Bawara.

Les pouvoirs publics autorisent ou peuvent interdire des manifestations dès lors qu’ils jugent comme réelle ou non une menace à l’ordre public. En revanche, peu leur importe qui sont les organisateurs, leurs motivations, leurs revendications et leurs slogans. Dans un pays démocratique, ces paramètres ne rentrent pas en ligne de compte et ne sauraient constituer un motif d’interdiction.

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