Politique

Bawara : Tout peut être discuté

Le dialogue politique a débuté lundi à Lomé avec la participation de 5 formations de la majorité et de l’opposition (UFC, UNIR, Alliance, PDR, CPP), de deux organisations de la société civile, REFAMP et GF2D, et en présence de Patrick Spirlet, l’ambassadeur de l’Union européenne au Togo, et de Khardia Lo N’Diaye, la représentante du PNUD.

Porte-parole de la séance, le ministre de l’Administration territoriale, Gilbert Bawara (photo), a indiqué que les discussions s’étaient déroulées dans une ambiance sereine.

«Toutes les parties ont convenu de garder la main tendue en direction de ceux qui n’ont pas pu ou pas voulu répondre à l’invitation de telle sorte que, à la prochaine séance, s’ils sont désireus de venir, et d’exprimer leur point de vue, ils puissent le faire », a-t-il déclaré.

Dans un entretien à Republicoftogo.com, Gilbert Bawara souligne que « L’objectif du gouvernement est de parvenir à un dialogue inclusif pour faire avancer le pays en matière de reformes institutionnelles et constitutionnelles, pour l’amélioration du cadre électoral et pour parvenir à des élections apaisées et consensuelles qui permettent au Togo de franchir une étape supplémentaire dans la consolidation de la démocratie et de l’état de droit ».

Republicoftogo.com : Quelle a été la teneur des discussions ?

Gilbert Bawara : Nous avons fait le point sur le consensus et les compromis obtenus dans le passé. Vous le savez, il y a déjà eu de nombreuses discussions à travers le CPDC et le CPDC dit rénové. Le gouvernement a également reçu des contributions de personnalités et d’organisations extérieures à ce forum/

Il a été fait une synthèse des points de vues exprimés pour avancer lors de la prochaine séance.

Republicoftogo.com : Avez-vous évoqué ce qui cristallise les passions actuellement ?

Gilbert Bawara : Nous avons exprimé le souhait de pouvoir organiser des élections dans un climat apaisé et consensuel.

Pour cela, tous les protagonistes, toutes les parties prenantes, doivent être en mesure d’exprimer leur point de vue sur les questions de fond, pas seulement sur des questions de forme.

Si certains préconisent une amélioration du cadre électoral, qu’ils le disent ; il n’y a aucun problème. S’ils veulent parler des réformes institutionnelles et constitutionnelles, nous sommes ouverts.

Republicoftogo.com : Certains opposants réclament l’intervention d’un médiateur international

Gilbert Bawara : Je crois que ceux qui étaient dans la salle se sont vite rendus compte qu’ils pouvaient se faire confiance. 

Par le passé, les togolais ont montré qu’ils étaient en mesure de dialoguer entre eux et de parvenir à un consensus. 

La question d’une facilitation ou d’une médiation n’a pas été évoquée aujourd’hui.

Republicoftogo.com : Le temps presse car le Togo doit organiser les élections législatives et locales avant la fin de cette année.

Gilbert Bawara : Nous entamons les discussions en ayant à l’esprit le fait qu’il y a des échéances constitutionnelles et que ces échéances sont faites pour être respectées. Mais il y a aussi le souci de parvenir à un processus électoral apaisé qui répondent à toutes les normes démocratiques, de liberté et de transparence. Il faut donc concilier à la fois le respect de l’échéance et la volonté d’avoir un processus irréprochable.

Republicoftogo.com : Certaines formations conditionnent leur participation au dialogue à l’acceptation de certains préalables

Gilbert Bawara : L’agenda du dialogue est totalement ouvert. Ces préalables ou conditions, appelez-les comme vous voulez, peuvent être discutées autour de la table.

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