Politique

Boko et les bonnes moeurs

De sources concordantes, le commandant François Akilaesso Boko, avocat au Barreau de Paris et ancien ministre de l’Intérieur du général Gnassingbé Eyadema, qui effectuait des consultations à Cotonou pour le compte de l’Union européenne (UE) a été expulsé le 30 juillet dernier par les autorités béninoises à la suite à d’incidents à caractère privé survenus dans l’hôtel où il résidait.
Selon les informations recueillies à Cotonou, une vive altercation suivie de rixe aurait éclaté entre deux « intimes » de Boko provoquant une intervention des services de police.
Assez grave en tout cas pour que les autorités béninoises les considèrent comme un « trouble caractérisé à l’ordre public et aux bonnes mœurs ».
Le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique du Bénin, Martial Souton, a pris un arrêté d’expulsion avec effet immédiat à l’encontre de M. Boko.
Dès qu’elles ont été informées des incidents de Cotonou, les autorités de l’Union européenne qui employaient jusqu’ici François Boko ont décidé de mettre un terme à son contrat.
Par ailleurs, les responsables de l’UE se sont aperçus que l’ancien ministre menait parallèlement à ses consultations, des activités à caractère politique, incompatibles avec le statut d’agent au service d’une organisation internationale.
Un engagement politique soigneusement caché par l’intéressé dans les pièces produites lors de son recrutement.

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