Le gouvernement a adopté vendredi la déclaration de politique sectorielle routière couvrant la période 2011- 2016 ; un projet soutenu par l’Union européenne (UE).
Selon le ministre des Travaux publics, Andjo Tchamdja, cet ambitieux programme va permettre de réagir efficacement à la dégradation du réseau routier.
« Cette politique met l’accent sur la mise en place d’un système d’entretien routier efficace, notamment par le renforcement des capacités de tous les acteurs afin de mieux planifier et de contrôler l’entretien du réseau national. Elle prévoit également la mise en place de mécanismes de financement durables », a indiqué le ministre.
La dégradation des infrastructures est patente ; un constat dressé par l’UE. Voyez plutôt, seulement 29% des routes nationales sont bitumées, 4% seulement des pistes sont classées en bon état en 2008.
Une situation qui n’a pas échappé aux autorités qui ont lancé de grands travaux depuis 18 mois. Ils concernent la ville de Lomé et les axes stratégiques comme la Nationale 1. Les financements arrivent progressivement ; Chine UE, BID et BAD financement un certain nombre de projets.