Politique

Ce qu’il faut savoir

Le nouveau gouvernement rendu public mardi soir a subit une cure d’amaigrissement par rapport au précédent ; 27 membres contre 32.

L’UFC (opposition) est toujours présent, mais avec seulement 3 postes contre 7. La conséquence de son revers électoral lors des législatives de juillet dernier.

L’UFC détient désormais le ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Industrie (Amadou Brim-Bouraïma Diabacté), le ministère de l’Environnement (André Johnson, entrant) et le ministère de la Réforme de l’Etat et de la Modernisation de l’Administration (Elliott Ohin, précédemment aux Affaires étrangères).

Onze départs sont enregistrés. Il s’agit des ministres de la Communication Djimon Oré, du Tourisme, Christophe Tchao, de la Justice, Tchitchao Tchalim, de la Santé, Charles Kondi Agba, de l’Industrie François Galley, de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Afi Ntifa AMENYO ; des Droits de l’homme Léonardina Rita Doris WILSON de SOUZA ; des Sports, Bakalawa Fofana ; de la Fonction publique Kokou Dzifa ADJEODA ;  de la Promotion de la femme Patricia DAGBAN-ZONVIDE et de l’Urbanisme et de l’Habitat Komlan NUNYABU.  

Sept nouveaux font leur entrée dans l’équipe gouvernementale. Robert Dussey aux Affaires étrangères; Koffi Essaw à la Justice ; Florent Manganawoé aux Enseignements primaire et secondaire ; Kouméalo Anaté à la Communication ; Johnson André à l’Environnement; John Siabi Kwamé-Kouma Aglo au Travail et à la Sécurité sociale et Angèle Amouzou-Djake aux Sports.

Neuf ministres changent d’attribution. Elliott Ohin va des Affaires étrangères à la Réforme de l’Etat et de la Modernisation de l’Administration,

Dammipi Noupokou retrouve son portefeuille des Mines et de l’Energie et abandonne les Transports. Ninsao Gnofam cumule désormais les Travaux publics et les Transports.

Me Yacoubou Hamadou, ministre du Travail, est maintenant aux  Droits de l’Homme et à la Consolidation de la démocratie chargé de la mise en œuvre des recommandations de la CVJR. Fiatuwo Séssenou abandonne la Culture pour l’Urbanisme et l’habitat. Gourdigou Kolani ministre délégué auprès du ministre de l'Agriculture, chargé des Infrastructures rurales devient ministre de plein exercice et sera chargé de la Fonction publique.

Dédé Ahoéfa EKOUE quitte l’Environnement pour l’Action sociale, la Promotion de la femme et l’Alphabétisation. Bissoune Nabagou passe du ministère de l’Eau à celui de l’Equipement rural.

Enfin, Esso Solitoki quitte les Enseignements primaire et secondaire pour devenir ministre d’Etat chargé des affaires présidentielles (nouveau ministère).

Onze ministres conservent leur portefeuille. Le ministre de l’Economie et des Finances, Adji Otéth Ayassor, du Développement à la base, Sidémého  Tomégah-Dogbé, de l’Enseignement supérieur Octave Nicoué Broohm, de l’Administration territoriale Gilbert Bawara ; des Postes et de l’Economie numérique Cina Lawson ; de la Sécurité, Yark Démahane ; de l’Enseignement technique Brim-Bouraïma Diabacté ; des Travaux publics Ninsao Gnofam ; de l’Agriculture Ouro Koura Agadzi ; du Commerce Bernadette Léguézim-Balouki ; de la Planification Mawussi Djossou Sémodji.

Ce nouveau gouvernement compte 6 femmes.

Le Premier ministre, Arthème Ahoomey-Zunu, prononcera cet après-midi son discours de politique générale devant les députés.

La nouvelle équipe gouvernementale est chargée de poursuivre les réformes engagées depuis plusieurs années pour moderniser et développer le Togo.

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