Politique

Ce que les Togolais réclament

Il y a bien un fossé profond entre les revendications exprimées par les opposants et les aspirations de la population.

24h après la prise de fonction du Premier ministre, un tour au grand marché de Lomé est, à cet égard, édifiant.

Aucune des personnes rencontrées ne parle de lois électorales, de manifestations, de répression, de démocratie en danger ; en revanche, les mêmes remarques reviennent immanquablement sur la vie chère, le chômage ou l’insécurité. Les préoccupations du moment.

«Le prix du sucre, du savon, de l’huile a monté. Comme le nouveau Premier ministre, était lui-même ministre du Commerce, c’est l’occasion de se pencher sur ce problème », indique Boukari, employé dans une société privée.

«On m’a volé mon sac dimanche soir vers la plage où je me trouvais avec mon petit ami. C’est la 3e fois que ça arrive en quelques mois», témoigne Ahoéfa Dédé. « Il faut que le PM s’attèle à régler le problème de l’insécurité grandissante en ville », explique cette commerçante.

D’autres se plaignent du niveau élevé des taxes sur les véhicules d’occasion importés.

Les Togolais, c’est légitime, veulent que leur vie quotidienne s’améliore. Ils ne voient pas encore la concrétisation des réformes dans leur porte-monnaie. C’est cela qu’ils réclament en réalité et que le nouveau gouvernement devra prendre en compte au plus vite.

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