Politique

Droits de l’homme : des vérités qui sont bonnes à lire

En décembre dernier, la Ligue togolaise des droits de l'homme (LTDH) a publié un rapport très critique à l’égard des autorités.

Réponse mercredi du gouvernement avec une série de remarques soulignant les manquements et les imprécisions du document. 

Sur le cas mentionné par la LTDH de Kokou Tanco Kondo, décédé le 9 février 2011 dans une cellule de la Brigade anti-gang 48 heures après son incarcération et qui n’aurait connu aucune suite judiciaire, les autorités estiment qu’ « Il est regrettable que la Ligue togolaise des droits de l'homme ne donne aucune précision sur les circonstances de l'interpellation, encore moins sur les conditions dans lesquelles ce décès est survenu (…) le nommé Tanco a fait une chute dans la salle de bain suite à une crise. Il a été évacué en urgence au CHU de Tokoin accompagné par l'un de ses enfants. C'est dans ce centre qu'il est décédé quelque temps après son admission".

Autre exemple cité par le gouvernement, celui de l’assassinat de Gaston Vidala le 26 mai 2011 à son domicile. Contrairement à ce qu’affirme le rapport de la LTDH, une enquête a été ouverte et a permis l'interpellation des criminels qui ont été inculpés et mis sous mandat de dépôt par le juge en charge du 2ème cabinet d'instruction.

S’agissant de la liberté d’expression dont la Ligue estime qu’elle est gravement menacée au Togo, le gouvernement précise que "les procès en diffamation intentés contres les journaux ne doivent pas être perçus comme un musellement de la presse, mais plutôt comme une exigence de la société démocratique".

Certains journaux se sont retrouvés effectivement devant les tribunaux pour diffamation, atteinte à la vie privée et diffusion de fausses nouvelles.

Pourquoi les médias togolais devraient-ils bénéficier d’une sorte d’immunité pour ces comportements sanctionnés dans toutes les sociétés démocratiques.

Enfin s’agissant des allégations de torture contenues dans le rapport de la Ligue, le gouvernement a demandé à la CNDH de mener une enquête.

"La CNDH n'a pas encore déposé les conclusions de son enquête. Dans ces conditions, il n'est pas exact d'affirmer qu'aucune mesure n'a été prise", conclut le gouvernement.

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