Politique

Droits de l'homme et récup

A l’appel de plusieurs organisations de droits de l’homme réunis au sein du collectif ODDH, une manifestation s’est déroulée vendredi à Lomé. 

Les commerces situés sur le parcours ont du tirer leur rideau de fer sous la contrainte de jeunes surexcités ; belle preuve de démocratie.

Les manifestants réclamaient «la démission sans délai du gouvernement » rendu coupable à leurs jeux «de faux et usage de faux » et des sanctions contre les ceux qui ont « falsifié » le rapport de la CNDH.

L’un des porte-paroles des ODDH,  Me Adjaré Kpandé, estime que les 13 mesures concrètes prises en conseil des ministres, mercredi dernier, sont insuffisantes, les qualifiant «saupoudrages visant à intoxiquer l’opinion ».

Les ODDH demandent au chef de l’Etat d’aller au-delà en procédant à l’incarcération des tortionnaires et en libérant les personnes condamnées lors du procès pour atteinte à la sûreté de l’Etat.

Ils exigent entre autres, la révocation des magistrats impliqués dans cette affaire, la libération de tous les prisonniers politiques au Togo et la cessation de l’instrumentalisation de la justice.

Et justement à propos d’instrumentalisation de la cause des droits de l’homme, tous les leaders de l’opposition étaient là dont Jean-Pierre Fabre de l’ANC, Agbéyomé Kodjo d’Obuts, Jean Kissi du CAR, Antoine Folly de l’UDPS et Mme Adjamagbo de la CDPA.

En photo : sit-in des manifestants vendredi à Lomé

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