Un groupement d’organisations de défense de droits de l’homme baptisé ODDH, dénonce depuis le début de l’année l’atteinte aux libertés au Togo, de supposés cas de torture ou encore le phénomène de la vie chère. Un mélange revendications à caractère politique pour une nébuleuse proche des thèses des partis d’opposition.
Une instrumentalisation dénoncée lundi par d’autres associations de défense des droits humains comme le Mouvement de défense des libertés et des droits de l’homme (MTDLDH).
« Le frissonnement de la rue et les invectives qui l’accompagnent non seulement nous interpellent, mais posent aussi, la question de l’instrumentalisation et de la crédibilité de nos actions », souligne un communiqué.
Le MTDLDH souligne « que la politique du pire ayant montré ses limites et que le Togo ayant payé un lourd tribut de près de deux décennies d’agitations socio-politiques, mérite de souffler enfin et d’envisager dans la quiétude l’œuvre de reconstruction pour son épanouissement socio-économique ».